Journal d’un homo habilis
Un livre numérique de Mio Labs Préhistoire
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Chapitre 1
Cette histoire se déroule il y a 1,9 millions d'années. Elle raconte l'aventure d'un groupe d'hommes antiques : les homo habilis.
Nous sommes en Afrique de l'Est, plus précisemment dans le lieu qui deviendra plus tard le Kenya. Un petit groupe d'homo habilis s'était installé à quelques centaines de mètres de la rive Est de l'immense lac Turkana. Ils vivaient dans de petits tipis primitifs, créés à partir de feuilles diverses et de bois. Ce campement de fortune abritait seulement un petit groupe de 6 homo habilis. L'un deux, dont on a décidé que son nom serait Kenyo, était parti chercher de la nourriture. Kenyo et son groupes avaient réussi à tailler quelques galets, mais la technique de taille connue à cette époque ne permettait pas de créer des outils suffisament puissants pour pouvoir chasser des animaux. Leur solution était donc de récuperer de la viande sur des cadavres déja chassés par d'autres prédateurs. Parfois, la viande manquait et les cadavres étaient introuvables. Ces jours là, le petit groupe était forcé de manger des fruits qu'ils avaient ramassé auparavant. Mais aujourd'hui, la recherche s'annonçait concluante : Kenyo avait trouvé un crocodile mort, non loin des rives du lac voisin à leur campement.
Chapitre 2
Alors que Kenyo tentait de s'approcher du corps du crocodile, il lui sembla que celui ci avait bougé d'un ou deux centimètres. Sans se soucier du danger, Kenyo progressa vers la bête inanimée. Soudain, alors qu'il devait se trouver à deux mètres de l'animal, un autre crocodile surgit. Dans la panique, Kenyo lui jeta des galets qu'il avait ramassé sur le chemin. Etrangement, cela suffit à repousser le prédateur et Kenyo pu repartir au campement avec la denrée rare qu'il était parti chercher. Quand il fut arrivé à l'entrée de son abris, les autres homo habilis du camp se précipitèrent vers lui pour contempler la récolte du jour. Un crocodile, c'était exeptionnel pour eux qui étaient habitués à de la viande en quantité minime. Alors, n'en pouvant plus d'attendre, ils entamèrent leur repas. Toute cette routine était la même chaque jour, à la seule différence que les habitants du campement se relayaient pour aller chercher les repas. C'était une vie monotone, sans trop d'intêret. Mais aucun des six habitants ne pouvait se douter que leur vie si calme serait bientot perturbée.