Papermaker Caliban issuu.com/caliban/docs/papermakerfrRAMIREZ

La Fleur en Papier Doré / Het Goudblommeke in Papier

Le papier et le carton viennent de l’arbe. Manipuler pour devenir déchets. Nous revisitions cette matière par le travail artisanal qui demande du temps et de l’observation.

Notre terre est indispensable et nous devons la respecter.

Retrouver la mémoire, exige un changement d’esprit qui transforme radicalement notre façon de voir et vivre la symbiose avec la nature.

Retrouver ces histoires qui faisaient de nous des hommes de partage.

Dans une perpétuelle recherche de rencontre et de dialogue. Nous vous invitons à découvrir ce qu’elles nous raconté.. cette feuille de papier. Caliban RAMIREZ 2014

Ma démarche artistique;

Depuis 2006, ma pratique artistique est par principe pluridisciplinaire et elle s’articule autour d’un processus de création souvent défini très clairement par deux axes.

1.Une approche ludique qui me permet une interaction avec le public.

2. Je fais participer plusieurs flux et créer des interactions entre les différents médiums.

Pour impliquer le public, je développe des espaces de rencontre en utilisant un ensemble d’outils méthodologiques comme le rituel, les images, les paysages sonores, les dessins, les linogravures, les interviews sonores et la vidéo.

Ici, le thème des “Archives” –donc la mémoire- est le point de départ, nous allons pouvoir travailler la matière en entrecoupant des fragments de souve- nir et ainsi mettre un story bord en route.

Je vais passer au peigne fin les archives en les sélectionnant par couches successives.

Pour pouvoir dégager une perspective qui me tient à coeur, c’est de travailler autour de l’histoire, la mythologie, les expériences de l’humain...

La création pluridisciplinaire me laisse la liberté de pouvoir distiller plus largement les recherches.

De la prise de son en passant par la photographie et la vidéo.

Ce sont souvent les mêmes moyens que j’utilise pour la réalisation de mes projets d’ordre artistiques.

Dans mes expériences d’artiste engagé, j’ai souvent mis le thème du “lien social” comme centre de mes préoccupations.

L’important c’est “la mémoire” qui peut être mise en perspective à travers cette alchimie de pouvoir combiné à travers les divers medium. Pour arriver à mes fins, je remâche et triture avec beaucoup de respect les archives, en mettant des ingrédients comme l’onirisme et de la poésie.

Les frontières nous les faisons voler via des photographies et des pistes son en proposant de nouvelles expériences participatives. Dans le but de partager avec le spectateur, nous lui transmettons nos clefs de cette aventure.

Que ce soient des originaux ou des copies d’archives de toutes sortes, ils deviennent la métaphore de la trame de ce plan mythique que sont nos souvenirs. Le lieu de la mémoire et de la lumière des passages et des flux de mouvement dans cet espace sont utilisés comme des matériaux et prennent une place importante dans l’oeuvre pour nous mettre en communion.

Il s’agit d’une expérience collective et de réveiller ces souvenirs de l’enfance. Avec un dispositif participatif que nous allons explorer par ma démarche de chercheur “chipoteur”.

Et ainsi mettre l’éclat et dégager la complicité de tous les participants et les intervenants pour nous mettre dans une alchimie de magie. À partir de ce moment, j’ai compris qu’il faut toujours “se mettre en danger”, pour être à l’écoute et au service de la création. Et pour finir, créer cette parabole avec son public.


www.rtbf.be/culture/arts/artistes/detail_un-atelier-de-fabrication-artisanale-de-papier-flora-eveno?id=10148700


Fabriquer du papier recyclé VOYAGE AU ROYAUME DU PAPIER



Introduction

Le papier (du latin papyrus) est une matière fabriquée à partir de fibres cellulosiques végétales et animales. Il se présente sous forme de feuilles minces et est considéré comme un matériau de base dans les domaines de l’écriture, du dessin, de l’impres- sion, de l’emballage et de la peinture. Il est également utilisé dans la fabrication de composants divers, comme les filtres. L’histoire du papier remonte à l’Antiquité. Le papier porteur d’un message le plus ancien connu à ce jour date de l’an 8 av. J.-C. et a été trouvé en Chine. Le processus de fabrication du papier n’a pas changé depuis cette époque. (Wikipédia)

Histoire du papier Tout commence, il y a très longtemps. L’homme a commencé par écrire sur de la pierre, puis sur du papyrus (tiges de roseau aplaties) en Egypte. En 105 après JC, un chinois, Tsaï Lun, a inventé le papier à base d’écorces de mûrier.

Le secret est resté gardé par les chinois pendant 700 ans. Mais, en 751, pendant la bataille de Samarcande (Ouzbékistan), les Arabes capturèrent certains chinois et les obligèrent à leur confier le secret de la fabrication du papier.

