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La Divinité de Jesus 

La Bible affirme que Dieu n’est pas un homme

La Bible dit :

Nombres 23:19  « Dieu n’est pas homme… »

Osée 11:9   « ...Moi, je suis Dieu, je ne suis pas un homme... »

À plusieurs reprises, dans la Bible, on parle de Jésus en tant qu’homme :

Jean 8:40   «  …vous cherchez à me faire mourir, moi, un homme qui vous ai dit la vérité…  »

Actes 2:22    « Vous le savez tous: Jésus de Nazareth, cet homme dont Dieu vous a montré qu’il l’approuvait en accomplissant, par son moyen, au milieu de vous des miracles, des signes et des actes extraordinaires… »

Actes 17:31    « Il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela. »

1.     Timothée 2:5    « …un homme: Jésus-Christ. »

Dieu n’est pas un homme, mais Jésus (que la paix soit sur lui) était un homme.  Par conséquent, Jésus n’était pas Dieu.

2.     La Bible affirme que Dieu n’est pas le fils de l’homme

Nombres 23:19    « Dieu n’est point homme pour mentir, ni fils d’homme pour se repentir. »

La Bible fait souvent référence à Jésus en tant que « fils de l’homme » :

Matthieu 12:40     « …ainsi le Fils de l’homme… »

Matthieu 16:27     « Le Fils de l’homme viendra dans la gloire … »

Matthieu 16:28     « …avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir en son règne. »

Marc 2:10     « …afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a… »

Jean 5:27     « Et parce qu’il est le *Fils de l’homme… »

Dans les Écritures hébraïques, l’expression « fils de l’homme » est aussi utilisée à plusieurs reprises en référence à différentes personnes (Job 25:6; Psaumes 80:17; 144:3; Ézékiel 2:1; 2:3; 2:6; 2:8; 3:1; 3:3; 3:4; 3:10; 3:17; 3:25).

Évidemment, Dieu ne se serait pas contredit en affirmant, d’un côté, qu’Il n’est pas le fils d’un homme et, d’un autre côté, qu’Il est le « fils de l’homme ».  Dieu n’est jamais l’auteur de contradictions.  Il faut donc comprendre que des personnes, incluant Jésus, sont appelées « fils de l’homme » justement pour les distinguer de Dieu, qui n’est pas le fils d’un homme (selon ce qu’affirme la Bible elle-même).

3.     La Bible affirme que Jésus a nié être Dieu

Luc 18:19     « Alors un notable lui demanda: « Bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle? »  « Pourquoi m’appelles-tu bon? lui répondit Jésus. Personne n’est bon, sinon Dieu seul. »

Matthieu 19:17 Et il ajouta : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon?  Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. »

Jésus n’a jamais enseigné aux gens qu’il était Dieu.  S’il avait dit cela, il aurait alors loué l’homme qui l’interrogeait.  Mais il lui a plutôt reproché les termes qu’il avait utilisé, niant être bon et, ce faisant – et dans le contexte – niant être Dieu.

4.     La Bible affirme que Dieu est plus grand que Jésus

Jean 14:28     « …mon Père est plus grand que moi. »

Jean 10:29     « Mon Père (…) est plus grand que tous. »

Jésus ne peut être Dieu si Dieu est plus grand que lui.  La croyance chrétienne selon laquelle le Père et le Fils seraient sur un même pied d’égalité est clairement contredite par les paroles mêmes de Jésus.

5.     Jésus n’a jamais demandé à ses disciples de l’adorer ou d’adorer le Saint-Esprit; il ne leur a demandé que d’adorer Dieu, et Dieu seul

Luc 11:2     « Quand vous priez, dites: Notre Père.... »

Jean 16:23     « …vous ne me poserez plus aucune question. Oui, vraiment, je vous l’assure: tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera. »

Jean 4:23     « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. »

Si Jésus était Dieu, il aurait demandé à être lui-même adoré.  Mais il  ne l’a pas fait, et il a demandé aux gens d’adorer Dieu.  Par conséquent, Jésus n’était pas Dieu.

6.     La Bible affirme que Jésus reconnaissait, priait et adorait le seul véritable Dieu

Jésus priait Dieu en utilisant les paroles suivantes :

Jean 17:3     « Or, la vie éternelle consiste à te connaître, toi le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé: Jésus-Christ. »

Jésus priait Dieu toute la nuit :

Luc 6:12     « …il passa toute la nuit à prier Dieu. »

…parce que :

Matthieu 20:28:     « Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir… »

Comment Jésus priait-il?

Matthieu 26:39     « …il se jeta le visage contre terre, priant et disant: Mon Père… »

Même Paul a dit :

Hébreux 5:7    « Ainsi, au cours de sa vie sur terre, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé, à cause de sa soumission à Dieu. »

Qui Jésus priait-il donc lorsqu’il tombait prosterné et poussait de grands cris, le visage en larmes?  Se priait-il lui-même?  Se suppliait-il lui-même de se sauver de la mort?  Aucune personne, saine d’esprit ou même dérangée, n’adresse ses prières à elle-même!  Jésus ne pouvait donc adresser ses prières qu’au seul véritable Dieu, à Celui qui l’avait envoyé et dont il était le serviteur.  Peut-il y avoir une preuve plus claire que Jésus n’était pas Dieu?

