Etude séquentielle du conte bindi « Ghapumbu yi Lungonyi »

Kapila Ndumba Jean Marie

p.109-118

Vol. XXI, n°2, mars 2024 

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Résumé

Dans la culture africaine, le conte fait partie des éléments du système éducatif traditionnel. Ils renferment des messages profonds, utiles à la communauté et donnent des leçons à ceux qui les suivent avec intérêts. Dans la présente dissertation, nous nous proposons de susciter l’intérêt des jeunes africains en général et bindis en particulier sur les contes qui ne sont pas des simples histoires, mais plutôt des messages qui éduquent à la vie de tous les jours.

Introduction

En Afrique, lorsqu’un vieillard meurt, c’est toute une Bibliothèque qui brûle (Hampateba cité par Kestelook, 1970). Cela veut dire qu’en Afrique en général et surtout chez le peuple Bindi en particulier, le vieillard est une source de sagesse que nous devons plus protéger et auprès de qui, nous devons nous ressourcer pour promouvoir le patrimoine culturel oral traditionnel qui paraît avoir perdu sa vitalité sous le coup des mutations culturelles générales depuis que l’Afrique noire s’est ouverte au monde moderne sous le choc de la colonisation et la conquête de l’indépendance.

Nos anciens, qui étaient par excellence, détenteurs de la tradition orale, voient leur prestige, fondé sur la sagesse donnée par l’expérience, battu en brèche et quasiment ruiné ; les cérémonies, occasions les plus remarquables de l’initiation des « dits » anciens et qui ponctuaient le cours de la vie du groupe se détériorent ou se perdent ; les initiations successives à la vie sur quoi était  fondée l’éducation de jadis et qui recouraient en grande partie à la connaissance de contes, de proverbes, de mythes, perdent de leur importance.

C’est tout ça qui nous amène à mener cette étude qui se base sur une pratique ancestrale que les Bindi usaient pour éduquer, communiquer quelque sagesse et connaissances aux membres de ladite communauté.

 

Ce travail est à la fois pédagogique et littéraire.  Pédagogique, car on a le souci de transmettre, de faire découvrir la sagesse dans les contes en général et, celle de peuple Bindi en particulier. Littéraire, car nous avons à faire une étude scientifique de type poésie, Roman et Théâtre, en ressortant les séquences du récit.

Nous avons porté le choix sur une étude séquentielle, notamment pour la raison suivante : cette méthode est la plus récente de la critique littéraire et qu’elle est actuellement en vogue dans toutes les sciences humaines. Elle permet la maîtrise du maniement des textes et initie le lecteur au structuralisme.

Hormis l’introduction, nous allons définir le concept conte avant de raconter brièvement l’histoire de la tribu Bindi et de présenter ses contes (Mbaghani) en texte original et la traduction en français ainsi que leur analyse séquentielle.

1. L’approche notionnelle du terme conte

Définition

Dans cette partie du travail, nous nous proposons d’examiner quelques définitions recueillies avant de dégager notre propre définition.

Pour le dictionnaire universel des lettres, le conte est un récit, envers ou en prose, d’aventure merveilleuse et parfois libertiné. Il est proche de la fable en ce qu’il a généralement l’intention morale avouée.

Selon Theveau et Le Comte (1967), un conte est un récit qui ne cherche pas à laisser une impression de réalité. Le Conte peut être plus longue que la nouvelle, qui n’est le plus pas souvent que le récit d’un évènement.

Le Brun et Toisoul (1937), définissent de leur part, le Conte comme un récit court et plaisant.  

De toutes ces définitions, nous pouvons dégager ceci : le conte est un récit fictif, didactique, mettant en scène des personnages qui prennent en charge l’histoire racontée, l’histoire destinée à plaire, à distraire et à instruire.

Si les contes se font souvent la nuit, c’est parce qu’on suppose que tout le monde est à la maison après le travail de la journée, et après le repas, autour du feu, conteur et auditeur se rassemblent pour se déstresser. Ici, nous rejoignons Jacques Chevrier (1974) qui, parlant du temps du récit, écrit : « traditionnellement, c’est donc la nuit tombée, éventuellement autour du feu des bois que se place le temps du récit, d’une part parce que le corps et les esprits sont enfin en repos, d’autres part, parce que la nuit favorise le rapprochement des ancêtres morts et des vivants’’.

2. Le conte Ghapumbu Yi Lungoni

2.1. Brève histoire de la tribu bindi

La Tribu Bindi, cible de notre recherche, est à cheval de deux territoires de la Province du Kasaï Central : Dimbelenge et Kazumba. Nos enquêtes pour cette étude, se sont focalisées dans le Territoire de Kazumba où ce peuple occupe trois secteurs : Kavula, Mboie et Tshitadi.

