Du 21 au 28 mai

Séjour en Drôme Provençale

Dimanche 21 mai

Nadine, originaire de Drôme Provençale, a organisé ce séjour avec l'envie de faire connaître sa région. Danielle et Geneviève l'ont bien secondée dans cette tâche.

Après quelques défections, 16 adhérents ont finalement pris le départ.

Arrêt à Rochefort en Valdaine pour la visite du château et une petite randonnée.

La météo est plutôt maussade mais, heureusement, sans pluie.

Le donjon (XIIème S)

L'oratoire

En 1737, un habitant de Rochefort fut condamné à une forte amende pour avoir fait moudre son grain "un jour de dimanche" .

Deux-tiers de cette somme furent versés à la commune et le reste au seigneur. 

La commune qui attendait depuis longtemps une rentrée d'argent pour remplacer la croix de la paroisse qui avait été renversée par le vent décida en 1739 de faire construire à la place ce petit oratoire "lequel ne risquerait pas d'être renversé par le vent"

Le seigneur accepta de participer aux frais pour le tiers qui lui était dû.

Le pigeonnier (XVème S)

Le seigneur de Rochefort possédait le privilège d'élever des pigeons.

Au XVème siècle, lorsque le château fut réaménagé, le seigneur fit fermer la cour en construisant un pigeonnier.

Quatre rangées de nichoirs jointifs y ont été intégrés. 


Une dalle horizontale saillante permettait aux pigeons de prendre leur envol.


La chapelle Saint Blaise (XIVème S)


Elle possède  un porche d’entrée de style gothique et a subi de nombreux remaniements. 

Ancienne chapelle castrale, elle devint ensuite église paroissiale.


C'est le lieu de sépulture de la famille seigneuriale : une tombe dans le chœur une autre dans la nef.


Il s’agit d’un bâtiment de 22 mètres de long sur 10 mètres de large, auquel s’ajoute une sacristie de construction relativement récente, 1880 environ. 



Pique nique devant le corps de logis

Puis randonnée de Janeston dans les environs qui nous permet d'avoir quelques beaux points de vue sur le château.

Du sommet du donjon, on a un beau panorama, dans les nuages aujourd'hui, mais Nadine peut tout de même montrer les lieux des différentes randonnées prévues pendant le séjour. 

Arrivée à Châteauneuf-de-Mazenc où se situe le FIEF, notre lieu de résidence.

Un peu d'histoire...

Au Moyen-Âge, le village de Châteauneuf est construit sur une colline qui domine la Valdaine, bassin de Montélimar.

Au sommet de cette colline s'élevait un château-fort du XIIème Siècle, l'un des plus puissants de la région car il gardait la Valdaine. Il a été détruit vers 1620.


De Châteauneuf de Mazenc  à la Begude de Mazenc

Sur la route reliant Montélimar à Dieulefit, le Jabron représentait un obstacle. Il fallait trouver un gué pour le traverser. Ici l'endroit est favorable. La rivière s'élargit en pente douce et l'endroit est protégé par une double colline et deux châteaux-forts. On fera donc un carrefour à cet endroit là.

Les voyageurs ayant besoin de se désaltérer, on construisit une "bégude", endroit où les diligences peuvent s'arrêter. 

Le village d'en-haut apportait la sécurité aux habitants mais le hameau d'en-bas, permettait l'élevage, l'agriculture, etc... donc toute l'économie locale.

Petit à petit, la population est descendue dans la vallée et en 1894, le hameau de la Bégude devint La commune La Bégude-de-Mazenc, et  Châteauneuf, un hameau.

Ce double village réunit dans la même commune, une histoire huit fois centenaire et une histoire plus contemporaine.



Eglise et cimetière 

Saint-Pierre aux liens

Tour de l'horloge ou beffroi, probablement du XVIème S.

A l'étage se trouvait la salle consulaire dans laquelle se tenaient les réunions du conseil qui administrait le village.

Panorama à partir du chemin du Mont-Carmel



Notre-Dame du Mont-Carmel

Les origines de cette chapelle remontent au XIIème S.

Elle était probablement adossée à l'enceinte du château qui occupait le haut de la colline.

Détruite au XVIème s, elle a été en partie reconstruite entre 1760 et 1770.

Le FIEF, notre hébergement et ...                                                                                     la cour où l'on peut prendre les repas si la météo le permet.

Lundi 22 mai : la forêt d'Aleyrac

Notre Dame La Brune est le seul vestige du prieuré d'Aleyrac construit au XIIème siècle.

Situé sur la voie médiévale reliant Crest à la Provence, il était occupé par des religieuses bénédictines.