Ensuite, le papier s’est propagé dans le monde avec les invasions arabes. Il faut attendre 1348 pour que le papier arrive en France. La naissance de l’imprimerie en 1445 donne un nouvel usage pour le papier : les livres imprimés grâce à la machine de Gutenberg.

Au départ, le papier est fabriqué de manière artisanale une feuille par une feuille à partir de bois écrasé ou de chiffons (vieux vêtements) jusqu’à ce que Nicolas Ro- bert, un Français, invente la machine à papier qui permet de fabriquer plus de pa- pier. Il n’y a pas assez de chiffons pour fabriquer du papier, c’est pourquoi on utilise du bois et du papier usagés.

Les usages du papier :

Il y a quatre utilisations possibles pour le papier :

Les papiers et cartons d’emballages : 40%

• Les papiers à usage graphique (du texte est écrit dessus ou on peut

écrire dessus : livres, cahiers, journaux...) : 40%

Les papiers d’hygiène : mouchoirs, papier toilette, essuie-tout... : 18%

• Les papiers spéciaux : billets de banque, papiers d’identité, calque,

papier à cigarette... :2%


Fabrication du papier :

La pâte à papier est faite de fibres de cellulose et d’eau.

Les fibres de cellulose sont extraites de végétaux. Pour la pâte à papier, on utilise du bois d’éclair- cie (des arbres qu’il faut couper pour permettre aux autres de mieux se développer), des déchets de scierie ou des vieux papiers.

Le bois est râpé, broyé pour en extraire les fibres de cellulose, puis « lavé » avec des produits chimiques pour ne garder que les fibres de cellulose. Les fibres de cellulose ont la propriété de s’attacher entre elles lorsqu’il n’y a pas d’eau.

La pâte est ensuite versée sur des tapis roulants pour former les feuilles de papier. , Les feuilles sont ensuite égouttées, séchées, puis lissées. Puis le papier est découpé selon l’envie du client.

Environnement : Les usines papetières ne nuisent pas à la forêt, puisque les arbres coupés sont ceux qui sont trop petits ou malades. Les usines ne polluent pas puisque la fumée blanche qui sort des cheminées n’est que de la vapeur d’eau. Les usines sont toujours près d’un cours d’eau car elles utilisent beaucoup d’eau. Avant de rejeter l’eau qui a servi à faire du papier, l’eau passe dans une station d’épuration pour être nettoyée.

Workshop

Matériel : Forme (châssis et couverte) Grillage fin Un morceau de moustiquaire acheté dans un magasin de bricolage. Choisissez une maille la plus fine possible. Agrafes, colle thermique. Papier à recycler (journaux, manuscrits, livres,...) Eau Bassine plus grande que le format de vos formes Tissus absorbant ou feutre Une presse Un sceau Un mixeur

Fabrication de la forme :

Vous avez besoin de deux châssis nus achetés dans un maga- sin d’arts graphiques ou construit vous-même. Il faut toujours deux cadres identiques: Le châssis: on y fixe un grillage fin (ex: moustiquaire) La couverte: sert de cadre Pour commencer, prendre des châssis d’une taille approchant le format A4 (21 cm sur 29,7 cm environ). Lorsque vous maî- triserez la technique, vous passerez à des formats supérieurs. Vous pouvez également utiliser des cadres photos (c’est plus cher, car il y a le fond et le verre !). Découpez la moustiquaire au format de votre châssis en y ajoutant 5 à 6 cm (de chaque côté) selon l’épaisseur du cadre. Centrez le châssis sur la moustiquaire et repliez les bords. Blo- quez avec des agrafes. Coupez l’excédent de moustiquaire pour faire de beaux an- gles.

Préparation de la pâte : Déchiré en morceaux vos papiers à recycler. Pour débuter dans le recyclage du papier, le plus facile est d’utiliser des vieux journaux. Le papier journal va mieux boire l’eau que le papier glacé des magazines. Les faires trempés dans l’eau au moins une heure afin qu’il ramollisse. Extraire une partie et la mettre au blender, mixé avec la même portion d’eau afin d’obtenir une cellulose liquide et fluide. Remplissez la bassine d’eau et y ajouté la pâte. Versez trois ou quatre bonnes poignées de pâte direc- tement dans la bassine remplie d’eau. Toutes les deux ou trois feuilles, il faudra rajouter une poignée de pâte dans la bassine pour que la quantité reste constante. L’épaisseur de la feuille dépendra de la quantité de pâte présente dans la bassine et de la rapidité du mouvement.

