Boîte à outils

Encore merci à toutes et tous d'avoir fait de cette journée une réussite

150 participants 

86 communes représentées 

Conférences

Découvrez les conférences et outils concrets présentés lors de cette journée 

Questions&Réponses

Les questions ont été communiquées aux conférenciers. Leurs réponses seront publiées ici au fur et à mesure.

Retrouvez ici les réponses aux questions "trame bleue"

a. Quel est le plafond et le pourcentage d’éligibilité des postes via ce subside ?

Dès le 1er janvier 2024, la mesure 7.6 du PwDR sera remplacée par l’intervention 355 « Investissements non-productifs en zone rurale - restauration de sites en zone SEP et services écosystémiques » du Plan Stratégique wallon de la PAC (PSwPAC).

L’intervention publique est de 100% des coûts réels engagés, sauf quelques exceptions : prestations immatérielles (études techniques, etc…) plafonnées à 15%, achat de terrains  plafonné à 50% pour les propriétaires public hors SPW, construction d’abris assurant du pâturage d’entretien plafonné à 40%.

b. Est-il accessible pour toutes les communes wallonnes ?

Oui, les bénéficiaires de l’intervention 355 du PSwPAC sont les propriétaires et gestionnaires privés ou publics. Elle est donc accessible à l’ensemble des communes, qu’elles soient situées en zone rurale ou en zone urbaine.

Cependant cette intervention ne peut être attribuée que pour des projets de restauration dans des zones situées dans la Structure Écologique Principale (SEP), c’est-à-dire les zones Natura 2000, les sites protégés par la LCN (RNA, RND, …), les Sites de Grand Intérêt Biologique (SGIB), ou pour renforcer des services écosystémiques.

La reconnaissance en tant que SGIB peut se faire dans le cadre de l’arrêté de subvention. Donc l’Arrêté Ministériel est à la fois une reconnaissance de statut SGIB du site et un arrêté de subventionnement. 

c. Cela induit-il de facto que les parcelles qui bénéficient de cette aide doivent être mise sous statut de protection type « Réserve Naturelle » ou autre ?

Non, le recours à l’intervention 355 n’implique pas la mise sous statut de protection de la parcelle SAUF pour une parcelle acquise dans le cadre de ce projet de restauration. Les terrains éventuellement acquis doivent offrir les garanties d’affectation définitive à la conservation de la nature et rester propriété de l’acquéreur public pour une durée correspondant au moins à la durée de l’objectif poursuivi. 

Retrouvez plus d’infos ici.

La LCN définit différents statuts de protection des sites. Plus d’infos ici

Les démarches et procédures sont reprises dans l’Arrêté du 17 juillet 1986 qui définit l'agrément des réserves naturelles. 

Les associations naturalistes et le DNF peuvent aider les communes. 

L’activité de production de cresson n’est a priori pas compatible avec la zone naturelle du plan de secteur, ni le statut de réserve naturelle. Néanmoins, une partie des cressonnières a été maintenue sur le site comme témoin de l’activité passée, bien qu’elle ne soit plus exploitée. Pour le solde, l’évaluation du potentiel écologique de la zone a montré l’intérêt de convertir ces cressonnières en plans d’eau aux berges en pente douce, favorables à la faune et à la flore aquatique et semi-aquatique (oiseaux d’eau, oiseaux des roselières, amphibiens, macro-invertébrés…). Outre l’enlèvement du béton, des maçonneries et tuyauteries PVC, les anciennes cressonnières ont fait l’objet de terrassements et de la pose d’ouvrages hydrauliques (moines et vannes) en vue d’aménager les nouveaux plans d’eau. 

Une agriculture intensive n’est pas compatible avec la zone naturelle au plan de secteur. Les parcelles qui avant le projet étaient exploitées par des agriculteurs ont été aménagées en faveur des habitats et espèces cibles et seront à nouveau proposées en gestion aux agriculteurs concernés, par le biais d’une convention gratuite, moyennant la mise en œuvre d’un pâturage extensif ou d’une fauche tardive. Avec un accompagnement de l’asbl Natagriwal et le respect d’un plan de gestion spécifique, ces pratiques permettent la reconnaissance de la parcelle en « MAEC prairie à haute valeur biologique » et l’accès aux primes liées pour les agriculteurs. Cette méthode de travail est favorisée dans la plupart des réserves naturelles où une gestion de type « agricole » est nécessaire pour le maintien des habitats, dans une relation win-win.

