poésie, Mathis Lafontaine

  I. La douleur Blanche

Je sens ce vent si doux, qui est glacial,

Il m’entoure, me touche, me congèle.

J’avance doucement dans cette épaisse neige

Qui enfonce mes pieds frêles, à chaque passage ;

Laissant mon pantalon plein de lotion,

Et laisser le froid, prendre possession,

De mes jambes, et de mes pieds.

J’avance, sans itinéraire,

J’ai faim, mais en cette saison,

Il n’y a plus une feuille sur les arbres !

Il n’y a plus un fruit sur les buissons !

Juste cette neige qui déploie son manteau,

Laissant derrière un paysage de sanglots,

Aux mains du froid sans pitié.

Le froid, m'empêche d’avancer.

-Suis-je mort? Je faillis tomber,

Mes jambes ne peuvent me porter,

La fatigue m’a capturé.

Je ne peux tenir plus longtemps,

Que le destin ne soit affligeant,

après l’épreuve endurée.

                                               Mathis Lafontaine - 24 septembre 2022