Gérard Kubryk
Licencié en psychologie (Université Paris Vincennes)
Docteur en Informatique (Université de Nice Sophia-Antipolis)
Docteur en Sciences de l’Éducation (Université Paris-Nanterre) (EA 1589, équipe APFORD)
Mes recherches en informatique ont portées sur la personnalisation automatique des sites WEB et l'analyse du temps. Temps entre deux consultations et temps de lecture de la page proprement dite ce qui implique de déterminer le sens à donner à ce dernier temps.
Deux algorithmes ont été développés :
l’un repose sur une analogie avec la gravité qui nous donne une fonction de l'âge des consultations précédentes tout en ne permettant pas de reconstituer un historique de ces consultations. Cet âge permet de déterminer une "altitude" qui est proportionnelle à l’intérêt de l'utilisateur pour cette page. L'altitude augmente à chaque consultation et décroit selon le temps écoulé depuis la dernière consultation. Il est impossible de retracer l'historique et cela préserve la vie privée de l'utilisateur.
l’autre repose sur une analogie avec les fourmis et leurs dépôts de phéromone. L'analogie repose sur les dépôts successifs de phéromone à chaque passage d'une fourmi et sur l'évaporation entre deux passages. Cette analogie nous donne une fonction de l'âge des consultations antérieures sans possibilité de calcul inverse permettant de reconstituer la navigation de l'utilisateur.
Mes recherches en Sciences de l’Éducation ont portées sur les difficultés d'accès aux mathématiques. Trois thèmes ont été abordés :
la subitisation qui in fine parait être une erreur d’analyse des psychologues au début du 20ème siècle. Mon travail semble montrer que c'est une altération de la fonction d'évaluation des quantités pour les petites quantités. Cette altération est provoquée par la combinaison des analyses Bayésiennes de notre cerveau devant ce qu’il perçoit (évaluation d'une probabilité des réponses possibles et choix de la meilleure probabilité) et de l'effet Fechner qui détermine un seuil de perception des variations selon l'intensité d'un stimulus:
k = delta(i) / i
Dans cette formule:
k est le seuil de perception de la variation du stimulus i est la valeur initiale du stimulus delta(i) est la variation de la valeur du stimulus
Par exemple s'il y a 3 bonbons cela donne au cerveau les évaluations possible suivantes:
2 est trop peu (le delta égal à -1 est supérieur au seuil de Fechner)
3 le delta égal à 0 est compris dans les valeurs possibles du seuil de Fechner
4 est trop (le delta égal à 1 est supérieur au seuil de Fechner)
les valeurs fractionnaires qui sont impossibles
Conclusion: la probabilité de la réponse 3 proche de 1 (au seuil de l'erreur de réponse près) est la seule possible d’où réponse rapide et faible taux d'erreur.
l’influence de la qualité de la fonction cérébrale d'évaluation des quantités sur l'apprentissage de l'arithmétique et sur la progression de l'enfant en mathématique. Cela dégrade aussi la subitisation et donc les temps de réponses et la qualité des réponses de l'enfant dans les jeux en maternelle avec des petites quantité de buchettes par exemple. Cette situation compliquée pour l’enfant est le début de ses difficultés en mathématique ce qui peut être aggravé par le comportement de son environnement.
l’environnement familial, scolaire (autres enfants et enseignants) de l’enfant et son influence négative et/ou positive sur la capacité d’apprentissage de l’enfant.
E mail: gerard.k45@gmail.com