La Cellule GISER est un service du SPW – Agriculture Ressources Naturelles  Environnement – Direction du développement rural. La Cellule fournit un appui aux communes pour la gestion et de prévention des risques d’inondations par ruissellement, par la réalisation d’analyses, des propositions d’aménagements et le suivi des différentes étapes de la mise en œuvre. La Cellule GISER remet des avis sur les certificats et permis d’urbanisme en zone soumise à une contrainte naturelle de ruissellement, en application du Code du Développement territorial.

https://www.giser.be/gestion-integree-sol-erosion-ruissellement 

Dans le cas présent, la cellule GISER nous a aidés à identifier les axes de ruissellement sur le site et les différentes mesures à mettre en place pour éviter les coulées boueuses et ruissellements diffus dans les zones les + sensibles, notamment par la plantation de «haies denses » et la création d’un « fossé-talus ».

La première mesure consiste à intervenir pendant la période la moins impactante pour la faune et la flore, c’est-à-dire les saisons automnale et hivernale. Ensuite, il est important de correctement baliser les zones ou éléments d’intérêt biologique à préserver de tout impact. Pour cela, il est primordial de réaliser en amont un inventaire biologique complet et d’avoir une bonne connaissance du site. Il faut également suivre de manière minutieuse le chantier en communiquant régulièrement avec l’entrepreneur et ses hommes, qu’il faut, au préalable, sensibiliser à la sensibilité du site. Les zones en bon état de conservation sont concernées par des travaux plus légers, les travaux lourds étant réservés aux zones les plus dégradées. L’établissement de l’itinéraire technique, et le choix d’un matériel assurant une bonne portance, un faible tassement du sol et permettant d’éviter de nombreux déplacements inutiles au sein du site sont également importants. Ce type de travaux comporte évidemment son lot d’impacts, mais ceux-ci sont rapidement compensés par le redéploiement de la biodiversité. 

Retrouvez ici les réponses aux questions "trame Noire"

C’est en effet une inquiétude courante de la part des citoyens. Néanmoins c’est généralement davantage une idée reçue, une peur irrationnelle, qu’une réalité. Face au manque de lumière, les humains développent un « sentiment d’insécurité » mais ça n’implique pas forcément une réelle insécurité. Les éclairages renforcent le sentiment de sécurité, mais en réalité, ça va rarement au-delà. C’est donc une peur à déconstruire mais ça peut prendre du temps. Il s’avère surtout que c’est le contrôle social qui améliore la sécurité plutôt que l’éclairage nocturne.

Une brochure sur le sujet a été développée par ASCEN et est disponible ici : Brochure_EP_et_criminalite_20220824.pdf (ascen.be)

Il faut savoir que la plupart des communes qui ont pratiqué l’extinction nocturne depuis octobre 2022 ont vérifié avec la police et le constat final est qu’il n’y a pas eu d’augmentation de cambriolages, de vols, ou d’autres formes de criminalité.

Pour l’instant, peu d’études scientifiques sont disponibles sur ce sujet récent.

Il ne faut pas oublier que l’objectif est d’éliminer les lumières inutiles, par exemple dans des zones non urbanisées et pas forcément en plein centre-ville. Là d’autres options peuvent être envisagées (dimming, etc).


Il vaut toujours mieux supprimer les points lumineux. Mais dans certains endroits, ce ne sera pas possible et donc, il faut trouver les meilleures adaptations techniques possibles. La technologie du LED est incontournable et évolue : il est possible d’avoir des lampes LED qui ont une température de couleur inférieure à 3000K, moins nocive pour la biodiversité.


En effet, les lampes LED « blanc froid » qui émettent dans des températures supérieures à 3000K ne sont pas propices à la biodiversité. Elles émettent en effet davantage de lumière bleue, connue pour être néfaste à de nombreuses espèces, car le bleu est la lumière qui caractérise le plus la lumière naturelle du jour.


Mais il existe aussi des lampes LED qui éclairent à des températures inférieures à 3000K (davantage dans des teintes jaune ou orange) et ce sont celles-là qu’il faut privilégier.


Malheureusement, beaucoup de LED avec des températures supérieures à 3000K ont été utilisées pour moderniser les systèmes d’éclairage (notamment sur les autoroutes) car elles avaient un meilleur rendement. Autant les gestionnaires de l’éclairage que les producteurs de lampes sont en train de s’adapter pour réduire progressivement leur impact sur la biodiversité.