Guthrie Malcom (1967), situe la langue Bindi dans la zone linguistique L22 et ses quatre variantes sont : Cimbaghani, Cikxanjiba, Cikwacyenza et Cyena Nkuba. Cimbakani est parlée dans le trois secteurs du territoire de Kazumba : Kavula, Mboie et dans certains villages du secteur de Tshitadi.

Cikwanjiba, Cyenankuba et Cikwacyenza sont parlés exclusivement dans le secteur de Tshitadi : Cikwanjiba est parlé dans le groupement Bakwanjiba et spécialement dans les villages ci-après : Katombe, Mukunku, Ndambi, Milambu, Bukala, Miyoyi, kasuika, Kabongolo, ngunvu, Kaciabala, Tshibandama, Muazemba, Cikangu, … Cyena Nkuba est parlé dans quelques villages du Groupement Bena Nkuba : Shawanga, Muamba, Cyonza, Cimunza, Kalendende, …

Il est à noter que le Cimbaghani qui inspire notre travail demeure et reste le dialecte principal de la communauté Bindi par le fait qu’il compte plus de locuteurs que Cikwacyenza, Cyena nkuba et Cikwanjiba.

2.2. Le conte bindi : Ghapumbu Yi Lungoni

Texte original

Ghapumbu yi Lungoni bâdi balunda banani. Lusuwu yi lusuwu, badietanga ghamushi, balaletanga ghamushi. Lusuwu luengana, Ghapumbu ghasa bwa Lungoni kaluitadiwu. Ndzayi Lungoni, ghatwanghanga mu wuta, kushiu sanga manyangha bwa katudiagha citu, amu uudi wayigha.

 

Lungoni yemba, ndzayi ndji windanga sa maniagha bwa tuadiagha bisayi. Batwadize usana ndandu bu umona yemba nani udi yi lucinu bu uwata citu mu wuta. Ghapumbu ghafighe mu mbazu. Ghabule Lungoni ghamana. Lungoni lumumaye yemba : ghubula kaweta disugha ku. Biboyi tubigila batsu bua tuasa lucinu.

Traduction du conte : l’éléphant et le caméléon

L’éléphant et le caméléon furent de vrais amis. Ils étaient chasseurs. Jours et nuits, ils vivaient et mangeaient ensemble. Mais un jour l’éléphant plein d’orgueil et sûr de sa grosseur, dit à son ami caméléon : « Toi, mon cher ami, tu es une sotte créature, tu exagère avec ta démarche tremblante. Tu es gourmand et tu manges comme quatre alors que tu ne déploies aucun effort pour courir et attraper les gibiers ».

Ayant attendu ces mots, le caméléon rétorqua et lui dit : cher confrère, tu oublies que c’est toi qui ne déploies aucun effort pour attraper les gibiers ? ensuite, tu oublies que moi je cours plus vite que toi qui as une corne sur le nez ? et si tu doutes, parions » !

L’éléphant trouva ces propos injurieux et lui dis : « Parier avec qui ? sotte créature, ne mets pas ma dignité en jeu et sache respecter les grands-frères. Il le giffla ».

Le caméléon lui rétorqua en ces termes : « Giffler n’est pas une solution. Appelons les gens pour assister à la course ». L’Eléphant se fâcha, proposa le jour de la course et s’en alla chez lui. Le Caméléon alla faire appel à tous ses frères. Il leur dit : « Une course est organisée entre l’Eléphant et moi, que devons-nous faire pour prouver à cet orgueilleux que nous ne sommes pas de sottes créatures comme il le pense ».

Il faut proposa un frère, que nous soyons à trois et que nous nous placions à des endroits différents, de sorte qu’il ne sache pas nous distinguer lors de la compétition (course). L’un au début, l’autre au milieu et le dernier à la fin. Ainsi dit, ainsi fait en attendant le jour de la course.

 

Le jour venu, les trois Caméléons se placèrent à des endroits convenus. L’Eléphant arriva au lieu du rendez-vous et trouva le Caméléon. Après les cérémonies d’usage, le coup d’envoi fut donné. Et ils coururent.

Arrivé à mi-chémin, le deuxième Caméléon apparut et cria : « Cher Eléphant, acceptes-tu que tu ne sais pas courir ?

L’Eléphant qui ne comprenait rien doubla la vitesse. Avant d’arriver au terminus, le troisième Caméléon sortit et cria : « ne te tues pas, je suis arrivé le premier ».

