Que pouvons-nous-faire pour laisser une planète plus verte à nos enfants et, du même coup, participer à l’établissement d’un urbanisme plus près de la réalité de notre époque ? La solution est évidente : plus de place au transport en commun ! À Montréal, nous avons amplement le choix. Pourquoi prendre la voiture si, à la place, nous pouvons prendre le métro, le bixi ou l’autobus ?

Une planète. Nous n’en avons qu’une seule. Une petite bille bleue qui flotte dans le firmament depuis 4 milliards d’années. Si vielle, mais si fragile. Elle a traversé plusieurs épreuves, mais la main de l’homme s’y fait de plus en plus ressentir. La crise climatique sera l’évènement qui va marquer notre génération. Je dirais même plus : elle marquera notre siècle ainsi que les suivants. Nous sommes à la croisée des chemins et nous devons agir. Le sort de nos de enfants dépends de ce que nous ferons aujourd’hui. C’est pour cette raison que nous devons promouvoir, entre autres, l’utilisation du transport en commun.

Le traffic est un véritable fléau. Jusqu’à maintenant, au Québec, nous utilisons toujours la même solution pour régler ce problème : plus de routes. Or, ce qu’on s’est rendu compte, c’est que cette manière de faire ne règle le problème qu’à très court terme. Inévitablement, la création de nouvelles routes contribuera à l’étalement urbain. L’étalement urbain créera à nouveau du traffic. C’est en enlevant des voitures sur nos routes que nous pouvons véritablement désengorger les routes et prendre soin de la planète.

Utiliser le transport collectif c’est aussi une manière d’adopter un comportement et un mode de vie sain. Au lieu de stresser derrière le volant de sa voiture dans le traffic, on peut investir le temps que l’on passe dans l’autobus ou dans le métro pour se détendre en écoutant de la musique ou en faisant de la lecture. On peut aussi y être productif en nous laissant le temps de réfléchir à l’organisation de notre journée ou en révisant des notes/travaillant sur divers projets le temps du voyage.