article "Le 8 mars : la journée internationale des droits des femmes"

par Alice Billia et Elina Ebreuil

Le 8 mars : La journée internationale des droits des femmes

article écrit par Alice Billia et Elina Ebreuil 

A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, N.O.U.S et PLuMe vous proposent d'en apprendre plus sur l'histoire de la journée du 8 mars, et sur les différentes façons de la célébrer, partout dans le monde !

Le 8 mars est célébrée la Journée Internationale du Droit des Femmes. A l’occasion, l’association N.O.U.S organise un projet au théâtre de Fontainebleau en partenariat avec la mairie. Au programme : des conférences, des ateliers et des animations sur le thème des femmes et de leur rapport au corps. Mais avant de plonger dans cette journée et d’en profiter à fond, un petit rappel sur son histoire…


Partie 1 : L’Histoire de la journée internationale des droits des femmes.

Le 8 mars fait partie des 87 journées introduites et/ou reconnues par l’ONU. Officielle depuis 1977, c’est un événement mondial de mobilisation et de rassemblement pour célébrer les femmes et faire le point sur leur situation. En France, la journée du 8 mars est notamment un moment de sensibilisation : les élèves des écoles, collèges et lycées rencontrent des professionnels et des personnalités du monde professionnel et associatif pour faire des ateliers et apprendre sur la condition des femmes et les inégalités entre elles et les hommes.

Car oui, si la situation des femmes s’est améliorée de nos jours, des inégalités perdurent encore : il y a 19% d’écart salarial entre les femmes et les hommes dans le monde, dans 24 pays les femmes doivent obtenir une autorisation de leur mari ou de leur tuteur légal pour travailler, les femmes assurent plus des ¾ du travail domestique non rémunéré dans le monde… (Oxfam France). Le 8 mars est non seulement une journée de sensibilisation mais aussi une journée de grèves et de protestations.

Manifestation à Melbourne le 8 mars 2019 

Mais comment la journée du 8 mars est-elle devenue celle du droit des femmes ?

La journée du 8 mars est issue des manifestations des ouvrières et des suffragettes au début du 20e siècle en Europe et aux Etats-Unis : les femmes réclamaient le droit de vote et de meilleures conditions de travail.

Les toutes premières journées dédiées aux femmes étaient nationales et avaient lieu tous les 28 février à partir de 1909 aux Etats-Unis à l’initiative du Parti Socialiste américain. Cette journée sera célébrée tous les derniers dimanches de février dans le pays, et ce jusqu’en 1913.

Deux ans après la première journée des femmes célébrée aux Etats-Unis, le 19 mars 1911 est fêtée la première journée internationale des femmes en Suisse, au Danemark, en Autriche, et en Allemagne. C’est une proposition de la journaliste et militante allemande Clara Zetkin à Copenhague lors de la 2e conférence internationale des femmes socialistes en 1910 : leur objectif était de défendre le droit de vote des femmes, leur droit de travailler, mais aussi l’arrêt des discriminations au travail.

Clara Zedkin dans les années 30 

En 1913, la Russie organise sa première journée internationale des femmes tous les derniers dimanches de février. Plusieurs pays d’Europe suivront cette initiative, soit pour défendre les droits des femmes, soit pour protester contre la Première Guerre mondiale qui approchait.

Les évènements du 23 février 1917 en Russie (correspondant au 8 mars dans le calendrier grégorien) sont aussi des moments clés dans l’histoire de la journée. Les femmes russes organisent des grèves et des manifestations féminines à Saint-Pétersbourg, manifestations qui marquent le début de la révolution russe la même année. Quatre jours plus tard, le nouveau gouvernement provisoire mis en place après l’abdication du tsar accorde le droit de vote aux femmes. La date du 8 mars sera officiellement célébrée en Union Soviétique à partir de 1921.

