Actualités du Club Inné
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Inné 3D, Le parcours adhérents du Club inné
Après la campagne "été Inné", le Club Initiative normande pour une nouvelle économie propose aux nouveaux adhérents un parcours unique pour garder le contact et entrer dans l'EFC.
Jean-Michel Thouvignon élu président de l'IE-efc
Cher(e)s adhérent(e)s, cher(s) sympathisant(e)s,
Chercher à relever les défis environnementaux, sociétaux et économiques adressés à la société en apportant des solutions qui préservent le moteur même du fonctionnement actuel de notre société, c’est-à-dire sans découpler la création de valeur de la consommation des ressources, est voué à l’échec.
C’est par des transformations plus profondes que de réels progrès peuvent être accomplis vers une société plus désirable.
L’Économie de la Fonctionnalité et de la Coopération (EFC) est à la fois une grille de lecture et d’analyse de ce qui se joue dans la Société et un outil d’élaboration de solutions permettant les transformations souhaitées.
Le rôle de l’Institut Européen de l’EFC est d’accompagner les acteurs intéressés par la démarche EFC en soutenant leurs actions, en développant des ressources et des moyens à partir des expériences menées dans les entreprises et sur les différents territoires par les membres et en facilitant des dynamiques de coopération.
Dans cette communauté les clubs jouent un rôle essentiel dans la réalisation des ambitions de notre dynamique commune. Leur proximité avec les acteurs territoriaux est un atout précieux pour faire connaître l’EFC et en assurer la promotion, et les expériences vécues sur leurs territoires nourrissent la doctrine qui est constamment questionnée par le réel.
Le travail effectué depuis un peu plus d’un an pour définir les bases d’une nouvelle étape de la vie de l’Institut est assez remarquable et laisse augurer positivement de la capacité de notre institut à contribuer utilement aux transformations que nous appelons de nos vœux.
Toutefois, au regard des échanges que nous avons eus dans le cadre de ce travail, il me semble que cette contribution ne se réalisera pleinement que si nous progressons, a minima, sur les trois axes suivants :
Clarifier les relations entre l’Institut et ses membres et entre les membres eux-mêmes :
Même si l’Institut peut porter en propre certaines actions, son principal intérêt réside dans les relations qu’il entretient avec ses membres. Nous formons un écosystème, l’aspect systémique prend tout son sens ici. (Ce sont bien dans les liens entre les parties, leurs interactions et leurs conséquences que se trouvent les éléments indispensables à la réussite de l’ensemble). On ne peut pas se contenter de dire que l’Institut « anime ses membres », il faut préciser les apports mutuels possibles et attendus, répondre aux attentes de chacun et s’organiser en conséquence. Cela est donc le premier axe sur lequel il convient de progresser selon moi.
Faire vivre un espace de gouvernance élargi et continu :
Je pense notamment qu’il convient d’instaurer des rencontres régulières entre l’institut et ses membres, rencontres collectives comme il en existe déjà mais aussi des rencontres bilatérales entre l’institut et chacun de ses membres. Il s‘agit de tenir l’équilibre délicat entre la cohérence d’action au sein de la communauté et le respect de l’autonomie de chacun de ses membres. L’instauration de rites de vie qui permettent une meilleure proximité entre nous contribuant à une gouvernance mieux partagée et entretenant la « fraternité » dont je parlais tout à l’heure me paraît souhaitable ;
Faire de l’Institut un acteur des transitions incontournable dont l’avis est écouté et si possible suivi. Et l’EFC dont l’apport à la compréhension du monde doit être connu et reconnu.
Cela sous-entend un effort de communication, il s’agit par exemple de s’introduire dans le débat public, de rédiger des communiqués de presse pour faire connaître notre projet, les étapes importantes de la vie de l’institut, etc. D’autres parviennent à drainer des finances, des soutiens, des partenaires alors que leur action ne repose pas sur un fondement aussi complet et structuré que l’EFC, simplement parce qu’ils communiquent de manière efficace.
Nous devrions être capable de faire encore mieux, nous en avons tous les ingrédients !
Jean-Michel Thouvignon, Président de l’IEEFC