Le Coran confirme que Jésus appelait les gens à n’adorer que Dieu exclusivement :

« Certes, Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur; alors adorez-Le.  Voilà le droit chemin. »  (Coran 3:51)

 La Bible affirme que les disciples ne croyaient pas que Jésus était Dieu

Les Actes des Apôtres, dans la Bible, relatent en détail les activités des disciples sur une période de trente ans après le départ de Jésus (que la paix soit sur lui), qui a été élevé au ciel.  Durant cette période, ils n’ont jamais fait référence à Jésus comme à un Dieu.  On peut citer comme exemple la fois où Pierre s’est levé, avec les onze disciples, et s’est adressé ainsi à la foule :

Actes 2:22    « Écoutez bien, Israélites, ce que j’ai à vous dire. Vous le savez tous: Jésus de Nazareth, cet homme dont Dieu vous a montré qu’il l’approuvait en accomplissant, par son moyen, au milieu de vous des miracles, des signes et des actes extraordinaires… »

Il est clair que pour Pierre, Jésus était un serviteur de Dieu (Matthieu 12:18) :

Actes 3:13     « Le Dieu d’Abraham, d’lsaac et de Jacob, le Dieu de nos pères a glorifié son serviteur Jésus. »

Actes 3:26     « Dieu a ressuscité son serviteur… »

Actes 5:29-30    « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes!  Le Dieu de nos ancêtres a ressuscité ce Jésus... »

Les disciples adressaient leurs prières à Dieu, tel que Jésus le leur avait enseigné (Luc 11:2), et ils considéraient ce dernier comme un serviteur de Dieu :

Actes 4:24 « ...tous, unanimes, se mirent à prier Dieu, disant: « Maître, c’est toi qui as créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve. »

Actes 4:27   « ...Ton saint serviteur Jésus, que tu as oint. »

Actes 4:30     « …de Ton saint serviteur Jésus. »

C’est exactement ce que le Coran dit au sujet de Jésus :

Coran 19: 30    « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. »

8.     La Bible affirme que Jésus était le serviteur de Dieu, Son élu et bien-aimé

Matthieu 12:18   «  Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir. »

Puisque Jésus était le serviteur de Dieu, il ne pouvait être Dieu Lui-même.

9.     La Bible affirme que Jésus ne pouvait rien faire de sa propre initiative

Jean 5:19      «  le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative; il agit seulement d’après ce qu’il voit faire au Père. »

Jean 5:30   «  Pour moi, je ne peux rien faire de mon propre chef. »

Jésus ne se considérait pas comme égal à Dieu; il niait pouvoir faire les choses de son propre chef.

10.   La Bible affirme que Dieu a accompli des miracles par l’intermédiaire de Jésus, et que Jésus était limité dans son pouvoir

Matthieu 9:8      « En voyant cela, les foules furent saisies de frayeur et rendirent gloire à Dieu qui avait donné aux hommes un si grand pouvoir. »

Actes 2:22      « … cet homme dont Dieu vous a montré qu’il l’approuvait en accomplissant, par son moyen, au milieu de vous des miracles, des signes et des actes extraordinaires. »

Actes 10:38      « Celui-ci a parcouru le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable, car Dieu était avec lui. »

Si Jésus avait été Dieu, la Bible aurait simplement affirmé que Jésus avait lui-même accompli ces miracles, sans même mentionner Dieu.  Mais le fait que l’intervention de Dieu ait été nécessaire pour réaliser ces miracles démontre clairement que Dieu était infiniment plus grand que Jésus.

Jésus était limité dans l’accomplissement de miracles.  Une fois, il tenta de guérir un aveugle, mais ne réussit pas à la première tentative; une seconde tentative fut donc nécessaire (Matthieu 8:22-26).  Une autre fois, une femme fut guérie d’une hémorragie.  Elle était venue derrière lui, avait touché son vêtement et avait été immédiatement guérie.  Mais Jésus ignorait qui l’avait touché par derrière :

Marc 5:30      « Aussitôt Jésus eut conscience qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule et demanda: «Qui a touché mes vêtements? »

Marc 6:5      « Il ne put accomplir là aucun miracle, sinon pour quelques malades à qui il imposa les mains et qu’il guérit. »

Il est évident qu’une personne dont les pouvoirs sont aussi limités ne peut être Dieu.  Le pouvoir nécessaire à l’accomplissement de miracles ne se trouvait pas en Jésus lui-même.

11.   La Bible affirme que lorsqu’il était faible, des anges venaient fortifier Jésus; pourtant, Dieu n’a jamais besoin d’être fortifié

Luc 22:43      « Un ange venu du ciel lui apparut et le fortifia. »

Marc 1:13     « Et il fut là au désert quarante jours, étant tenté par Satan; et il était avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient. »

Ce sont les hommes qui ont parfois besoin d’être fortifiés.  Dieu n’en a jamais besoin parce qu’Il est le Tout-Puissant.  Si Jésus avait besoin d’être fortifié, c’est donc qu’il n’était pas Dieu.

12.   La Bible affirme que Jésus souhaitait voir se réaliser la volonté de Dieu et non la sienne

Luc 22:42:     « …que Ta volonté soit faite, et non la mienne. »

Jean 5:30       «  …je ne cherche pas à réaliser mes propres désirs, mais à faire la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

Jean 6:38     « Car si je suis descendu du ciel, ce n’est pas pour faire ce qui me plaît, mais pour accomplir la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

Des trois membres de la prétendue trinité, y en a-t-il qui sont soumis à un autre et qui ne lui sont donc pas égaux?  Bien qu’ils aient des volontés différentes (« je ne cherche pas à réaliser mes propres désirs »), obéissent-ils spontanément aux commandements des deux autres (« la volonté de Celui qui m’a envoyé »)?  Jésus admet soumettre sa volonté à celle de Dieu; pourtant, selon la doctrine trinitaire, ils devraient tous avoir la même volonté…  Dans une trinité, un des membres devrait-il devoir renoncer à sa propre volonté en faveur de celle d’un autre membre?  Ne devraient-ils pas plutôt posséder tous la même volonté?