Manifestation des femmes russes le 23 février 1917 à Saint-Pétersbourg

La France ne fête la journée internationale des droits des femmes que depuis 1982, sous l’impulsion de la ministre déléguée aux droits des femmes de l’époque Yvette Roudy. De nombreuses manifestations et évènements ont lieu le 8 mars 1982, dont la réception à l’Elysée de 450 femmes et un discours du président de l’époque François Mitterrand durant lequel il prononce plusieurs mesures en faveur du droit des femmes.

A droite, la ministre des droits des femmes, Yvette Roudy (8 mars 1982)

Partie 2: Un état des lieux des droits de la Femme dans le monde contemporain

En Asie, la situation des droits des femmes varie selon les pays. Malgré tout, pendant de très nombreuses années, les femmes y subissent de très fortes pressions sociales comme au Japon, politiques ou encore religieuses. Encore aujourd’hui, les violences qu’elles subissent restent très présentes, et leurs voix, loin d’être toujours écoutées. 

Le cas de l’Inde : 

Si la Constitution promet l’égalité en droit sans distinction de sexes, son contenu n’est pas toujours respecté dans les faits. La pression religieuse et traditionnelle est encore très importante dans le pays: mariages arrangés et forcés, violences de toutes sortes, accès à l’éducation plus compliqué, infanticides des petites filles,... L’Inde est même classée pays le plus dangereux pour les femmes dans le monde en 2018 par la Fondation Thomson Reuters. Les traditions religieuses, le système de castes encore en place dans les faits et la grande pauvreté n’aident pas à améliorer les conditions de vie et l’avancée de leurs droits. Malgré tout, l'appropriation des mouvements féministes comme Me too dans plusieurs Etats asiatiques laissent espérer que la voix des femmes se fera de plus en plus forte dans les mois et années à venir.

Des femmes défilent à l'occasion de la journée des droits des femmes, le 8 mars 2013, à New Dehli (Inde)

En Amérique, l’état du droit des femmes varie énormément selon le pays et son régime, sa politique. Les situations en Amérique du Nord et en Amérique du Sud sont très différentes, même si l’on peut noter que les récents changements aux Etats-Unis sont davantage des reculs dans l’histoire du féminisme que des avancées. Malgré tout, le droit des femmes en Amérique évolue, notamment grâce aux avancées en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Le cas des Caraïbes : 

Selon beaucoup d’anthropologues, les femmes caribéennes seraient particulièrement exposées aux violences (physiques, psychologiques et sexuelles) qui dépendent du milieu social. Il est là aussi, comme dans beaucoup d’autres endroits dans le monde, question d’une forme de domination sur les femmes, notamment au sein de la famille. Les représentations de la femme (et de l’homme) restent très traditionnelles, avec une représentation de la femme qui possède l’autorité sur les questions concernant le foyer en tant que mère de famille et la porte sur ses épaules. La grande précarité des Caraïbes n’aide pas et maintient ces représentations. Même si de plus en plus de femmes se détachent de ce modèle, il reste très présent dans l’imaginaire populaire caribéen, ce qui est plutôt paradoxal si l’on observe l’histoire des Caraïbes où les femmes ont joué un rôle important, notamment en ce qui concerne les révoltes contre l’esclavage et la traite négrière. Malgré tout, les Caraïbes ont déjà démontré leur volonté d’avancer dans la liberté et les droits des femmes en ratifiant des accords comme la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes par exemple.

En termes de droits des femmes, l’Océanie a une place particulière, la Nouvelle-Zélande (1893 pour le droit de vote et 1919 pour l’éligibilité) et l’Australie (1902 pour les femmes blanches) faisant parties des premiers pays du monde à donner le droit de vote aux femmes et à les rendre éligibles lors d’élections politiques. Encore aujourd'hui, les femmes ont une place importante dans la sphère politique et sociale océanienne.