Vous pouvez visualiser les impacts sur les différentes espèces en fonction des longueurs d’onde de la lumière à la page 8 de ce document produit par le Luxembourg - Pollution lumineuse — Portail de l'environnement - emwelt.lu - Luxembourg (public.lu)


La situation varie en fonction de chaque GRD. Par exemple, lors du passage à l’extinction nocturne, ORES en a pris le coût à sa charge, ce qui n’était pas le cas de RESA.

En ce qui concerne le retrait de points lumineux superflus le long des voiries, ces changements sont opérés gratuitement par les GRD pour autant qu’ils soient communiqués au moment du passage au LED. Pour les autres aménagements au sein de la commune, les coûts sont à la charge de la commune. C’est un investissement au départ, mais le coût sera amorti par la réduction de la facture d’électricité.

Pour rappel, pour enlever les éclairages ornementaux, les communes peuvent demander la subvention BiodiverCité.


Vous pourrez postuler en ligne, via un formulaire à compléter et soumettre. Les critères d’éligibilités sont encore en cours de validation finale mais ils seront disponibles sur la page web liée au projet (TRAMENOIRE.WALLONIE.BE).

L’appel à soumission des candidatures sera ouvert au plus tard la semaine du 20 novembre et restera ouvert jusqu’au 19 janvier 2023. Si vous estimez que le délai est encore trop court, n’hésitez pas à nous contacter directement - lwilmet@biotope-environnement.be

N’hésitez pas à déjà faire la demande à votre collège communale avant l’ouverture de la remise des candidatures.   


Voici un résumé de ce qui a été fait en fonction de chacun des GRD :

Conclusion : L’extinction nocturne continue à remporter de l’adhésion, malgré la diminution des tarifs électriques depuis 2022. La versatilité des élus communaux peut fragiliser les décisions d’extinction. Un cadre réglementaire plus clair à l’échelle régionale permettrait une meilleure gestion que le cadre normatif actuel.


Vous pouvez contacter directement votre gestionnaire de distribution pour obtenir les données cartographiques de l’ensemble des luminaires présents sur votre commune.


Retrouvez ici les réponses aux questions "trame verte"

C’est pas toujours facile d’avoir les coordonnées des agriculteurs. Nous demandons à la commune mais nous n’avons toujours pas la réponse suite au RGPD. Nous avons construit une base de données des coordonnées des agriculteurs avec les projets/interventions du GAL, avec l’aide du BCE, mais elle reste incomplète.

Nous organisons de séances d’infos pour les agriculteurs (via les agriclubs - voir question 5) afin de les sensibiliser et les former sur diverses thématiques. 


Oui voici notre exemple de convention: Cliquez ici pour télécharger le document. 


Yes we plant, subvention de la Région Wallonne, BiodiverCité


Oui, envoyez un mail à laura.garcia@jesuishesbignon.be 


Orchestré par le GAL Jesuishesbignon.be, l’ADL de Berloz-Donceel-Faimes-Geer et la Fondation Rurale de Wallonie, il s’agit d’un cycle de 4 conférences à destination des agriculteurs sur diverses thématiques agricoles, ayant lieu en janvier – février.

Le concept est simple : nous invitons les participants dès 12h30 afin de partager un sandwich lors d’un moment convivial, à 13h nous proposons une conférence, suivie d’une séance de questions/réponses et d’un petit moment de réseautage

https://jesuishesbignon.be/agriculture-durable/


Oui, mais j’aimerais le faire plus souvent. C’est très pratique car nous travaillons souvent dans les mêmes thématiques.


Oui, la cartographie est très intéressante pour identifier les points où agir d’une façon globale. Cela favorise la visualisation avec l’aide des photos aériennes. Par contre, il faut toujours combiner l'utilisation de la cartographie avec les visites de terrain pour confirmer ce que l'on voit avec l’ordinateur. 

L’utilisation de la cartographie est très utile pour une première identification et cibler les zones à visiter sur le terrain. Cela permet de gagner du temps. Les visites de terrain permettent quand à elle de valider la faisabilité (réalité du sol, accord des propriétaires, etc.).


Commencer avec des rencontres individuelles, commune par commune, pour identifier les besoins/ problématiques individuels de chaque commune. Ensuite, organiser une réunion avec toutes les communes intéressées et animer la rencontre pour veiller à donner la parole à tous les intervenants, favoriser l’écoute, et utiliser des outils de co-construction pour faire émerger des solutions qui conviennent à tous.


