Le bourgeois gentilhomme (d'après Molière)

SYNOPSIS

M. Jourdain est un riche bourgeois dont l'obsession est d'appartenir à la noblesse.

Pour y parvenir, il s'efforce d'acquérir les manières et la culture des gens de qualité, en multipliant les leçons particulières (musique, danse, escrime, philosophie).


La fille de M. Jourdain, Lucile, aime Cléonte mais son père s'oppose à leur mariage parce qu'il n'est pas gentilhomme. Aussi les jeunes gens, soutenus par Mme Jourdain, Nicole (la bonne de M. Jourdain) et Covielle (le valet de Cléonte), vont-ils user d'un stratagème pour obtenir son accord, en utilisant son goût des honneurs…


Public : élèves de collège ou tout public (dès 7 ans)


Durée du spectacle : 1h20

NOTRE EQUIPE

4 comédiens (2 hommes et 2 femmes) qui se partagent 15 rôles et un régisseur.

  • Costumes : Michèle FEREYRE

  • Décors : Compagnie EN ROUTE MAUVAISE TROUPE

  • Création son et lumière : Stéphan MEYNET

FICHE TECHNIQUE

  • Spectacle de Molière, en 5 actes, en prose, à partir de 7 ans.

  • MISE EN SCENE : Charlotte ROBIN et Romain BRESSY.

  • Besoins techniques :

Son : lecteur CD, USB ou MP3 en prise Jack (nous avons notre propre matériel si besoin)

Lumière : plan de feux détaillé envoyé sur demande (nous avons notre propre matériel si besoin)

  • Espace scénique (dimensions idéales) :

Ouverture : 7 mètres

Profondeur : 5 mètres

Hauteur sous grill : 3,40 mètres

Aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

  • Installation : 2 heures 30

  • Notre équipe : 4 comédiens et 1 régisseur.

  • CONDITIONS FINANCIERES :

Sur devis. N’hésitez pas à nous contacter.

NOTE D'INTENTION


S'il est bien un auteur qui trône au sommet de notre inconscient collectif, c'est Molière. Son chemin, nous l'avons tous croisé à un moment ou à un autre, souvent sur les bancs de l'école où, forcé par le professeur, un camarade de classe piètre orateur parvenait tout de même à nous arracher un sourire à la lecture de Scapin ou de l'Avare. C'est de ce souvenir que nous est venu la volonté de nous confronter à Molière, persuadés de pouvoir faire mieux que notre pauvre camarade.


Le bourgeois gentilhomme s'est présenté à nous comme une évidence pour la simple raison qu'il se trouve à la confluence de tous les arts. Dans sa quête pour devenir le parfait gentilhomme, monsieur Jourdain s'essaie à la musique, à la danse et à l'escrime entre autre, autant de disciplines qu'il convient de représenter sur scène. Une joie (plaisir égocentrique diront certains) pour le comédien qui s'improvise bretteur d'un soir, mais surtout pour le spectateur, emporté dans un tourbillon de lames qui s'entrechoquent et d’airs presque toujours mélodieux, le tout sur fond de prose. La plus belle qui soit.


Malgré son incapacité chronique à entendre quoi que ce soit à toutes ces formes d'art, M. Jourdain s'y dévoue corps et âme et y éprouve un enthousiasme rarement vu. C'est cet enthousiasme qu'il convient aux comédiens d'éprouver et de partager avec les spectateurs, sans aucun cynisme. Car derrière les bouffonneries de Jourdain, il y a une sincérité totale, et on éprouve un immense bonheur à voir son rêve prendre vie le temps d'un dernier acte. Celui du bourgeois devenu « Mamamouchi », noble parmi les nobles.


La pièce pourrait s'achever sur l'habituel coup de théâtre où celui qui se croyait maître du jeu est en réalité le dindon de la farce. Mais non. Une fois n'est pas coutume, Molière laisse le rêve se prolonger, révélant ainsi toute la tendresse qu'il a pour un personnage qui n'a finalement comme tort que de vouloir être plus grand qu'il ne l'était. Alors laissons Jourdain s'émerveiller un peu plus longtemps, et émerveillons-nous à ses côtés.


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