Suite au préavis de grève et au début du mouvement des bérets noirs, le Salt Paper, journal le plus salé de San Andréas a décidé d’investiguer. Médecins en mal-être, politiques qui veulent se placer, quels sont les réels enjeux de cette grève ?
Nous avons tout d’abord souhaité discuter avec Mme Rivers, la maire en fonction quand le préavis de grève est tombé. Elle nous confie que pour elle, il ne s’agit que d’un problème de communications entre les deux partis. Du point de vue de la mairie, à ce moment-là, il n’y avait aucune raison de licencier le Dr Delaliste puisqu’il remplit actuellement toutes les fonctions que la mairie lui a confiées. Mme Rivers n’a cependant pas voulu nous en dire plus étant donné que nous étions en période d’élection et a ajouté “En cas de réélection de ma part, je sais déjà comment je veux agir.”.
Nous avons ensuite voulu discuter avec le Syndicat des Acteurs de la Santé. Ils nous confirment que ça n’a rien à voir avec la période électorale qui était en cours, ils ont même évoqué le fait qu’il est difficile pour la mairie sortante d’assumer une possible décision en cette période.
En réalité, les revendications du SAS sont simples : la démission ou le licenciement du Dr Delaliste !
D’après certains médecins, l’actuel directeur du LSES aurait commis des fautes graves ! Utilisation du matériel à des fins personnelles, manque de déontologie, fautes impactants les procédures… Personne, au sein du SAS ou au sein des médecins interrogés n’a voulu rentrer plus dans les détails.
Manque de fondement ou peur de perdre sa place ?
Un médecin nous confie qu’il est difficile de travailler à l'hôpital. Que le métier de médecin est un métier ingrat et que les EMS en général manquent de considération. Ils auraient l’impression que les citoyens ne les écoutent pas.
“J’ai l'impression que ça ne changera rien pour eux. Je n'ai pas l'impression qu'on a la confiance des citoyens à ce niveau-là" - Un médecin à propos de la grève.
Entre secret professionnel, secret médical et droit de réserve, les professionnels de la santé semblent perdu sur ce qu’ils ont le droit de dire où non. Le médecin que nous avons interrogé nous confie avoir peur du simple fait d’être vu avec des journalistes, même si c’est juste pour nous dire qu’il a peur de perdre sa place.
Cependant, quand nous expliquons aux membres du SAS ou aux médecins que nous avons rencontrés qu’en tant que journaliste nous avons la protection des sources et que c’est le moyen pour eux de s’exprimer, de donner des exemples concrets de fautes qu’aurait commis le Dr Delaliste afin que le grand public puisse comprendre de quoi il s’agit, personne n’a voulu s’exprimer plus...
Un médecin du LSES nous a même confié qu’il ne comprenait pas ce mouvement de grève et que pour lui “ce n’est que du drama”.
Par manque de précisions, autant venant de la mairie de Mme Rivers que des différents acteurs de la santé interrogés, nous nous sommes tourné vers Mme la Gouverneur Burn Miara. Elle nous explique qu’il s’agit d’une situation qui dure depuis longtemps et qu’il est tard pour s’exprimer là-dessus. Qu’il est question d’erreurs bien précises dont on ne peut pas parler comme ça. Cependant, elle aurait aimé que le SAS s’exprime à ce sujet, qu’il fasse entendre leur voix et que ce n’est pas à elle de revenir sur le sujet. Elle ajoute “Moi, après les élections, je sais qu’elle démarche suivre” sans nous donner plus de détail.
Le Maire Sigbert n'a pas voulu nous donner trop de détails mais il nous a expliqué qu'il a repris le dossier en main. Actuellement, il rencontre toutes les parties et nous confie que certains discours divergent. La Mairie est en train de réfléchir à un plan d'action.
Complot pour faire tomber la direction ou réellement détresse du service médical du sud ? On te laisse te faire ton propre avis !
Article rédigé par Tara Bowman Anderson