La forêt est en changement continu et ses transformations dépendent de la variabilité climatique, de l’histoire des perturbations (comme les feux et les épidémies) et des adaptations et plasticité des espèces forestières. La connaissance des transformations passées et la simulation des transformations à venir sont donc d’importance centrale pour que l’aménagement forestier puisse tenir compte de ces interactions.

La compréhension des écosystèmes forestiers boréaux passe par la connaissance fine des processus physiologique des végétaux. Ainsi, les cycles biogéochimiques, comme le cycle du carbone et le cycle de l’eau, sont influencés par ce qui se passe à très fine échelle dans les arbres.

Ce qui se passe sur terre a une influence sur ce qui se passe dans l’eau. Ainsi, certaines perturbations telles que les coupes et opérations forestières peuvent avoir des impacts sur les milieux aquatiques du même bassin-versant. Les projets de recherche sous cet axe essaient de mieux comprendre ces liens et le fonctionnement des écosystèmes aquatiques spécifiques au territoire de la MRC d’Abitibi, notamment les lacs d’eskers.

Le territoire de la MRC Abitibi se situe sur les terres ancestrales de la communauté anishnape Abitibiwinni de Pikogan. Les membres de la communauté ont donc des connaissances fines de ce territoire ainsi qu’un savoir ancestral quant à la nature qui y est présente. La foresterie autochtone cherche à prendre en compte ce bagage de connaissance tout en intégrant et en étudiant les préoccupations des communautés quant au territoire.