Le PDG 3.0

Le PDG 3.0 Chef d’orchestre de l’entreprise collaborative

Leader 3.0

Un groupe international est, par nature, une entreprise collective et relationnelle. Le rôle de rassembleur du Dirigeant est primordial pour fédérer les équipes et atteindre les résultats attendus par les actionnaires et le Conseil d’Administration. Il ne peut y avoir de Président Directeur Général sans partisans et vice versa. Pourtant, nous parlons souvent des PDG comme s’ils étaient des forces de la nature, et nous les jugeons et les évaluons en conséquence. En fait, « le leader est un chef d’orchestre qui ne peut exister sans son équipe », a récemment déclaré Laurent Tylski – Président Directeur Général du Groupe Acteo – Coach de dirigeants et de Présidents Directeurs Généraux.

Exit le patron colérique

La tendance à se concentrer sur un « parton charismatique » omniprésent et patriarcal a fait son temps. La notion de leadership évolue, la mondialisation et les crises à répétition lui donnent de nouvelles lettres de noblesse. Le dirigeant colérique et seul à décider devient totalement obsolète et est mis au rebut par le Conseil d’Administration. Pour fonctionner efficacement au plus haut niveau de l’entreprise du 21ème siècle, le Président Directeur Général doit abandonner ses ancrages et adopter un mode de leadership pour travailler AVEC et non pas CONTRE ceux qui l’entourent. Il se doit aujourd’hui d’être le Leader 3.0, exemplaire, adaptable et courageux qui sait s’entourer, donner le tempo et diriger son équipe de façon collaborative.


Patron visionnaire & charismatique

La vocation de tout PDG est d’être reconnu comme le patron charismatique visionnaire qui laisse une empreinte dans l’entreprise et dans le monde économique tels que le font Steve Jobs, Bill Gates, Jeff Bezos ou Elon Musk.

Ils donnent le tempo, la tonalité, l’envie et encouragent la curiosité et le dépassement de soi. Pour devenir un leader visionnaire, le management patriarcal ne doit plus être la norme. Nous devons passer d’un management qui gère des processus de résolution de problèmes à un travail collaboratif vertueux qui s’appuie sur la motivation des collaborateurs avec différentes expertises pour trouver des solutions innovantes et en rupture avec l’existant.

La vision : ingrédient essentiel des grandes réussites

Grâce à leur Vision, les Leaders d’opinion libèrent l’élan créatif de leurs organisations et stimulent l’innovation. C’est le PDG qui crée un environnement culturel encourageant l’expérimentation, au-delà de la peur de l’échec et favorisant le développement de la responsabilité personnelle et collective. Les grands patrons savent créer un sentiment d’appartenance fort, avec une dynamique de succès qui favorise le soutien conjoint et la responsabilité dans la réalisation de leur objectif collectif.

Le poids de la responsabilité partagée dans les organisations doit trouver sa contrepartie dans la confiance et l’épanouissement. Les vrais leaders établissent des interactions humaines qui favorisent le partage, le bien-être, l’envie, la créativité et l’innovation.

L’exemplarité : Le moteur de la motivation

« Le poisson pourrit toujours par la tête ».

L’exemplarité, et la confiance doivent obligatoire-ment être générée au plus haut niveau de l’entreprise et vont se diffuser dans toutes les strates de l’entreprise.

Les employés font confiance aux Dirigeants qu’ils reconnaissent, comprennent et respectent. Le sondage que nous venons de réaliser récemment auprès d’un échantillonnage de 38 Présidents Directeurs Généraux nous apprend ceci :

1. La crédibilité du PDG est consolidée par sa rentabilité (83 %)

2. Son exemplarité sur les valeurs (79 %)

3. Sa capacité à surmonter les obstacles (71 %)

4. Ses succès (67 %)

Pour acquérir ses compétences, le Dirigeant doit apprendre à mieux se connaître, il doit mieux communiquer, être exemplaire et montrer de l’intérêt et de la curiosité envers autrui et renforcer les relations et interactions.

Mettre en place le Leadership 3.0 : Le challenge de tout visionnaire

La mise en place du Leadership 3.0 avec une culture de communication et de décision collaborative n’est pas simplement un outil de développement du capital humain, c’est une nécessité économique. Une plus grande transparence est donc nécessaire pour résoudre des problèmes complexes et faire fonctionner dans un environnement extrêmement mouvant.

Le PDG 3.0 travaillent relation avec — et non à l’écart ou au-dessus de — ceux qui l’entoure, il devient le moteur de la collaboration et, par son exemplarité donne le ton et le tempo de l’entreprise.