13.   La Bible affirme que Jésus considérait le témoignage de Dieu comme distinct du sien

Jésus considère que lui-même et Dieu sont deux entités et non une seule :

Jean 8:18:     « Eh bien, moi, je suis mon propre témoin; et le Père qui m’a envoyé me rend aussi témoignage. »

Jean 14:1     « Que votre cœur ne se trouble point; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. »

Si Jésus avait été Dieu, il n’aurait pas considéré le témoignage de Dieu comme distinct du sien.

 La Bible affirme que Jésus était subordonné à Dieu

1 Corinthiens 11:3     « Je voudrais cependant attirer votre attention sur un point: le Christ est le chef de tout homme, l’homme est le chef de la femme, le chef du Christ, c’est Dieu. »

1 Corinthiens 15:28    « Et lorsque tout se trouvera ainsi amené sous l’autorité du Christ, alors le Fils lui-même se placera sous l’autorité de celui qui lui a tout soumis. Ainsi Dieu sera tout en tous. »

Puisque Jésus était subordonné à Dieu, il ne pouvait être Dieu.

15.   La Bible affirme que Jésus a grandi en sagesse et en savoir, mais Dieu est le Sage et Il n’a nul besoin d’apprendre

Jésus grandissait en sagesse, mais Dieu est le Sage :

Psaumes 147:5     « Notre Seigneur est grand, son pouvoir est immense, sa science est infinie. »

Luc 2:52:    « Jésus grandissait et progressait en sagesse. »

Dieu n’a nul besoin d’apprendre, mais Jésus, lui, apprenait :

Hébreux 5:8     « Bien qu’étant fils, il a appris l’obéissance… »

16.   La Bible affirme que Jésus n’avait qu’un savoir limité, mais le savoir de Dieu est infini

Marc 13:32     « Quant au jour ou à l’heure, personne ne sait quand cela se produira, ni les anges du ciel, ni même le Fils; seul, le Père le sait. »

Puisque Jésus (que la paix soit sur lui) ne savait pas, il n’était donc pas omniscient.  Par conséquent, il ne pouvait être ce Dieu dont le savoir embrasse tout.

17.   La Bible affirme que Jésus a été tenté, mais Dieu ne peut être tenté

Hébreux 4:15     « … il a été tenté en tous points comme nous le sommes… »

Jacques 1:13    « Car Dieu ne peut pas être tenté par le mal… »

Since God can not be tempted, but Jesus was, therefore, Jesus was not God.

Comme Dieu ne peut être tenté, mais que Jésus l’a été, Jésus n’était donc pas Dieu.

18.   La Bible affirme que les enseignements de Jésus provenaient de Dieu et non de Jésus lui-même

Jean 7:16    « Jésus leur répondit: « Rien de ce que j’enseigne ne vient de moi. J’ai tout reçu de Celui qui m’a envoyé. »

Jésus n’aurait pu dire cela s’il avait été Dieu.

19.   La Bible affirme que Jésus a goûté à la mort, mais Dieu ne peut mourir

La Bible enseigne que Jésus a goûté à la mort.  Mais Dieu ne peut mourir.  Romains 1:23 et d’autres versets affirment que Dieu est immortel.  Le terme « immortel » est un terme qui ne peut s’appliquer qu’à Dieu.

20.   La Bible affirme que la vie de Jésus dépendait de Dieu

Jean 6:57    « Le Père qui est vivant m’a envoyé, et c’est lui qui me fait vivre. »

Jésus ne pouvait être Dieu puisque sa propre existence dépendait de Dieu.

21.   La Bible affirme que les pouvoirs de Jésus lui avaient été donnés

Matthieu 28:18    « Tout pouvoir m’a été donné… »

Dieu est Tout-Puissant; personne ne donne à Dieu Ses pouvoirs.  Si c’était le cas, Il ne serait pas Dieu parce qu’Il serait faible.  Par conséquent, Jésus ne pouvait être Dieu.

22.   La Bible affirme que Dieu enseignait à Jésus et lui donnait des ordres

Jean 8:28    « …je parle selon ce que le Père m’a enseigné. »

Jean 12:49    « Le Père, qui m’a envoyé, m’a ordonné lui-même ce que je dois dire et enseigner. »

Jean 15:10    « … j’ai obéi aux commandements de mon Père. »

Nul ne peut prétendre enseigner à Dieu; autrement, Dieu ne serait pas l’Omniscient.  Comme Dieu a enseigné à Jésus et lui a donné des ordres, Jésus ne pouvait être Dieu.  L’enseignant et l’étudiant, le commandant et le subalterne ne sont pas sur le même pied d’égalité.

23.   La Bible affirme que Dieu a fait de Jésus un « seigneur »

Actes 2:36    « Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus… »

Le terme « seigneur » est utilisé dans plusieurs contextes, dans la Bible, et d’autres que Dieu et Jésus sont appelés « seigneurs ».  Par exemple :

1) les propriétaires terriens (Matthieu 20:8)

2) les chefs de foyers (Marc 13:35)

3) ceux qui possèdent des esclaves (Matthieu 10:24)

4) les maris (1 Pierre 3:6)

5) un fils qui appelle son père « seigneur » (Matthieu 21:30)

6) l’empereur romain que certains appelaient « seigneur » (Actes 25:26)

7) les autorités romaines (Matthieu 27:63)

« Seigneur », dans ces contextes, n’est pas un terme équivalent à « Dieu ».  Il s’agit plutôt, ici, d’un titre masculin de respect et de noblesse utilisé à plusieurs reprises dans la Bible.  Si Jésus avait été Dieu, cela n’aurait aucun sens de dire que Dieu a fait de lui un seigneur.