Alors l’Eléphant, très fâché, proposa de reprendre la compétition dans le sens retour. Ils le firent. L’Eléphant vécut les mêmes scènes, et avant d’atteindre le point d’arriver, le premier caméléon sortit et cria : « Je suis toujours le premier, auras (tu encore des doutes ? ».

L’Eléphant s’est tu et déclara ensuite : « Caméléon, malgré ta démarche titubante, tu cours plus vite que moi. Dorénavant, tu es auréolé du prix d’un vrai coureur du monde animal ».    

2. Etude séquentielle du conte

Comme vous pouvez le remarquer, ce point sera consacré à l’examen des différentes séquences narratives qui se sont succédé, échelonnées dans ce conte traditionnel.

Un texte littéraire ou récit est un tout organisé donc, une unité, il est constitué de segments, de petits groupements de fonctions. Ces segments sont précisément des séquences.

Selon Rouquette (1977), une séquence « est un ensemble de fonctions solidaires les unes des autres’’. Dans ce même ordre d’idées, Barthes définit la séquence comme « Une suite logique de noyaux unis entre eux par une relation de solidarité ; la séquence s’ouvre lorsque l’un de ses termes n’a point d’antécédent solidaire et elle se ferme lorsqu’un autre de ses termes n’a plus de conséquent ».

L’étude des séquences d’un texte nous aide à découper celui-ci en actions et événements pertinents qui constituent l’axe syntagmatique, plus particulièrement la narration du récit. A ce propos, les structuralistes conçoivent le récit comme une suite organisée d’actions et d’événements. Dès lors, cette analyse consiste à découper le texte en séquences pertinentes et à étudier chacune d’elles séparément. Cette étude offre à l’interprète, l’avantage de mieux saisir les grandes articulations du récit.

Après la lecture intégrale de notre conte, nous sommes parvenu à dégager cinq séquences narratives pertinentes : la rencontre de l’Eléphant et le Caméléon, l’accord pour la compétition, la consultation des caméléons, la compétition ou le duel et, enfin, l’échec de l’Eléphant. 

2.1. Rencontre entre l’éléphant et le caméléon

Dès l’ouverture du récit, le narrateur nous présente la rencontre entre l’Eléphant et le Caméléon, deux ‘’vrais amis’’, personnages centraux du récit (conte).

Cette rencontre qui, au début était amicale, s’est amerdée après quelques temps, car très vite, l’Eléphant oublie qu’ils étaient de ‘’vrais chasseurs’’, de ‘’vrais amis’’ et qu’ils mangeaient et dormaient ensemble. L’Eléphant, imbu de sa grosseur, profite de cette occasion pour se moquer de la lenteur du Caméléon. Celui-ci juge cette manière d’agir de l’Eléphant comme une véritable provocation.

Cette provocation suscite une discussion.  Les deux amis se disputent le meilleur coureur. Au début, cette discussion parut paisible, mais après quelques temps, elle se transforma en un affrontement, puisque, les deux ‘’vrais amis’’ deviennent apparemment de ‘’grands ennemis’’. Et ils négocient un duel à l’issue duquel on reconnaitrait le vrai coureur.  

2.2. L’accord pour la compétition ou le duel

Les discussions auxquelles se livrent les deux animaux finissent par occasionner une épreuve. Ils se sont mis d’accord pour se précipiter cet honneur, ce titre de meilleur coureur. S’étant ainsi échangé des paroles blessantes durant une longue période d’affrontement, les deux antagonistes se fixent le jour et l’endroit où ils pourront se retrouver pour la compétition. L’accord signé, chacun des antagonistes se retire dans son coin pour les préparatifs. 

2.3. Consultation des caméléons

Que le caméléon ait accepté le duel, cela paraît bien curieux au regard des disproportions physiques existant entre les deux animaux. L’Eléphant, sûr de sa victoire, attend de pieds fermes le jour fixé pour la compétition pour prouver sa supériorité sur le Caméléon. Le texte ne nous montre nulle part comment l’Eléphant s’y prépare pour bien affronter le Caméléon.

Mais le Caméléon tenant compte de ses faiblesses, va muser sur la sagesse et l’intelligence pour aller consulter les siens. Pourquoi cette consultation ? Le texte nous dit qu’il était question de monter des stratégies pour s’adjuger la victoire à l’issue du duel qui l’opposerait à l’éléphant. Lors de cette rencontre, ces confrères jurent bon de l’épauler en lui accordant deux autres Caméléons qui auront pour mission de se placer, l’un au milieu du parcourt et l’autre à la fin. Chacun avec instructions précises. Toutes ces dispositions furent prises pour défendre leur nature, leur race, leur personnalité qui était humiliée, menacée pour ce géant du monde animal.

