🆕 Uruguay - Plusieurs Cas d'encéphalite équine chez l'homme, confirmé !
Le directeur départemental de la Santé, Pablo Álvarez, a confirmé la présence d'un deuxième cas d'encéphalite équine chez l'homme dans le département. Ce diagnostic suscite des inquiétudes quant à la propagation de la maladie dans la région.
L'affaire a été officiellement corroborée vendredi dernier par le laboratoire central du ministère de la Santé publique (MSP). La personne concernée, un habitant de 47 ans de la région de Colonia Wilson, habite à seulement 300 mètres de la maison où a été identifié le premier cas enregistré dans le pays.
Selon Álvarez, le patient a déjà traversé la maladie de manière asymptomatique et en ambulatoire, reprenant ses activités quotidiennes. Ce nouveau développement met en évidence la nécessité d’aborder efficacement la prévention et le contrôle de l’encéphalite équine dans la communauté.
Qu’est-ce que l’encéphalite équine et comment se transmet-elle à l’homme ?
L'encéphalite équine est une maladie virale qui touche aussi bien les chevaux que les humains et qui se transmet principalement par la piqûre de moustiques infectés. Ce virus appartient à la famille des Togaviridae et au genre Alphavirus. Bien que les chevaux soient les hôtes naturels du virus, les humains peuvent être affectés par les piqûres de moustiques qui ont contracté le virus en se nourrissant d'animaux infectés.
Le virus de l’encéphalite équine peut provoquer une inflammation du cerveau, entraînant des symptômes allant de légers à graves. Dans les cas plus légers, les personnes peuvent ressentir de la fièvre, des maux de tête et un malaise général. Cependant, dans des situations plus graves, la maladie peut entraîner un gonflement du cerveau, des convulsions, le coma et même la mort.
Il est essentiel de comprendre que l’encéphalite équine ne se transmet pas de personne à personne, mais par la piqûre de moustiques infectés. La prévention joue donc un rôle crucial dans la réduction du risque de contracter la maladie. Les mesures préventives comprennent l'utilisation d'insectifuges, de vêtements de protection et l'élimination des sites de reproduction des moustiques.