24.   La Bible affirme que Jésus était au-dessous des anges

Hébreux 2:9    « Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus… »

Dieu, le Créateur des anges, ne peut être au-dessous de Sa propre création.  Jésus, pourtant, l’était.  Par conséquent, il ne pouvait être Dieu.

25.   La Bible affirme que Jésus appelait parfois le Père « mon Dieu »

Matthieu 27:46    « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? »

Jean 20:17    « Je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu. »

Jésus lui-même ne se considérait pas comme Dieu.  Le Dieu de Jésus est le même que le nôtre.

26.   La Bible affirme que Dieu ne peut être vu, mais Jésus était parfaitement visible

Jean 1:18    « Personne n’a jamais vu Dieu. »

La Bible affirme à deux reprises que Jésus a clairement nié être Dieu

Selon la Bible, les juifs ont confronté Jésus à deux reprises en l’accusant de se faire passer pour Dieu ou de prétendre être égal à Dieu.  Si Jésus (que la paix soit sur lui) avait vraiment prétendu être Dieu, il aurait certainement été confronté bien plus souvent à ce sujet.  Car dans les deux cas où on l’a accusé de prétendre à la divinité, il a vivement nié ce dont on l’accusait.  Lorsqu’on l’a accusé de se prétendre égal à Dieu, il a immédiatement répliqué :

Jean 5:19, 30    « Vraiment, je vous l’assure: le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative; il agit seulement d’après ce qu’il voit faire au Père. »

Et lorsqu’on l’a accusé de se faire passer pour Dieu, il a dit, en substance, aux juifs : vos propres Écritures font de Moïse un Dieu et vous prenez vos magistrats pour des dieux.  Je ne suis sûrement pas inférieur à eux et pourtant, je n’ai jamais prétendu être Dieu, mais seulement le « fils » de Dieu.  (Jean 10:34-36)

Il est très improbable que Jésus ait réellement répondu cela.  Dans le « Dictionary of the Bible », Hastings dit : « Que Jésus ait dit cela est fort discutable ».  L’encyclopédie Grolier, dans la rubrique « Jésus-Christ », dit : « Il est très incertain que le discours Père/Fils (Marc 18:32; Matthieu 11:25-27) vienne de Jésus lui-même ».  Suite à une longue étude d’anciens document récemment découverts, le Dr Robert Alley, professeur à l’Université de Richmond, conclut que :

 « Les passages (bibliques) où Jésus fait mention du Fils de Dieu ont été ajoutés ultérieurement… et correspondent à ce que l’Église dit à son sujet.  Une telle prétention à la divinité n’aurait pas été en accord avec son mode de vie, tel que nous sommes arrivés à le reconstituer.  Durant les trois premières décennies après le départ de Jésus, le christianisme a continué d’être une secte au sein du judaïsme.  Les trois premières décennies de l’existence de l’Église se sont déroulées au sein de la synagogue.  On aurait considéré comme absolument incroyable que (les fidèles) proclament ouvertement la divinité de Jésus. »

Même si nous assumons que Jésus aurait prétendu être le « fils » de Dieu.  Qu’est-ce que cela pouvait-il bien signifier?  Nous devons tenir compte de la langue de son peuple, de la langue utilisée par les juifs, auxquels il s’adressait.

Beaucoup de gens croient qu’il n’y a aucun autre verset, dans la Bible, qui accorde ce même statut de « fils de Dieu » à d’autres personnes, que ce soit dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament.  Mais une étude plus poussée de la Bible nous apprend que Dieu avait plusieurs « fils » : Adam,[1] Jacob (aîné de Dieu),[2]  Salomon[3], Ephraïm (aîné de Dieu lui aussi...)[4] et des gens du peuple sont appelés « fils de Dieu ».[5]  Les quatre Évangiles font dire à Jésus : « Heureux ceux qui répandent autour d’eux la paix, car Dieu les reconnaîtra pour ses fils. »

Le mot « fils » ne peut être accepté littéralement parce que dans la Bible, Dieu s’adresse apparemment à plusieurs de Ses serviteurs élus en les appelant « fils ».  Les Hébreux croient que Dieu est unique et qu’Il n’a jamais eu ni épouse ni enfant, au sens littéral.  Il est donc évident que l’expression « fils de Dieu » ne pouvait signifier autre chose que « serviteur de Dieu », c’est-à-dire quelqu’un qui parce qu’il met son œuvre au service de Dieu est proche de Lui et Lui est cher comme un fils l’est pour son père.  Les chrétiens qui provenaient de milieux grecs ou romains ont plus tard fait mauvais emploi de cette expression.  Car dans leur culture, « fils de Dieu » signifiait une incarnation de Dieu, ou une personne née d’une union physique entre un dieu et une déesse. 

Par ailleurs, le mot grec duquel on a traduit « fils », dans le Nouveau Testament, est « pias » (ou « paida »), qui signifie « serviteur » ou « fils » dans le sens de « serviteur ».  Ces mots ont été traduits par « fils » en référence à Jésus et  par « serviteur » en référence à toute autre personne dans certaines traductions de la Bible.  Donc logiquement, Jésus ne faisait que dire qu’il était le serviteur de Dieu.

