Les suites du traitement sont marquées par un œdème discret et transitoire, par[1]fois par un petit hématome localisé à un point d’injection. Plus rarement peut apparaître un œdème palpébral transitoire. (47)
Après l’injection, les patients doivent suivre quelques recommandations afin d’éviter au maximum la propagation de la toxine et donc d’éviter la survenue d’effets secondaires. Il leur est donc demandé, pendant les 3 à 4 heures suivant l’injection, de ne pas s’allonger ni se pencher, de limiter les efforts physiques, d’éviter de masser la zone traitée ou d’y appliquer de la chaleur. De manière générale, le but est d’éviter une vasodilatation qui pourrait augmenter la diffusion du produit. Les principales complications possibles sont l’apparition d’ecchymoses, de maux de tête, d’un ptosis, de douleurs ; l’apparition d’une infection au niveau du point d’injection reste rare mais tout de même possible. (63)
En ce qui concerne le suivi et l’évolution du résultat, il se fait majoritairement à l’aide de photographies prises avant et dans les semaines suivant l’injection. Certains auteurs envisagent cependant que, bien que cette méthode soit fiable, le suivi des résultats pourrait être amélioré par la mise en relation de l’effet dose/réponse avec certains paramètres neurophysiologiques comme l’intensité du potentiel d’action moteur au niveau des muscles injectés par exemple. (57) Les premiers effets se font sentir deux à trois jours après l’injection, pour atteindre un résultat maximum deux semaines après l’injection. L’effet peut persister jusqu’à quatre à six mois après l’injection et les séances doivent être espacées d’au minimum 12 semaines. (65)