Bienvenue au Château à ORLEANS Situé dans le Loiret en France

Découvrez au Château à ORLEANS avec son parc de près de 3 hectares, son calme exceptionnel dans un lieu atypique.

En dormant dans un studio de charme de 25 mètres carré tout confort, vous pourrez vous y ressourcer durant votre séjour.

Proche ZENITH et COMET, vous pourrez faire de jolies promenades et visiter la ville historique d'ORLEANS.

Visiter les châteaux de la Loire ( Château de Cheverny ("Tintin et milou"), Château de Chambord, le Château de la Ferté Saint aubin, Château de Charbonnière avec son grand parc arboré , Château de Chamerolles et la ville historique d'ORLÉANS. Calme et bien être. Centre ville à 3.5 km.


HISTOIRE DU CHÂTEAU DE LA CHESNAIE ORLEANS


DORMIRAUCHATEAU.COM à ORLEANS



Un peu d'histoire.....Merci à l'Auteur Emilie Roux-Capron, Pôle d'Archéologie de la Mairie d'Orléans


Château des Hautes Montées ORLEANS (ou Château de la Chênaie )

1600-2099

Orléans

Le château encore visible aujourd'hui remplace un bâtiment plus ancien dont l'origine semble remonter au début du XVIIe siècle. Il est figuré sur le cadastre de 1823.

En vente en 1770, le château est alors décrit, dans les Annonces orléanaises, comme une "... grande et belle maison de plaisance... avec chapelle, colombier, cour, basse-cour, remises et écuries, potager. Très beaux espaliers et grande allée de charmille et d'ormes qui conduit au bras de la rivière du Loiret, avec droit de pêche et de bateau...". Quelques années plus tard en 1775, François Loyre, juge au tribunal du district, achète le domaine. Il le cède probablement en 1793. Il semble que le château soit alors laissé à l'abandon et la propriété divisée en au moins deux parcelles.

En 1881, quand le château est racheté par Jean-Jacques Cléret, industriel parisien, il semble en ruines. Dans les années suivantes, Jean-Jacques Cléret achète les parcelles immédiatement au sud jusqu'au n°48 de la rue des Montées, qui correspond au château de la Petite Chênaie. Il semble que l'acquisition des différentes parcelles du château soit progressive entre 1881 et 1886, ce qui a occasionné plusieurs confusions dans l'enregistrement administratif, notamment les fiches auxiliaires cadastrales. A partir de 1886, Jean-Jacques Cléret fait construire à l'emplacement de l'ancien château de la Chênaie, un château de style néogothique et néorenaissance encore visible aujourd'hui. Les travaux, sous la direction de Jean Boussard sont terminés en 1898.


Au décès de Jean-Jacques Cléret, dans les années 1920, son fils Marcel hérite du château et de la propriété. Il achète en 1928, la propriété du n° 46 rue des Montées où il installe une usine de fabrication de charcuterie en gros et de conserves alimentaires. Celle-ci fermera en 1957.

Le château de la Chênaie est occupé à partir de 1940 par l'Oeuvre des camps de vacances de la Fédération nationale des Jeunesses Laïques et Républicaines, puis, en 1942, par l'Oeuvre des camps de vacances de la Compagnie des wagons-lits. En 1943, il est fait mention de l'Ecole Nationale de Police. Le château est acheté, ainsi que la parcelle au sud qui comprend le château de la Petite Chênaie, en 1949 par la Caisses d'Allocations familiales du Loiret.

Il est transformé au début des années 2000 en résidence en copropriété.