Autres problèmes que pose la notion de trinité

Pour un chrétien, Dieu doit revêtir une forme humaine pour comprendre ce que sont la tentation et la souffrance humaine.  Mais ce concept ne se fonde sur aucune parole claire de Jésus à cet effet.  Dieu n’a aucunement besoin d’être tenté ou de souffrir pour arriver à comprendre ce que ressentent les êtres humains et pour leur pardonner leurs péchés; car Il est le Créateur Omniscient de l’homme :

Exode 3:7    « L’Eternel reprit: « J’ai vu la détresse de mon peuple en Égypte et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs. Oui, je sais ce qu’il souffre. »

Dieu avait déjà pardonné des péchés avant la venue de Jésus, et Il continue de pardonner les péchés maintenant que Jésus n’est plus là.  Lorsqu’un croyant commet un péché, il peut à tout moment se tourner vers Dieu dans un élan de sincère repentir, afin de recevoir Son pardon.  En fait, cette possibilité de se soumettre à Dieu et d’être ainsi sauvé vaut pour toute l’humanité :

Esaïe 45:21-22 (voir aussi Jonas 3:5-10) : « Et en dehors de moi, il n’y a pas de Dieu.  Oui, en dehors de moi, il n’est pas de Dieu juste, de Dieu qui sauve.  Tournez-vous donc vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui habitez les confins de la terre!  Car moi seul je suis Dieu, il n’y en a pas d’autre. »

Selon la Bible, les hommes peuvent recevoir le pardon pour leurs péchés à condition de se repentir sincèrement à Dieu.  Cela est vrai en tout temps et tout lieu.  Jamais l’intervention de Jésus comme intercesseur n’a été nécessaire pour obtenir le pardon.  Les faits parlent d’eux-mêmes.  Il n’y aucune vérité dans la croyance chrétienne selon laquelle Jésus serait mort pour nos péchés et que c’est seulement à travers lui que le salut serait possible.  Si cela était vrai, qu’en serait-il des gens qui ont vécu avant Jésus?  La « mort » de Jésus n’a pas servi d’expiation pour les péchés des gens et n’a pas été la réalisation de prophéties bibliques.

Les chrétiens prétendent que la naissance de Jésus a été l’incarnation miraculeuse de Dieu sous la forme d’un être humain.  Affirmer que Dieu est réellement devenu homme soulève un certain nombre de questions.  Si son corps ne fonctionnait pas comme celui d’un être humain, il ne pouvait être à la fois réellement humain et réellement Dieu.  Mais si son corps fonctionnait comme celui du commun des mortels, il ne pouvait donc être d’essence divine.  Car il serait impossible pour une partie de Dieu, même incarné, de se décomposer et de toujours être considérée d’essence divine.  L’unique Dieu éternel, en tout ou en partie, ne meurt pas, ne se désintègre pas, ne se décompose pas :

Malachie 3:6     « Car je suis l’Eternel, je ne change pas. »

les versets trinitaires de la Bible

Il y a plusieurs versets-clés que les chrétiens utilisent pour tenter de prouver l’origine biblique de la trinité.  Mais après une analyse sérieuse de ces versets, on se rend compte qu’ils ne constituent nullement une preuve de l’existence de la trinité mais plutôt du caractère monothéiste du message transmis par Dieu.  Un des passages de la Bible les plus fréquemment cités est Ésaïe 9:6-7, passage à partir duquel les chrétiens concluent que le Messie est en fait Dieu incarné.  Ce passage se lit comme suit :

« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule.  On l'appellera Admirable Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.  Il étendra sans fin la souveraineté et donnera la paix, qui durera toujours, au trône de David et à son royaume. Sa royauté sera solidement fondée sur le droit et sur la justice, dès à présent et pour l'éternité. Voilà ce que fera le zèle du Seigneur des armées. »

Il est clair que le verset Ésaïe 9:6 a été mal interprété dès le départ parce que nulle part ailleurs, dans la Bible, Jésus n’est appelé le « Père éternel ».  Puisque la doctrine trinitaire enseigne aux chrétiens qu’ils ne doivent « ni confondre les personnes ni diviser la substance » (credo athanasien), comment les trinitaires peuvent-ils concevoir Jésus comme le « Père éternel »?  Considérons également quelques autres faits avec impartialité.

Premièrement, tous les verbes hébreux, dans Ésaïe 9:6, sont conjugués au passé.  Par exemple, « On l'appellera » correspond à l’hébreu « vayikra shemo » qui, traduit correctement, signifie « on l’appelait ».  Le mot vayikra est le premier mot qui apparaît au début du Lévitique (1:1), où il est correctement traduit au passé.  De plus, le même mot se retrouve aussi dans Genèse 4:26, également traduit au passé.  Seul dans Ésaïe 9:6-7 trouve-t-on ce verbe traduit au futur!

Remarquez qu’il est écrit : « Car un enfant nous EST né ».  Il s’agit d’un événement qui vient de se produire et non d’une chose qui va se produire dans le futur.  Ésaïe ne fait pas une prophétie, ici, mais relate une histoire, un fait qui s’est produit.  Si l’événement avait été situé dans le futur, il aurait dit « un enfant nous naîtra », mais ce n’est PAS ce que dit le verset.  Dans la traduction de ce verset, on écrit avec une majuscule les différents noms qu’on lui donne comme s’il s’agissait d’une véritable prophétie énumérant les noms du fils divin.

Deuxièmement, le mot « est » (du verbe être) est généralement omis en hébreu, car il est toujours sous-entendu.  Par exemple, les mots « hakelev » (le chien) et « gadol » (gros), lorsqu’unis dans une phrase - hakelev gadol – signifient « le chien EST gros », même si aucun mot hébreu, dans cette phrase, ne représente le mot « est ».  Alors une traduction plus juste d’un des noms que l’on attribue à l’enfant dans le verset d’Ésaïe serait « un Admirable Conseiller est le Dieu puissant, le Père éternel… ».  Ce nom est en fait une description de Dieu et non d’une personne qui porterait ce nom.  Le nom Ésaïe lui-même signifie « Dieu est le salut », mais personne ne va croire que ce prophète était lui-même Dieu incarné !