Le cas de l’Australie : 

Comme dit précédemment, l’Australie fait partie des premiers États à avoir donné le droit de vote aux femmes en 1902. Néanmoins, ce droit incluait uniquement les femmes blanches, en excluant les femmes (et hommes) aborigènes. En Australie, le féminisme s’est exprimé tôt dans la sphère publique, plus tôt qu’en Europe. Malgré tout, les droits des aborigènes ont longtemps été négligés et ces populations ont dûes faire face à la pauvreté,  un racisme et des discriminations importantes qui n’ont toujours pas disparu aujourd’hui. La mémoire de la colonisation et de sa violence laissent un climat tendu entre les populations aborigènes et des autorités qui ne leur ressemblent pas toujours. Outre la situation des tribus, et donc des femmes aborigènes, les violences domestiques et/ou conjugales restent très présentes dans le pays, aggravées par la crise de la COVID-19. En 2021, une femme était tuée par son mari tous les neufs jours. Pour aider les victimes de violences à se défaire de leur situation, le gouvernement australien a mis en place des fonds afin de mobiliser une aide pour ces femmes et ces hommes ainsi que la construction de refuge pour les aider à s’émanciper. Si certaines figures féministes saluent l’initiative, elles ajoutent néanmoins que ce n’est pas s’attaquer aux racines du problème.

Record du nombre de femmes au gouvernement australien en 2013

Les violences basées sur le genre touchent tout particulièrement les Africaines : 65% des femmes en Afrique centrale et 40% des femmes en Afrique de l’Ouest disent avoir subi des violences (OMS). L’Afrique est la région du monde où les femmes ont le plus de risques de mourir sous les coups d’un partenaire intime ou d’un membre de leur famille (ONU Femmes). Les brutalités envers les femmes sont non seulement physiques mais aussi psychologiques, sexuelles et économiques : mariages forcés et/ou précoces, violences conjugales et/ou sexuelles, mutilations génitales, confiscation de ressources économiques, grossesses multiples…etc. Selon l’ONU, l’Afrique constitue la « violation des droits humains la plus répandue mais la moins visible au monde ».

Deux femmes pleurent lors d'une manifestation contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique du sud (2019)

L’Afrique du Sud a la réputation d’être le pays le plus dangereux pour les femmes avec un des plus hauts taux de violence au monde : chaque heure en moyenne 3 femmes y meurent sous les coups de leurs conjoints (ONU Femmes), le taux de féminicide y est 5 fois plus élevé que la moyenne mondiale et on recense environ 100 viols par jour. La violence se concentre surtout dans les townships en périphérie des grandes villes. Malgré la fin de l’apartheid il y a 28 ans maintenant, les conditions de vie pour les populations noires dans ces ghettos sont toujours aussi terribles : les femmes vivent dans l’extrême pauvreté et violence, souvent encore dans des hostels (invention de l’ancien régime raciste blanc pour avoir une réserve de main d’œuvre noire). Car oui, les inégalités envers les femmes noires persistent toujours en Afrique du Sud. Elles sont non seulement beaucoup plus sujettes aux violences et discriminations, mais également désavantagées dans la vie quotidienne : le taux de chômage s’élève pour elles à 41,5% tandis que les femmes blanches ne sont qu’à 9,9%.

L’Afrique du Sud n’est pas le seul pays à posséder des chiffres aussi négatifs en matière de respect du droit des femmes. La Guinée en est aussi un bon exemple. Si « guinée » signifie « femme » dans la langue nationale soussou, le pays porte mal son nom : il possède le 2e taux d’excision le plus élevé au monde (96%. La Somalie tient la première place avec un pourcentage avoisinant les 100) et le taux le plus élevé de mariages précoces en Afrique de l’Ouest. 85% des Guinéennes disent avoir subi des violences conjugales et 77% d’entre elles des violences dans leur milieu scolaire (dont 30% de violences sexuelles, la majorité des victimes ayant moins de 12 ans). La société patriarcale guinéenne fait que les femmes subissent des violences de toutes sortes, et ce tout au long de leur vie.

