Site de la Confrérie de la Cerise d'Itxassou

La Xapata, la Péloa, la Beltxa, et la Napoléon sont au programme des printemps généreux d’Itxassou qui a vu arriver en 2007 une confrérie qui ne demandait rien à personne et qui posait cependant question à un village qui avait déjà ses festivités traditionnelles, avant la naissance d’une nouvelle association autour des frontons du centre et de gauche, et ses fêtes avec et sans dieu.

Autrement dit, la confrérie de la cerise d’Itxassou qui apportait une fête de plus dans un village qui somnole tranquillement près de sa rivière et de son aérodrome silencieux, n’a pas recueilli un accueil aussi charitable que le prônent les écritures réputées saintes.

Mais un premier chapitre couronné de succès et qui a réuni quantité de confréries de la région a, semble-t-il, apaisé les esprits et laissé quelques vents meilleurs porter la voix de David Olaizola, le ténor du village, fondateur de la confrérie, pour une seconde année de réussite autour de cette cerise d’Itxassou porteuse d’espoirs.

Avec même des idées généreuses pour imaginer ce recueil ouvert aux confréries d’Aquitaine. Car c’est pour avoir poussé la chansonnette lors de rendez-vous gourmands dans la région que l’idée de mettre quelques couleurs supplémentaires à ces cerises d’Itxassou a germée.

Un premier chapitre, sans cerise pour cause de mauvais temps, une quinzaine d’impétrants choisis dans les milieux sportifs, gourmands, culturels, tauromachiques, l’édition d’un calendrier plein de couleurs et tellement généreux dans la mise en page que la date du deuxième chapitre, celui de 2008, n’est même pas mentionnée.

Pas grave, il suffit de répéter qu’il est prévu pour le début du mois de mai et qu’à partir de 2009 il se tiendra régulièrement le dernier dimanche de ce joli mois. Sur que le lancement de cette petite dernière du monde gourmand en Aquitaine soit réussi. Avec aussi, pour varier le cérémonial rencontré un peu partout, quelques chants basques pour accueillir les invités et leur faire entendre qu’au Pays Basque on sait chanter, y compris en français.

Et pour bien marquer que la cerise locale sait se marier avec quantité de mets en cuisine, le Consortium du Jambon de Bayonne qui a son siège à Arzacq, en Béarn, fait monter sa montgolfière au dessus du fronton, et Jean-Jacques Usandisaga, dit « Txistu », met sur ses assiettes quelques cerises marinées dans une préparation vinaigrée, afin de donner un aspect sucré-salé à la tranche de ce jambon bayonnais. Beaucoup mieux au palais que le traditionnel cornichon !

Enfin pour donner de l’élan à cette jeune confrérie qui fait baisser la moyenne d’âge dans les lieux confrériques où elle se déplace, le parrainage du Piment d’Espelette et de la Garbure Angloye a été obtenu, avec pour compléter le menu l’arrivée d’un transfuge de la confrérie du Jambon de Bayonne.

Si le fondateur, David Olaizola, barde local que des humoristes croquent suspendu aux branches d’un cerisier comme Assurrancetourix dans son village gaulois, a pris une once de recul depuis la mise sur orbite de la confrérie, c’est son oncle Xan Olaizola qui a endossé la charge de GRAND-MAÎTRE. Il y a d’ailleurs quelques autres Olaizola dans l’organigramme, Virginia, Paul-Antoine, Joseph et Jérôme. Avec eux pour compléter le tableau : Jean-Paul Bonnet, Jean-Michel Etchepare, J-J. Usandisaga tous trois hôteliers restaurateurs, Thierry, Philippe et Jean Lacouade, Patrick Maggioni, Jean-Pierre Aren, Christophe Barneix, André Lafechine, Jean Pierre Etcheverry, Maritxu Olano, Didier Labarbe, et les ambassadeurs Marina et Édouard Toribio pour St Sever, Christian Petit et François Voulgre pour St Foy la Grande.