Troisièmement, « Dieu puissant » est une mauvaise traduction selon certains spécialistes de la Bible.  Bien que le français fasse une distinction claire entre les mots « Dieu » et « dieu », l’hébreu, qui ne contient que des lettres majuscules, ne peut faire une telle distinction.  Le mot hébreu « Dieu » a une portée beaucoup plus large que le même mot en français.  Certains ont suggéré qu’une meilleure traduction, en français, aurait été « puissant héros » ou « héros divin ». 

Quatrièmement, selon le Nouveau Testament, on n’a jamais attribué à Jésus aucun de ces noms de son vivant.

Cinquièmement, si Ésaïe 9:6 fait réellement référence à Jésus, alors Jésus est le Père!  Mais cela va clairement à l’encontre de la doctrine trinitaire.

Sixièmement, le fait que le Nouveau Testament ne cite pas ce passage d’Ésaïe démontre que même ses auteurs n’ont pas jugé qu’il faisait référence à Jésus…

Septièmement, le passage fait référence aux merveilles accomplies par le Seigneur pour Ézéchias, 13e roi de Juda.  Les versets précédant Ésaïe 9 parlent d’un grand triomphe militaire d’Israël sur ses ennemis.  Au moment où Ésaïe aurait écrit ce passage, Dieu venait de libérer le roi Ézéchias et Jérusalem d’un siège imposé par les Assyriens sous le général Sennachérib.  On raconte que cette libération fut accomplie de façon spectaculaire : un ange aurait plongé sur le camp assyrien et tué 185 000 soldats durant leur sommeil.  Lorsque Sennachérib se réveilla et trouva son armée décimée, il s’enfuit avec quelques soldats ayant échappé au massacre, et des années plus tard, il fut assassiné par ses propres fils (Ésaïe 37:36-38).

Les chapitres 36 et 37 d’Ésaïe relatent comment Ézéchias tint tête à la puissante armée de Sennachérib et rapportent les paroles blasphématoires que ce dernier prononça contre Dieu.  Alors que tout semblait perdu, Ézéchias garda espoir en son Seigneur et voilà pourquoi il fut rétribué par cette victoire miraculeuse.  Il est intéressant de noter que la déclaration « Voilà ce que fera le zèle du Seigneur des armées », à la fin d’Ésaïe 9:7, se trouve également à deux autres endroits dans la Bible : Ésaïe 37:32 et 2 Rois 19:31.  Ces deux passages font également référence à la libération miraculeuse d’Ézéchias par Dieu.  Ainsi, à la lumière de ce que l’on sait maintenant, Ésaïe relate comment Dieu a secouru Jérusalem lorsqu’elle était assiégée par les Assyriens.  De plus, dans les commentaires orthodoxes juifs de la Bible (Soncino), on affirme que ce chapitre a trait à la chute de l’Assyrie et à l’annonciation de la naissance d’Ézéchias, fils

Le nom hébreu « Emmanuel » peut être traduit par « Dieu avec nous » ou « Dieu est avec nous ».  Certaines personnes, se basant sur Ésaïe 7:14, croient que Jésus se faisait appeler « Emmanuel » et qu’il était donc Dieu incarné.  Ésaïe 7:14 et Matthieu 1:23 sont des versets souvent lus durant la période de Noël.  Ils vont comme suit :

Ésaïe 7:14  « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera pour nom Emmanuel. »

Matthieu 1:23  « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. »

Premièrement, la prophétie affirme que son nom sera Emmanuel.

Elle ne dit pas qu’il sera Emmanuel.

Deuxièmement, Marie n’a jamais appelé son fils « Emmanuel », tel que l’indique la prophétie.  Selon la Bible, elle a nommé son fils Jésus, se conformant aux ordres de l’ange envoyé par Dieu.

Matthieu 1:25  « Mais il n'eut pas de relations conjugales avec elle avant qu'elle ait mis au monde un fils, auquel il donna le nom de Jésus. »

Luc 1:30-31  « L'ange lui dit alors: « N'aie pas peur, Marie, car Dieu t'a accordé sa faveur. Voici: bientôt tu seras enceinte et tu mettras au monde un fils; tu le nommeras Jésus. »

Troisièmement, si l’on remet ces versets dans leur véritable contexte, la naissance de l’enfant et l’attribution du nom Emmanuel étaient en fait un signe destiné au roi Ahaz à l’effet que Dieu était avec son peuple, qui était sur le point d’être envahi par deux royaumes rivaux (Ésaïe 7:10-16).  La promesse fut remplie par Dieu (2 Rois 16:9).  Le nom « Dieu est avec nous » signifie que « Dieu nous soutiendra ».  L’utilisation du nom est logique s’il est censé indiquer au roi Ahaz que Dieu est de son côté.