2.4. Compétition ou duel

Le jour t les moments fixés pour la compétition arrivent. Les deux adversaires se présentèrent sur le champ de bataille. L’éléphant est déjà certain de la victoire. Le Caméléon, à son tour, est très conscient des capacités de ses frères pour la tâche à eux confiés.

Son appel à la solidarité est mis en exécution lorsque l’Eléphant se présente à la compétition. L’Eléphant, plein d’orgueil, laisse le Caméléon organiser la course, fixer l’itinéraire à suivre et mêmes les autres modalités. La compétition commence est dure très longtemps. 

2.5. L’échec de l’éléphant

La course a eu lieu et elle se termine par la défaite de l’Eléphant. En effet, l’Eléphant est étonné de voir son adversaire qui, apparemment, est faible, crier victoire à l’arrivée. Lui qui était sûr d’arriver pmi se retrouve toujours en retard. Il n’accepte par cette défaite. Il est moralement blessé et demande une deuxième course pour se racheter.

De nouveau, la course commence. Le deuxième tour ne modifie rien : l’Eléphant est toujours vaincu, ridiculisé, humilié. C’est le deuxième échec, un échec qui souligne l’intelligence du Caméléon qui a mis au point une stratégie telle que la victoire puisse lui revenir toujours.

 

Le résultat qui sanctionne la fin du duel est très curieux. Le Caméléon, avec sa démarche tremblante, titubante, est sorti encore vainqueur de la compétition. Sur le chemin de retour, l’Eléphant, au bout de ses forces et incapable de poursuivre la course, déclare et félicite son concurrent vainqueur et lui octroie le titre de ‘’vrai coureur’’. 

Conclusion

Dans chaque société, il y a une des inégalités sociales : on trouve des inférieurs et des supérieurs ; des responsables et des subalternes.  Malgré ses inégalités sociales, naturelles, les deux classes sont invités à vivre ensemble, à collaborer.

Dans ce conte Ghapumbu yi Lungoni, le supérieur (Eléphant) critique son ami (Caméléon) qu’il considère comme inférieur. Il s’attaque à lui, il se montre jaloux de ses dimensions, il est donc habité par l’esprit de domination, d’imposition.

Comme nous le remarquons, l’Eléphant est chargé de ses défauts qui l’amènent à combattre contre le Caméléon qu’il considère apparemment comme faible. De l’autre côté, le mépris (Caméléon) n’admet pas cette infériorité fatale, il est là pour venger sa personnalité devant l’Eléphant, il exige la compétition de laquelle il est sortie victorieux.

A partir de cette victoire, nous pouvons dire que la réussite à un problème dépend de l’intelligence, de la sagesse et non forcément de la taille, de l’âge ou du rang social.

Ce Conte Bindi nous interpelle, nous invite à une prise de conscience pour examiner notre vie en la comparent à celle des personnages de ce conte. Dans nos relations avec les autres, nous comporterons-nous comme l’Eléphant qui a connu l’humiliation ou comme le Caméléon ? A nous qui lirons ce Conte oral Bindi, il nous est recommandé de nous situer sur l’un ou l’autre personnage que nous jugeons comme modèle.

Dans notre vie quotidienne, dans notre quartier, dans notre village, à l’école, sur ce terrain de jeu avec un adversaire et les coéquipiers, dans nos relations de tous les jours avec nos semblables, avons-nous intérêt à nous comporter comme ce géant éléphant ou comme le caméléon ? Il n’y a que nous Lecteurs qui pouvons-nous identifier à tel ou tel autre personnage de ce conte Bindi. Comment dès lors devons-nous répondre à ceux qui se disent comme le Caméléon ou comme l’éléphant ? Autant des questions que nous pose le texte lu, questions auxquelles nous devons répondre chaque jour et chaque instant autant que durera notre vie.

Le Caméléon propose ainsi aux lecteurs un modèle de sagesse. Toutes les stratégies dont le Caméléon s’est servi pour vaincre l’adversaire, illustrant la sagesse de ce personnage méprisé. On dirait que l’auteur nous lance un appel : les gens les plus imposants, ne sont pas souvent les plus sages. La vertu de celui-ci, c’est l’énergie morale, c’est le courage, c’est cette disposition constante de l’âme qui porte à faire le bien et à éviter le mal et l’orgueil. La vertu est donc une bonne garantie d’honneur. Qui a permis à Caméléon de refuser et d’être trainé dans la boue, d’être humilié de tomber plus bas que terre. Cette performance était destinée à sauver sa race et non une provocation comme le considérait son rival.    

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