Le cas du Mali :

Le Mali est aussi un des pays qui illustre bien la situation catastrophique des femmes en Afrique. Elles y sont souvent déscolarisées, victimes d’abus d’exploitation, de mariages forcés, d’absence de ressources financières, d’assassinats…etc. En Afrique, la majorité des femmes travaillent dans des conditions précaires et sont mal payées. La population malienne dépend beaucoup du travail domestique non-rémunéré des femmes et des filles, faisant des femmes les principales actrices de la production agricole alors que les hommes possèdent des capacités de production plus grandes. La violence est très répandue au Mali et les femmes n’ont souvent pas accès à la justice du fait de la pression sociale ou de l’ignorance de leurs droits, comme dans beaucoup de pays d’Afrique où la condition féminine est critique.

Camp de M’Berra qui accueille des réfugiées victimes de violences de la part de djihadistes, des forces maliennes et du groupe Wagner

Quels sont les moyens mis en place pour remédier à cette situation ?

Aujourd’hui, la plupart des pays africains ont ratifié des traités internationaux garantissant les droits des femmes tels que la Convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations faites à l’égard des femmes ou le Protocole sur les droits des femmes en Afrique. Mais bien souvent ces Etats ne remplissent pas leurs engagements. La prééminence du droit coutumier, notamment dans les zones rurales, fait que les législations internationales sont presque inapplicables : en Guinée, la polygamie a été interdite en 1968 mais n’a pourtant jamais cessé d’exister (elle a d’ailleurs été rétablie en 2019).

Au niveau national, ces Etats mettent en place des politiques contre les violences basées sur le genre : numéros verts, création de ministère de la femme, programmes d’autonomisation financière…etc. Mais encore une fois ces politiques ne sont que très peu efficaces. Ces dernières années, l’émergence de valeurs ultraconservatrices en Afrique empêchent le combat pour l’amélioration de la situation des femmes : les religieux, les aînées attachées à leur convictions et persuadées que l’excision est nécessaire, l’intériorisation de stéréotypes sexistes par les femmes elles-mêmes…etc. 

Face à l’inefficacité des institutions, les femmes africaines se mobilisent. En Afrique du Sud, le mouvement Young Women for Life créé en 2019 et soutenu par ONU Femmes permet aux femmes et filles sud-africaines de s’autonomiser face aux difficultés et discriminations. Au sein de groupes locaux et de cellules de quartier, les membres échangent sur le VIH, le chômage, les violences basées sur le genre, les relations sexuelles transactionnelles…etc. Elles aident aussi les victimes de violences et œuvrent pour améliorer leur accès à la justice.

Les ONG et institutions étant perçues comme éloignées de la réalité, de nouveaux acteurs émergent : les fiosron au Togo sont des épouses d’hommes puissants et de chefs qui sont au service des femmes victimes de la société patriarcale et machistes. Elles usent de leur influence auprès de leurs maris pour améliorer la condition des femmes. Si la religion est souvent synonyme de discrimination, certains chefs religieux et autorités traditionnelles s’engagent pour la protection des femmes africaines : au Sénégal, les imams sont impliqués dans la prévention des violences faites aux femmes depuis 1995 via le Réseau Imam et Population.

Le 8 Mars est ainsi une journée de célébration des droits des femmes, obtenus au fil du temps, mais également un moment de mobilisation contre les discriminations et les inégalités que les femmes du monde entier subissent toujours…


Merci beaucoup à PLuMe et à Salomé Packo, sa responsable, pour avoir travaillé avec N.O.U.S, et surtout merci et bravo à Alice Billia et Elina Ebreuil, les autrices de cet article !