Retrouvez ici les réponses aux questions "Outil de diagnostic"

L’idée est de terminer le questionnaire de la trame bleue et d’envoyer les accès à l’ensemble des communes d’ici fin d'année. Chaque commune recevra donc 2 login :  un accès pour l’agent en charge de l’environnement et un accès pour l’échevin en charge de l’environnement. Un premier courrier d’information sera envoyé via la plateforme NEMO, qui sera suivi quelques jours plus tard par un mail provenant du site « La biodiversité dans ma commune » lui-même. 

Il n’est pas prévu de donner accès au Naturascope aux autres structures par contre elles ont un rôle à jouer dans la recherche de réponses à certaines questions, dans l’appropriation du rapport et dans la mise en œuvre des pistes d’actions qui seront présentées. Le rapport personnalisé renvoie d’ailleurs très souvent vers les partenaires clés des territoires pour affiner et définir les actions précises à mettre en œuvre sur le terrain.

En revanche, un accès au site « La biodiversité dans ma commune » en tant que partenaire sera fourni à certaines structures (Ecowal, Adalia, etc)

C’est une belle proposition, on va travailler dessus 😊

Le Naturascope s’appuie sur ce genre d’outils pour interroger le territoire ou pour conseiller dans les recherches à approfondir. Le Naturascope reste un outil de diagnostic, il permet de dresser des axes de travail et de faire prendre connaissance des forces et faiblesses de son territoire. Il ne s’agit en aucun cas d’un inventaire précis. 

Non il ne sera pas possible d’encoder les demandes de subside BiodiverCité via cette plateforme. Par contre les résultats du naturascope Naturascope peuvent être utilisés pour prioriser des projets à réaliser sur le territoire, les pistes d’actions et conclusion du rapport peuvent donc alimenter l’argumentaire d’une fiche projet « BiodiverCité ».

Non. L’outil se veut un outil 100% gratuit pour l’ensemble des communes de Wallonie. La Direction de la Nature et des Espaces Verts est par ailleurs à l’origine de l’initiative. En tant que service public, l’objectif est donc que cette plateforme reste gratuite.

Références et autres liens utiles

Trame verte:

Trame noire:

Faune et Flore

Animation

Ateliers et Coaching

Références et autres liens utiles

Retrouvez ici quelques documents utiles, complétments de l'atelier "Utilisation des données cartographiques"

Retrouvez ici quelques documents utiles, complétments de l'atelier "Pourquoi se lancer dans l'écopâturage"

Retrouvez ici quelques documents utiles, complétments de l'atelier "Aménagement du territoire et Biodiversité"

Comment analyser le volet biodiversité de permis d'urbanisme ?

Testez la check-list « Analyse du volet biodiversité de permis » avec votre service environnement, avec le service urbanisme, en interservices, avec votre CCATM, votre groupe nature (PCDN...). Celle-ci a pour objectif de proposer des questions pour guider l'évaluation de l'impact d'un permis (permis d’urbanisme, permis d’urbanisation…) sur la biodiversité (pas sur l’environnement au sens large). Tester la check-list sur google forms et faites-nous un retour avant le 01/03/2024 via le formulaire d'amélioration ou par email 😊 Elle sera ensuite adaptée pour faciliter son utilisation.


=>  PPT du dernier atelier et contenus complémentaires à venir prochainement 

Trophées BiodiverCité - 1ère édition

Aywaille a été récompensée pour son projet d’entretien de pelouses sèches, milieux rares situés à l’ancienne carrière de Chambralles qui abritent des espèces protégées (lézard des murailles, criquet à ailes bleues…).

Le jury a félicité la réflexion de la commune pour restaurer cet habitat exceptionnel en Wallonie et l’implication citoyenne qui accompagne ce projet depuis le début.


Liège a été primé pour son projet de restauration d’un ancien verger.

Le projet est noté comme remarquable étant donné son emplacement en bord de milieu urbain.


Waremme reçoit le trophée "Trame bleue" pour son projet de création d’une mare didactique à côté de l’école communale de Bettincourt

Ce projet est salué pour la magnifique implication des citoyens et la sensibilisation mise en place tout au long du projet. 


La journée en images 

Encore merci à toutes et tous d'avoir fait de cette journée une réussite