Ésaïe 7:10-16 :  « L'Éternel parla de nouveau à Ahaz et lui dit: « Demande pour toi un signe extraordinaire à l'Éternel, ton Dieu, soit dans les régions d'en bas, soit dans les lieux élevés. »  Mais Ahaz dit : « Je n'en demanderai pas. Je ne veux pas forcer la main à l'Éternel. »  Ésaïe dit alors : « Écoutez donc, dynastie de David.  Ne vous suffit-il pas de mettre à dure épreuve la patience des hommes pour qu'il vous faille encore lasser aussi mon Dieu?  C'est pourquoi le Seigneur vous donnera lui-même un signe: voici, la jeune fille sera enceinte et elle enfantera un fils, elle lui donnera pour nom: Emmanuel (Dieu avec nous).  Il mangera de la crème et du miel, jusqu'à ce qu'il apprenne à rejeter le mal et à choisir le bien.  Mais avant que l'enfant apprenne à rejeter le mal et à choisir le bien, les pays des deux rois que tu crains aujourd'hui seront abandonnés. »

2 Rois 16:9  « Le roi d'Assyrie répondit à sa demande: il attaqua Damas, prit la ville et en déporta la population à Qir. Quant à Retsîn, il le fit mettre à mort. »

Quatrièmement, les noms ne doivent pas toujours être pris au sens littéral.  On retrouve des noms symboliques hébreux un peu partout dans la Bible.  Plusieurs noms, en fait, ne peuvent être pris au sens littéral; Jérusalem, par exemple, signifie « le Seigneur est notre justice » (Jérémie 33:16).  Dans la Genèse 32:30, on apprend que Jacob a nommé une terre « la Face de Dieu ».  Abraham a nommé la montagne sur laquelle il a failli sacrifier son fils « Dieu pourvoira », mais personne ne croit que cette montagne est Dieu.  De même, nul n’irait prendre un autel pour Dieu Lui-même bien que Moïse  «… érigea un autel qu'il appela Adonaï-Nissi (Le Seigneur est ma bannière) » (Exode 17:15).  Les chrétiens iraient-ils croire qu’Élijah est « Dieu Jéhovah » ou que Bithiah, une des filles de Pharaon, était la sœur de Jésus parce que son nom signifie « fille de Jéhovah »?  Les chrétiens croient-ils que Dibri était « la promesse de Jéhovah » ou qu’Eliab était le véritable Messie puisque son nom signifie « Mon Dieu (est mon) père »?  De même, croient-ils que Jésus Barabbas (comme le nomment certains manuscrits) était le fils de Dieu parce que son prénom était le même que celui de Jésus?  Bien sûr que non.

Nous pouvons donc conclure que l’interprétation de la prophétie d’Ésaïe comme une annonce de la venue de Jésus a fort probablement été influencée par le fait que Matthieu cite ce verset; car il est clair qu’elle ne peut être fondée sur le fait que des gens auraient appelé Jésus « Emmanuel » de son vivant (ce qui est  faux).  De plus, même si son nom avait réellement été Emmanuel, ce nom ne reflète pas nécessairement la réalité, comme l’ont démontré les nombreux exemples de noms symboliques cités plus haut.  Prétendre qu’Emmanuel fait référence à Dieu qui se serait incarné et serait descendu parmi les hommes est un bon exemple de la façon dont la doctrine trinitaire de l’incarnation a été introduite dans le message de Jésus en déformant et en

Certaines personnes prétendent que puisque les mêmes noms – Alpha et Omega – sont utilisés à la fois pour Dieu et Jésus, cela prouve qu’ils ne forment en réalité qu’une seule et même entité.  Ils prétendent également que ces expressions font référence au caractère éternel du Père et du Fils.  Mais après analyse, on découvre que la vérité est loin d’être aussi claire.

Ésaïe 44:6 « Ainsi parle l'Éternel, le Roi d'Israël et son Rédempteur, le Seigneur des armées célestes :  «Moi, je suis le premier et je suis le dernier, et en dehors de Moi, il n'y a pas de dieu. »

Apocalypse 1:8 « Je suis l'Alpha et l'Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. »

Apocalypse 22:12-13 « Oui, dit Jésus (…), Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »

Premièrement, l’Apocalypse est un livre auquel il est impossible de se fier.  Les premiers chrétiens et les anciens de l’Église – Marcion de Sinope, Caïus de Rome, Denys d’Alexandrie, Amphiloque d’Iconium, Grégoire de Nazianze, Cyrille de Jérusalem et le synode de Laodicea, en 360 – l’ont tous remis en question.[1]  L’auteur de l’Apocalypse s’identifie comme « Jean », un inconnu qui n’a aucun lien avec l’apôtre Jean, car le style du livre est totalement différent de l’évangile selon Jean.[2]  À part ce vague prénom, on ne sait rien de lui.  Martin Luther a ouvertement critiqué l’Apocalypse.  Dans sa préface, il écrit :

« En ce qui concerne ce livre de l’Apocalypse de Jean, je laisse chacun libre de ses opinions.  Je voudrais que nul ne se sente obligé de se rallier à mon opinion ou à mon jugement.  Je dis ce que je ressens.  Je remarque qu’il manque plusieurs choses dans ce livre, ce qui me fait considérer qu’il n’est ni apostolique ni prophétique. (…)  Plusieurs pères ont aussi rejeté ce livre depuis longtemps, déjà. (…)  Cela me suffit comme raisons pour ne pas le tenir en haute estime; on n’y enseigne rien au sujet du Christ et on n’en parle pas. »[3]

Aujourd’hui encore, les érudits luthériens classent l’Apocalypse de Jean dans la catégorie des livres controversés.

Deuxièmement, Alpha et Omega sont les première et dernière lettres de l’alphabet grec.  Les spécialistes de la Bible eux-mêmes ne sont pas certains de la signification exacte d’Alpha et d’Omega telles qu’utilisées dans le contexte de ces versets.  Il va de soi qu’il ne s’agit pas d’une signification littérale.  Lenski conclut : « Il est vain de chercher dans la littérature juive ou païenne la source des noms Alpha et Omega.  Personne, et encore moins un être divin, n’y est appelé Alpha ou Omega ou, en hébreu, Aleph et Tau. »[4]  Bien qu’il n’existe aucune source historique pour l’utilisation d’Alpha et d’Omega comme noms, Bullinger affirme qu’il s’agit « d’un hébraïsme, communément utilisé parmi les anciens commentateurs juifs pour désigner un tout, du début à la fin, comme dans la phrase : « Adam a violé la loi tout entière, de Aleph à Tau. » »  Les plus grands érudits bibliques en ont conclu que cette utilisation fait référence au fait de commencer et de terminer une chose, ou à la totalité d’une chose.

