La loi est-elle la même pour tout le monde? Sur le principe et, selon les textes, la réponse est simple: oui. Mais quand est-il de l’application de cette dernière?
Prenons par exemple les braquages de supérette. Délit assez récurrents dans notre Etat, pour ne pas dire endémiques.
Selon nos informations, il semblerait que les braqueurs de petit commerces sévissent beaucoup moins dans le Comté de Blaine que dans celui de Los Santos. A en croire le Shériff O’Brian cela s’expliquerait par l’application de la loi qui est faite par le BCSO. En effet, la mise en garde à vue des braqueurs serait pratiquement systématiques dans ce genre de délit. Il poursuit en nous expliquant que ce ne serait apparemment pas le cas en ce qui concerne le LSPD et la SAHP.
“Ils amendent au bord de la route. “
Toujours selon le Shériff O'Brian, cet état de fait serait dû à des directives provenant des Etats-Major du LSPD et du SAHP. Il continue en nous expliquant le pourquoi de sa décision quand à l’utilisation des garde à vue:
“Je suis là pour arrêter les criminels.”
Contactés par nos équipes, les Etats-major du LSPD et de la SAHP nous indiquent qu’aucune directive de ce type n’existe.
Pour un haut gradés de la brigade autoroutière, cela dépend en partie du nombre d’unités en service. Il nous précise qu’en cas de récidive, la mise en garde à vue est appliquée d’office.
“ La GAV est circonstanciel”
En ce qui concerne la police de Los Santos, l’utilisation moindre de la GAV s’expliquerait par plusieurs facteurs. En premier lieu le nombre très important d’interventions que doit effectuer le LSPD. Cela dépendrait également de l'attitude du suspect, de son comportement durant l’arrestation ainsi que, à l’instar de leurs collègues du SAHP, du nombre d’effectifs en service.
Le commandant Holden nous précise (en ce qui concerne les braquages de superette) :
“Nous utilisons la GAV quand le cas la rend indépassable”
Le sheriff O’Brian nous indique également que lorsque des employés se font expulser des supérettes, et ont donc une perte de temps, il est normal que les braqueurs en perdent aussi.
Interrogés sur cette question, le LSPD comprend la perte de temps subi par les employés mais, nous explique que les facteurs amenant à la décision d’utiliser la GAV ( nombre d'interventions, nombre d’unités en service etc) restent les mêmes. En effet le temps de procédure, d’emmener le suspect au poste et le temps de GAV à proprement parlé atteindrait facilement les trente minutes, voire plus. Temps durant lequel une unité ne serait plus présente sur le terrain. L’état-major nous dit également que s' ils utilisaient la GAV pour chaque braquage de supérettes, les cellules du LSPD seraient rapidement surchargées.
La SAHP de son côté, défend que les braqueurs ont de toute façon, entre la procédure et les discussions, une perte de temps d’environ 10-15 min. L'état-major nous rappelle également que le nombre d’unités en service reste un facteur important (à savoir 6 à 8 en journée).
Pourrait-on voir dans ces différences entre service de Police quelques tensions inter-FDO? Nous avons posé la question aux trois États-Major qui nous répondent catégoriquement que non ce n’est pas le cas.
Chacune et chacun d’entre nous se fera son opinion quant à la “bonne” interprétation de la loi. Ces explications nous démontrent en tout cas que l’application de cette dite loi n’est pas immuable mais, au contraire, dépend des Forces de l'Ordre présente et laisse la place au dialogue.
Article rédigé par Laurent de Baatz