Macrophotographie à haute vitesse de collisions de gouttelettes d'eau colorées

Nous vous invitons à partager notre engouement au travers d’un voyage émotionnel, dans la multitude des unicités de nos œuvres. Celles-ci vous transporteront dans le monde fou de la réalité fugace, figée dans l'instant d'une rencontre liquide qui ne dure qu'un vingt-millième de seconde. Votre imaginaire sera surpris du plaisir inordinaire que procure leur contemplation. La vision de ces sculptures liquides de peinture éphémères, peut facilement vous plonger dans la paréidolie.

Qui sommes nous ? 

Elle, Hélène, née à Marseille, adepte de la plongée sous-marine surtout en corse, Vice-championne de Provence en natation synchronisée avant que ce soit à la mode, Ingénieur en mécanique des matériaux spécialisée en métallurgie appliquée, ayant travaillé en tant que sous-traitant automobile dans une fonderie, amoureuse de la précision, des peaux de pièces, des états de surface, ayant expérimenté la stéréolithographie à ses tous débuts, sensible aux charmes du modelage, d’Antoni Gaudi et de son parc Güell, des impressionnistes et du pointillisme.

Lui, Eric, né à Perpignan, féru de photographie depuis ses 5 ans, fan de Dali, Maillol, Gaudi et Miro, tous Catalans comme lui. Passionné par la mécatronique, la plongée en apnée, multi-champion de robotique, pionnier OpenSource de l’Arduino puis de l’impression 3D, Maker de renom, érudit, autodidacte et pédagogue. Tout le monde s’accorde à lui reconnaître un génie de débrouillardise qui pourrait incontestablement faire pâlir le célèbre MacGyver. Il aime ce côté magique de figer les instants présents et d'en faire jaillir des émotions.

Tous deux, devenus Toulousains d’adoption, nous partageons le même enthousiasme tant pour la compréhension de la technique, tant pour notre inclinaison à écouter de la musique, à admirer l’art visuel ainsi que pour tout ce qui a rapport avec l’eau. D’ailleurs, notre premier challenge à deux, fut de concevoir une embarcation fluviale en matériaux de construction recyclés et de voguer ensemble sur la Save.  Nous prenons, depuis bientôt 3 ans, du plaisir à explorer ensemble, tous les possibles de la photomacrographie à haute vitesse de collisions de gouttelettes d'eau colorées.

Comment faisons nous ?

Tout d’abord, comme les quelques rares personnes à s’être lancées dans cet art, nous avons suivi religieusement les préceptes des vulgarisateurs du procédé. Nous nous sommes rapidement affranchis de la pression mentale induite par la doctrine en la matière.

Notre curiosité intellectuelle, notre soif de comprendre, notre esprit scientifique, notre pugnacité, notre complicité, nous ont permis de fiabiliser le processus, d’appréhender les valeurs intrinsèques des liquides (viscosité, tension de surface, …) et de caractériser les paramètres techniques et leurs impacts sur la forme obtenue (taille des gouttes, synchronisation des flashs, déclenchement du boitier, choix des électrovannes, hauteur de lâcher des gouttelettes, …). 

Nous avons dû réviser les lois de la physique. Newton, Darcy, Bernoulli furent au programme, Murphy s’invita dans le studio certains soirs, mais notre passion, notre optimisme et motre complémentarité nous firent persévérer et surmonter les écueils. Notre réflexion s’est portée, notamment, sur les effets de la gravité sur une sphère chutant d’une certaine hauteur. Ainsi, grâce à l’installation que nous avons conçue et construite, nous-mêmes, à nos notes méthodiquement consignées dans des carnets, à une approche méthodologique préétablie et concertée, à la recette ultra précise des fluides, à un mode opératoire scrupuleusement respecté, aux nombreuses heures de pratique que nous créditons à notre compteur, nous savons prévoir avec succès le comportement des gouttelettes.  

Nous émettons des hypothèses, en discutons longuement, affinons la question, établissons des protocoles d’expérience, les expérimentons, recueillons des résultats. Ensuite, nous tranchons « cette prévision se vérifie » ou « fausse bonne idée ! ». Nous testons à nouveau pour écarter, sans relâche, les heureux hasards.

Tout ceci,  nous permet d’adapter fréquemment notre atelier de photographie, afin de perpétuellement améliorer la qualité des prises de vues, la répétabilité ainsi que leur confort de pilotage.


Un beau jour, nous décidâmes que notre travail pouvait intéresser la communauté et nous nous jetâmes à l’eau.  Nous sélectionnons un assortiment de nos petits trésors à imprimer. Restait à choisir le procédé d’impression qui pourrait mettre en valeur les couleurs et la lumière si caractéristiques de nos créations. Une autre grande question fut “où développer les épreuves ?”. Nous nous mîmes à comparer soigneusement la qualité des mêmes développements réalisés chez divers prestataires. Quand nous eûmes trouvé au détour d’une promenade, un fournisseur en accord avec nos attentes, nous nous préparâmes un livre des merveilles plus communément appelé Book et commençâmes à le montrer à notre entourage. L’emballement unanime des visionneurs nous a, tout naturellement, portés à comprendre l’extrême beauté de nos réalisations. 

La qualité photographique atteinte permet des tirages aux très grands formats. Pour exemple, notre première œuvre accrochée mesure 2 m².  Nous disposons d'un vaste catalogue, sans cesse alimenté par nos séances nocturnes. Le seul post traitement que nous appliquons aux images est le nettoyage des éclaboussures. En effet, nous n’appliquons aucun filtre ni effet. Nous avons délibérément choisi d'être absent des réseaux sociaux. Restreindre le nombre d'exemplaires de chacune de nos œuvres-d'art à  maximum  30 exemplaires (tous formats confondus) est un autre choix que nous assumons. Nous pouvons également, à la demande, vous garantir l’exclusivité du cliché qui vous aura touché.

Nos équipements sont intensément sollicités durant les prises de vue (~ 1 000 déclenchements par séance, une à deux séances par weekend), ce qui, en comparaison à une utilisation plus classique, raccourcit leurs durées de vie. Bien que nous attachions un soin particulier au nettoyage, ainsi qu’à l’entretien préventif et curatif de chaque partie du dispositif, le vieillissement prématuré des éléments implique de fréquents renouvellements.  

Parallèlement, notre inventivité bouillonnante serait grandement satisfaite de pouvoir explorer des améliorations, déjà recensées, du processus actuel. Nous les notons sur des papillons adhésifs, punaisés sur un tableau en liège, en attendant patiemment de savoir comment les réaliser et surtout les financer, car certaines de nos idées nécessiteront un investissement en matériels onéreux. 

Devenez nos bienfaiteurs en soutenant le développement de notre activité artistique !  

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