Troisièmement, cette utilisation des noms Alpha et Omega constitue un malheureux exemple de la façon dont les hommes altèrent la Parole de Dieu.  Cela démontre à quel point la doctrine sert aux hommes pour justifier de fausses croyances.  La phrase « Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier » ne faisait même pas partie des manuscrits grecs originaux et on ne la trouve dans aucune traduction !


les propheties Biblique sur Mohammed (P.B.SL)

La Bible est le livre sacré du judaïsme et du christianisme.  La Bible chrétienne est constituée de l’Ancien et du Nouveau Testament, mais les versions catholique romaine et orthodoxe de l’Ancien Testament sont légèrement plus volumineuses parce que ces églises acceptent certains livres que les protestants n’acceptent pas.  La Bible juive ne comprend que les livres que les chrétiens connaissent sous le nom d’Ancien Testament.  De plus, la disposition des canons juif et chrétien diffèrent considérablement.[1]  La venue du prophète Mohammed a été prophétisée à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

 Il est communément admis que Jésus et ses apôtres parlaient l’araméen.  L’araméen a été couramment parlé jusqu’en l’an 650, environ, puis a été supplanté par l’arabe.[2]  La Bible que l’on retrouve de nos jours n’est cependant pas fondée sur les manuscrits araméens, mais sur des versions grecques et latines.

(Le fait de citer des prophéties de la Bible ne signifie pas que les musulmans acceptent la Bible contemporaine comme révélation divine dans toute son intégralité.)

Le fait que sa venue soit prophétisée par un autre prophète n’est pas une condition requise pour qu’un prophète soit accepté et reconnu.  Moïse, qui était un prophète envoyé au peuple de Pharaon, n’avait été annoncé par aucun prophète avant lui.  Abraham a été envoyé par Dieu à Nimrod, mais aucun prophète n’avait prédit sa venue.  De même pour Noé, Lot et d’autres qui étaient tous de vrais prophètes envoyés par Dieu sans que leur venue n’ait  jamais été prophétisée par un autre prophète.  La preuve de l’authenticité d’un prophète ne se limite donc pas à des prophéties faites sur lui; elle inclut le message qu’il a à transmettre, les miracles qu’il accomplit, etc.

 Discuter des prophéties demeure un exercice délicat, car il implique de faire le tri parmi de nombreuses versions et traductions de la Bible et des manuscrits récemment découverts, et de faire des recherches sur des mots hébreux, grecs et araméens.  La tâche devient particulièrement difficile lorsque l’on sait que « toutes les copies de la Bible émises avant l’invention de l’imprimerie (au 15e siècle) présentent des variantes textuelles ».[3]  Voilà qui n’est pas un sujet facile pour les non initiés.  Les meilleurs témoignages nous viennent donc d’experts dans le domaine, contemporains ou non, qui ont reconnu ces prophéties.

Nous avons des témoignages d’individus parmi les premiers juifs et les premiers chrétiens, des rabbins et des moines, qui témoignent du fait que Mohammed était bel et bien l’homme auxquelles faisaient allusion des prophéties bibliques bien spécifiques.  En voici quelques exemples.

Le prophète attendu

Les juifs et les chrétiens de l’ère pré-islamique, en Arabie, attendaient un prophète.  Avant la venue de Mohammed, l’Arabie était un pays partagé par des juifs, des chrétiens et des païens, et les trois groupes se faisaient la guerre à l’occasion.  Les juifs et les chrétiens disaient aux païens : « Le temps est venu pour que le prophète illettré apparaisse parmi nous afin de faire revivre la religion d’Abraham.  Nous nous joindrons à lui et nous vous livrerons une guerre acharnée à ses côtés. »  Mais lorsque Mohammed apparut pour de bon, certains crurent en lui et d’autres le rejetèrent.  C’est pourquoi Dieu a révélé :

« Et quand leur vient, de Dieu, un Livre confirmant celui qu’ils ont déjà entre leurs mains – alors qu’auparavant ils priaient pour obtenir une victoire décisive sur les mécréants –  et lorsque leur vient ce qu’ils savent, au fond, (être la vérité), ils refusent d’y croire. Que la malédiction de Dieu soit sur les mécréants! » (Coran 2:89)

Le premier témoin fut Bahira, un moine chrétien qui reconnut que Mohammed était un prophète alors que ce dernier était encore tout jeune. Il dit à l’oncle de Mohammed :

« …un brillant avenir attend ton neveu; alors ramène-le rapidement chez lui. »[4]

 

 

Le second témoin fut Waraqah bin Nawfal, un érudit chrétien qui mourut peu de temps après une rencontre seul à seul avec Mohammed.  Waraqah reconnut que Mohammed était le prophète de son époque et qu’il avait reçu la révélation comme l’avaient reçue Moïse et Jésus.[5]

 Les juifs de Médine attendaient avec impatience la venue d’un prophète.  Les troisième et quatrième témoins furent leurs deux grands rabbins, Abdoullah bin Salam et Moykhayriq.[6]

Les cinquième et sixième témoins furent deux rabbins yéménites, Wahb ibn Mounabbih et Ka’b al-Ahbar.  Ka’b trouva dans la Bible de long passages de louanges et la description du prophète par Moïse.[7]

Le Coran dit :

« N’est-ce pas pour eux un signe que les savants des enfants d’Israël en soient informés? » (Coran 26:197)

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