A la fin du XIVème siècle, les religieuses abandonnèrent ce site isolé.

C'était également un lieu de pèlerinage car on y trouvait des sources miraculeuses qui auraient soulagé certaines affections. Il en reste une.

On y trouve également un vieux cimetière.

Cette église est classée au titre des monuments historiques depuis 1905.


La source miraculeuse...                                                                                   et le cimetière 

Petite halte fraîcheur au XV à La Bégude de Mazenc avant de se retrouver pour l'apéritif au FIEF

Mardi 23 mai : Saou

Départ de Saou pour monter à Roche Colombe mais la météo n'est pas vraiment favorable.

Après 250 m de montée, les conseils du garde et la prudence imposent de redescendre au village.

Dans l'après-midi, un petit tour dans la forêt de Saoû.

La forêt et son massif s’étendent sur 2 500 hectares. Véritable écrin naturel, la forêt abrite une faune et une flore remarquables.

Le massif est aussi réputé auprès des géologues pour être le plus haut synclinal perché d’Europe.

Mercredi 24 mai : journée libre. Le groupe se disperse : visites, randonnée ou détente.

Pont-de-Barret

L'église ND la Brune a été construite au XIIème S, elle domine le village perché près du pont franchissant le Roubion

Elle a été classée aux monuments historiques en 1908.

Dieulefit

Randonnée au trou du Furet (Eyzahut)

Le ciel est bien bouché ! Heureusement que Visorando peut donner un coup de main dans ces situations.

Vue sur Eyzahut à travers le trou du furet

Jeudi 25 mai : Après une matinée pluvieuse passée au gîte avec diverses occupations, direction Montélimar

Visite commentée d'une fabrique de nougat.

puis direction le château pour la visite

Situé à l’emplacement d’une ancienne motte castrale fondée par la famille des Adhémar au 10e siècle, ce palais médiéval a été bâti par la même famille au 12e siècle.

Ses avantages stratégiques sont évidents, à proximité des voies de communication majeures que sont le Rhône et la route de Lyon à Arles. Aux marges des royaumes de Bourgogne et de Provence, à la croisée des chemins de puissants évêchés, cette position a favorisé l’autonomie de ces seigneurs, membres d'une lignée prestigieuse en Provence et en Dauphiné et dont les représentants furent seigneurs de Montélimar plusieurs siècles durant.

Le site est composé d’un logis seigneurial, d’une chapelle romane, d’une tour carrée et d’une enceinte fortifiée surmontée d’un chemin de ronde. Au fil des siècles, les bâtiments ont connu de nombreuses fonctions. 

Monument historique classé, propriété du Département de la Drôme, il a fait l’objet de restaurations successives avant d’ouvrir au public en 1983.

Pour en savoir plus 

Le logis seigneurial de style roman bâti au XIIème S.

Il est pleinement ouvert sur la ville jusqu'à la construction des remparts au XIIIème S

Le donjon et le poulailler



peinture murale ornant l'abside de la chapelle

Du chemin de ronde intégré dans le rempart du XIIIème S, on a une belle vue sur la ville. Cela permettait de surveiller les abords.

Un parcours ludique et instructif, composé de jeux imaginés par des enfants, permet de découvrir l'histoire du château et de ses habitants.

Puis un petit arrêt à La Bégude devant les cygnes et cygneaux du Parc Emile Loubet

Vendredi 26 mai : Marsanne

La journée débute par la visite du sanctuaire de Notre-Dame -de-Fresneau

La légende raconte qu'une petite fille aveugle a recouvré la vue après s'être mouillée les yeux avec l'eau de la source qui coulait dans le vallon. Ce miracle fut attribué à la Vierge, c'est pourquoi sur le site se trouve une fontaine miraculeuse. 

Pour en savoir plus 

puis randonnée dans la forêt de Marsanne

Vues sur le vieux village

Le village de Marsanne, comme de nombreux autres villages de la Drôme, était perché sur la colline pour être mieux protégé.

Lorsque les conditions de sécurité se sont améliorées et pour des raisons économiques et de communication, la plupart d'entre eux sont descendus dans la vallée. Ce fut le cas de Marsanne vers 1850.

Ce sont des villages "déperchés"


Samedi 27 mai : Mornans

Balade du Serre Antoine

Tour de Mornans

Cache-cache dans les hautes herbes

Visite d'une chèvrerie

Dernier apéritif...

Et dernier repas qu'on peut faire à l'extérieur, le beau temps s'étant installé.

Dimanche 28 mai : Un petit tour dans Dieulefit avant de rentrer.

Fin de ce très beau séjour que la météo, pourtant pessimiste, n'a finalement pas trop perturbé.