Portfolio numérique - Enseignement du français au secondaire

Pour moi, la finalité la plus importante de l’enseignement c’est la transmission des savoirs (disciplinaires et extra-disciplinaires) afin d’outiller l’élève et d’élargir ses choix, ses possibilités, ses opportunités, ses capacités. L'idée est de transmettre un savoir qui rend libre et éclairé.

En pratique, un.e bon/ne enseignant.e c’est quelqu’un qui …

— Possède des qualités humaines d’ouverture et de bienveillance : tolérance, respect, patience, écoute, aptitudes communicationnelles, flexibilité, capacité à se remettre en question, à évoluer. Une personne authentique et sincère.

— Possède une culture, une grande connaissance/intérêt/passion pour sa discipline.

— Quelqu’un qui possède des connaissances de pédagogie, de gestion de classe.

Mon expérience

J’ai une expérience d’enseignante auprès des adultes comme tutrice de français langue seconde. J’ai été confrontée à un public assez large : âge, nationalité, milieu socio-professionnel. Cela demande beaucoup de bienveillance et d’adaptation. J’ai compris que les élèves apprennent mieux lorsqu’ils ont un enseignant qui se soucie vraiment d’eux, de leur parcours, de leurs progrès, qui les valorise et qui les encourage beaucoup.

En tant qu’élève, il était assez facile de comprendre quels étaient les enseignants qui aimaient leur métier et leur discipline, et cela rendait leur enseignement beaucoup plus motivant et intéressant.

D’après moi, je dispose des qualités ou compétences suivantes par rapport à cette profession :

— La bienveillance, la tolérance, la capacité à se remettre en question. L’attention aux autres.

— La flexibilité, la capacité à s’adapter aux autres et aux contextes.

— L’amour et la passion pour mon savoir disciplinaire : le français, la littérature, la langue.

— Volonté d’apprendre et de faire du mieux possible.

— Intérêt pour les élèves, envie de les aider et de les intéresser.

Si je devais expliciter mon choix professionnel…

j’ai choisi d’exercer la profession enseignante après avoir accepté un emploi comme tutrice en français qui m’a beaucoup plu. D’autres réflexions ont soutenu ce choix, à propos de mes aptitudes (pédagogiques, mon savoir dans ma discipline, qualités personnelles), du contexte d’un emploi en enseignement (je me suis demandé si j’allais aimer travailler dans une école, auprès des jeunes, exercer une profession parfois mal considérée et exigeante,...), de mes perspectives futures liées à cet emploi et à mon statut d’immigrante française (capacité à exercer au Québec et à l’étranger, à obtenir de l’emploi à la sortie des études).

Je me suis aussi interrogée sur mes motivations. Si je souhaite devenir enseignante, c’est par désir de transmettre des savoirs, des apprentissages liés à ma discipline, une culture : des connaissances que les élèves pourront garder avec eux, qui les rendront libres et pourront éclairer des choix et des possibilités. J’aimerais aussi transmettre des savoirs qui ne sont pas liés forcément à ma discipline : la bienveillance, l’indulgence, l’écoute, l’acceptation de l’échec, ect.