Fabrication d’une feuille: Remuez la mixture. Posez la couverte sur le châssis. Tenir fermement ces deux éléments et les bras tendus Immergez les dans la bassine et ramenez doucement la forme en la maintenant horizontalement au fond de la bassine. Remontez déli- catement la forme, et sortez-la de l’eau. Attendez quelques instants que l’eau s’écoule à travers le tamis. Les fibres de cellulose restent au-dessus du tamis. La feuille prend forme ! Enlevez la couverte et recouvrez la feuille d’un morceau de tissus absorbant.

Retournez l’ensemble et posez-le sur un support. La feuille déposée sur le tissu, utilisez le châssis pour exercer une pression afin de dégorger la feuille de son eau. Soulevez délicatement le châssis sur un des cotés.

Pressage: Je vous propose de construire vous-même votre presse. Cette presse est multifonction, quelques exemples: Impression de linogravure, xylogravure, impression de gravure sur zinc ou cuivre (mais pour cela prévoir des accessoires en plus, comme de la feutrine,...), essorage de papier fraîche- ment moulé, presser des fleurs ou feuilles pour un herbier, ...

Pour réaliser cette presse «hydraulique» il vous faut :

des planches de tailles différentes •

(pour répartir la pression qu’exerce le cric et pour avoir un choix de format), un gros tasseau coupé en 5 • 4 tiges filetées, • 14 boulons et rondelles, • une plaque de métal épaisse • et un cric hydraulique ou pas • Superposez les tissus absorbants contenant les feuilles. Introduisez la pile dans la presse pour extraire un maximum d’eau.

Séchage: Ouvrir la presse Retournez le tissu absorbant avec sa feuille sur un support en bois. Attendre que le papier soit sec.

Les plus

Bibliographie «L’art et la manière de fabriquer son papier» Sophie Dawson - Fleurus idées «300 recettes pour fabriquer son papier» Mary Reimer et Heidi Reimer-Epp - Dessain et Tolra «Décors et créations papier» Elisabeth Couzins-Scott - La Margelle «L’art du papier végétal» Marie-Jeanne Lorenté - Rouergue

Les liens web http://www.museepapierpeint.ch http://www.teteamodeler.com/boiteaoutils/decouvrirlemonde/fiche138.asp http://creations-modelage.e-monsite.com http://www.sita.fr http://techno.freou.free.fr http://animation.galerie-creation.com

Ma démarche artistique Depuis 2006, ma pratique artistique est par prin- cipe pluridisciplinaire et elle s’articule autour d’un processus de création souvent défini très claire- ment par deux axes. 1.Une approche ludique qui me permet une inte- raction avec le public. 2. Je fais participer plusieurs flux et créer des inte- ractions entre les différents médiums. Pour impliquer le public, je développe des espa- ces de rencontre en utilisant un ensemble d’outils méthodologiques comme le rituel, les images, les paysages sonores, les dessins, les linogravures, les interviews sonores et la vidéo. Ici, le thème des “Archives” –donc la mémoire- est le point de départ, nous allons pouvoir travailler la matière en entrecoupant des fragments de souve- nir et ainsi mettre un story bord en route.

Je vais passer au peigne fin les archives en les sélectionnant par couches successives. Pour pou- voir dégager une perspective qui me tient à coeur, c’est de travailler autour de l’histoire, la my- thologie, les expériences de l’humain... La création pluridisciplinaire me laisse la liberté de pouvoir distiller plus largement les recher- ches. De la prise de son en passant par la photographie et la vidéo. Ce sont souvent les mêmes moyens que j’utilise pour la réalisation de mes projets d’ordre artistiques. Dans mes expériences d’artiste engagé, j’ai souvent mis le thème du “lien social” comme centre de mes préoccupations. L’important c’est “la mémoire” qui peut être mise en perspective à travers cette alchimie de pouvoir combiné à travers les divers medium. Pour arriver à mes fins, je remâche et triture avec beaucoup de respect les archives, en mettant des ingrédients comme l’onirisme et de la poésie. Les frontières nous les faisons voler via des photographies et des pistes son en proposant de nouvelles expériences participatives. Dans le but de partager avec le spectateur, nous lui transmettons nos clefs de cette aventure. Que ce soient des originaux ou des copies d’archives de toutes sortes, ils deviennent la métapho- re de la trame de ce plan mythique que sont nos souvenirs. Le lieu de la mémoire et de la lumière des passages et des flux de mouvement dans cet espace sont utilisés comme des matériaux et prennent une place importante dans l’oeuvre pour nous mettre en communion. Il s’agit d’une expérience collective et de réveiller ces souvenirs de l’enfance. Avec un dispositif participatif que nous allons explorer par ma démarche de chercheur “chipo- teur”. Et ainsi mettre l’éclat et dégager la complicité de tous les participants et les intervenants pour nous mettre dans une alchimie de magie. À partir de ce moment, j’ai compris qu’il faut toujours “se mettre en danger”, pour être à l’écoute et au service de la création. Et pour finir, créer cette parabole avec son public.