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Nos Sources :

Textes

https://www.education.gouv.fr/journee-internationale-des-droits-des-femmes-11900

https://www.vie-publique.fr/questions-reponses/273605-droits-des-femmes-cinq-questions-sur-la-journee-du-8-mars

https://www.oxfamfrance.org/inegalites-femmes-hommes/chiffres-cles-pour-mieux-comprendre-les-inegalites-entre-les-hommes-et-les-femmes-dans-le-monde/

https://www.un.org/fr/observances/womens-day/background

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2018-06-27/les-10-pays-les-plus-dangereux-pour-les-femmes-718a0f3b-3b29-45fc-b245-bd5ed3d2d121 

https://www.ritimo.org/La-place-des-femmes-en-Inde#:~:text=Selon%20le%20droit%20constitutionnel%2C%20les,dans%20son%20article%2015%2D1

https://redtac.org/asiedusudest/2017/02/28/lasie-du-sud-est-et-les-droits-des-femmes/

https://www.radiofrance.fr/franceinter/ces-pays-dans-le-monde-ou-les-droits-des-femmes-regressent-2349493

https://www.unwomen.org/fr/where-we-are/americas-and-the-caribbean 

https://la1ere.francetvinfo.fr/8-mars-aux-antilles-femmes-sont-particulierement-exposees-violence-stephanie-mulot-anthropologue-guadeloupe-567029.html

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/8-mars-histoire-lutte-feministe-martinique-808223.html

https://www.cnews.fr/monde/2021-10-19/violences-conjugales-laustralie-verse-de-largent-aux-victimes-pour-les-aider

https://www.amnesty.org/fr/location/asia-and-the-pacific/south-east-asia-and-the-pacific/australia/report-australia/

https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2012-3-page-127.htm

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/10/28/droits-des-femmes-en-afrique-des-luttes-d-un-nouveau-genre_6147766_3212.html#:~:text=Etre%20une%20femme%20en%20Afrique,ONU%20Femmes%20publi%C3%A9e%20en%202019

https://www.unwomen.org/fr/where-we-are/africa

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/04/14/pour-les-femmes-en-afrique-le-pouvoir-de-dire-non-reste-a-conquerir_6076754_3212.html

https://information.tv5monde.com/terriennes/afrique-du-sud-des-milliers-de-recluses-dans-les-foyers-pour-femmes-des-townships-445721

https://www.unwomen.org/fr/nouvelles/reportage/2022/10/en-afrique-du-sud-les-filles-unissent-leurs-forces-pour-surmonter-ladversite-et-mener-le-changement

https://www.lepoint.fr/afrique/tierno-monenembo-un-enfer-pour-les-guineennes-08-01-2023-2504072_3826.php

https://news.un.org/fr/audio/2021/10/1106282

https://africa.unwomen.org/fr/where-we-are/west-and-central-africa/mali

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/10/29/elles-leur-mettent-la-puce-a-l-oreille-au-togo-les-epouses-de-chefs-font-avancer-la-cause-des-femmes_6147838_3212.html

https://gazettedesfemmes.ca/19210/en-australie-menace-sur-les-aborigenes/

Images

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/en-images-de-baghdad-a-paris-tour-du-monde-de-la-mobilisation-pour-la-journee-internationale-des-droits-des-femmes_3224279.html

https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/03/19/je-veux-me-battre-partout-ou-il-y-a-de-la-vie-clara-zetkin-une-feministe-pour-aujourd-hui_6073727_3260.html

https://www.force-ouvriere.fr/aux-origines-du-8-mars-les-luttes-feministes-et-ouvrieres

https://www.elle.fr/Societe/L-actu-en-images/70-ans-de-combats-pour-les-femmes/8-mars-1982

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/dit-on-journee-de-la-femme-ou-journee-des-droits-des-femmes_276517.html

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/8-mars-histoire-lutte-feministe-martinique-808223.html

https://www.aufeminin.com/societe/australie-record-du-nombre-de-femmes-au-gouvernement-s75266.html

https://www.bbc.com/afrique/region-49691954

https://www.humanite.fr/monde/mali/mali-sept-soldats-sont-entres-chez-moi-pour-me-violer-le-rapport-choc-de-la-fidh-772311