Château de la Chênaie

1600-2099

Orléans

ZONE D'IDENTIFICATION Type d'entité Edifice Forme autorisée du nom Orléans (Loiret, France) -- Château de la Chênaie (1600-2099)Autres formes du nom Château des Hautes-Montées | Château de la Chesnaie ZONE DE DESCRIPTION Adresse(s)48, rue des Montées 45000 Orléans

Parcelles cadastrales- DV 28 (2016)

- Section 11, parcelles 2052 à 2055 (1823)

ZONE DU CONTRÔLE Identifiant du service responsable de la description Orléans. Pôle d'archéologie Règles et/ou conventions utilisées- Champs de description des lieux et édifices établis par les Archives municipales d'Orléans en 2016 et adaptés de la norme ISAAR/CPF (Norme internationale sur les notices d’autorité utilisées pour les Archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles), 2e édition, 2004.

- Note d'information DITN/RES/2007/008 "indexation, état de la question" de la Direction des Archives de France, du 30 juillet 2007.

- AFNOR NF Z 44-081, septembre 1993, Catalogage des documents cartographiques : forme et structure des vedettes noms géographiques.

Niveau d'élaboration Projet Niveau de détail Moyenne Langue(s )FrançaisE criture(s)LatinSourcesSources administratives

Archives municipales d'Orléans

2Fi567 - Orléans - Château de la Chênaie, J. Loddé édit. Premier quart du XXe siècle.

2Fi1146 - Environs d'Orléans. Château de la Chênaie (façade nord), L. Marchand. Premier quart du XXe siècle.

4G398 - Propriétés bâties, imposition. - Rue des Montées : fiches auxiliaires cadastrales (1863-1984).



Chronologie

1600 : Henri IV chasse le loup à la grande Chesnaye.

« Un loup sort du bois, sa course est désordonnée… (la scène se passe à l’endroit exact du site du Château des Hautes Montées)… une épaisse futaie de chênes trône au milieu des pâturages paisibles, des vignes bien entretenues et des cultures diverses… Les paysans ont baptisé ce lieu la Grande Chesnaye ».

1687 : Claude de Troyes, neveu de Marie de Troyes, épouse de Nicolas de Guyenne, achète la propriété et édifie le premier château sur le site.

1736 : La famille noble de Goislons achète la propriété ; elle possédait déjà bel Air sur les bords du Loiret.

1768 : Seurat de Loray loue la Chesnaye à François Loyré, docteur en médecine.

1770 : On peut lire dans les annonces orléanaises : « maison à vendre : grande et belle, maison de plaisance, appelée la Chesnaye, au quartier Saint-Marceau, avec chapelle, colombier, cour, basse-cour, remise, écuries, potager. Très bel escalier et grande allée de charmilles et d’ormes qui conduit au bras du Loiret, avec droit de pêche et de bâteau… »

1779 : François Loyré et Marie Félicité Crignon de Bonvalet vendent la Grande Chesnaye à Etienne Colas De La Noue et Marie Anne Gaignault De Beaulien son épouse.

1880 : François Cléret-Parmentier, industriel résidant à Paris, se porte acquéreur de la propriété. Cette demeure a été entièrement remaniée par la famille Cléret : tant sur le plan architectural de style néogothique (gargouilles, lucarnes surmontées de pinacles…) que sur le plan décoratif d’inspiration Renaissance (voûtes en croisées d’ogives, chapiteaux ornés de feuilles, d’animaux, de fruits, cul de lampe (évêque), niches surmontées de coquilles Saint-Jacques…). Elle est officiellement nommée : Château de la Chênaie.

1943 : Il est suggéré que la château eut été vendu, puis devenu une école de police.

1949 : Le château de la Chênaie est vendu à la Caisse d’Allocations Familiales. Il est est transformé en institut judiciaire pour jeunes, et portera le nom « Institut des Hautes-Montées ». Le château est alors surnommé « Château des Hautes-Montées ».

Années 2000 : Le château et le domaine sont redécoupés, le château vendu à la ville d’Orléans puis racheté pour une faire une résidence en copropriété telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Il y a très souvent confusion entre le Château des Montées (au numéro 44 de la rue) et le Château des Hautes-Montée (du 46 au 48).