Alice vient en fait de peindre son paysage quotidien, sa campagne, aux confins du Boulonnais et de l'Audomarois, composée de champs cultivés et de prairies d'élevage, dont les couleurs signent les saisons...

Le rouge des coquelicots, le bleu des fleurs de lin, le jaune du colza, le roux de la terre fraîchement labourée, et les variantes de vert des prés et cultures, que de denses haies bocagères rythment.

Parrain lui a emprunté ce travail "raté" en photographiant une partie de cette campagne, qu'il a ensuite transformée en texture numérique, qui au hasard ou non des clics de la souris, parvient à nous convaincre qu'elle est belle la campagne d'Alice, et qu'elle marque à toujours l'histoire de Charlice.

Papa a fait vectoriser cette campagne pour une version flashy... C'est lui qui fait voyager les élucubrations de Charlice, appelées "Pantalices".

Ce sont les clics de la souris qui ont fait de cette esquisse d'humanoïde ce qui ressemble à un animal marin comme le phoque qui aurait non seulement la mauvaise idée de singer les bipèdes, mais aussi de devenir un animal savant. Il y a dans le cri du phoque un p'tit quelque chose qui parle aux notes impossibles que va chercher le saxophoniste en fin de chorus...

On va bien se la prendre la balle si j'en crois la force du mouvement créée par cette silhouette qui se tord pour servir le geste, et la confusion des bras qui renforce la détermination du golfeur...Bon swing à toutes et tous!

La garde charlicienne est une création récente qui est le fruit d'une silhouette féminine dont les contours gironds prêtaient à sourire, voire se moquer, ce qui s'accommodaient mal des hautes valeurs morales et déontologiques qui président à notre démarche.... Pour le corps, c'est la symétrie qui a opéré. 

Mi-paon, mi-diapason, cette oeuvre simple propose, par son épure de forme, d'occuper l'espace pictural avec 2 élans assez semblables, mais qui légère-ment décalés, nous font caqueter...

Cette forme est monta-gneuse. Elle trahit assez bien la force et les contrastes des personnalités qui font Charlice, élevées sous la mère ou nourries au grain dans ce beau pays à la géologie accidentée, notre côte d'opale et notre bocage boulonnais. Le premier pic est coupé au centre de sa hauteur par une barre en vue d'y deviner un A. Les 2 autres sommets sont le M de A.M. intitiales qui sont à l'origine des créations de Charlice.

Cet insectoïde (insecte-homme-frelon-homard), est le résultat des sursauts de la souris à laquelle on soumet des virages en épingles, et des contre-virages. on reproduit à l'infini les forme simples qui constituent le cors de l'insectoïde, et en forçant la symétrie, un triangle devient un noeud "pap" qui apporte une certaine élégance. Reste à relever une patte-pince pour signifier la détermination du contestataire...

Le ski dans tous ses états pour cet hiver qui nous aura permis d'y goûter à nouveau. Pour le profane, ça peut sembler peu pertinent de passer ses vacances à glisser sur la neige à l'aide de planches tout en contribuant à éprouver l'environnement naturel montagnard. Pour les skieuses et skieurs initiés qui prennent encore plaisir à plonger dans un champ de poudreuse, ça ne s'explique pas vraiment.

C'est là encore le hasard des boucles, virages serrés de la souris, qui font sortir ce contrebassiste de son instrument, tout en gardant une ligne fusionnelle. Les formes vives de la partie basse suggèrent une utilisation symphonique de l'archet.

La trompette baroque est peu souvent trouvée dans les travaux de cette époque. Elle revêt souvent des formes diverses en fonction des sons et notes recherchés. Souvent plus sommaire que notre trompette actuelle, elle n'est alors pas pourvue des subtilités mécaniques qui lui permettent aujourd'hui d'intervenir sur tous les terrains d'aventure musicale que connaît notre modernité, souvent mise en musique par Gilles Pasbecq.

Cette posture de stretching n'est ni évidente à mettre en place, ni évidente à TENIR, comme dirait Polo, Kiné célébrissime du boulonnais... Merci Polo pour toutes ces années... TENIR...TENIR...

Alors lui, Jacques, le caddy qui ne dit (caddy kindy), il vient de loin. Il a emprunté ses bras et son corps à une création abandonnée, à laquelle on a ajouté une paire de pieds qu'on retrouve souvent chez Charlice. Il a ensuite hérité de quelques travaux sur les clubs de golf, puis enfin profité de la balle ronde qui évoque fréquemment la tête, au gré des contrastes de la texture numérique qui la composent. C'est un de nos personnages préférés.

Ce poux de bonnet d'âne a été identifié récemment grâce aux travaux de recherche de l'académie scientifique de Charlice. Armé comme il faut pour suggérer les désagréments qu'il est capable de produire à celui qui l'héberge, ce poux qui habite pleinement ce bonnet d'âne a été référencé dans notre académie comme "poux de bonnet d'âne à tête fendue", comme s'il était en mesure de survivre dans un autre environnement.

Un genou à terre, le bras levé...Charlice est de tous les combats qui font vivre notre devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité

Charlice est attachée aux femmes qui mâtinent subtilement notre monde masculinisé de leur conscience, leur créativité, leur sensibilité, et leur sens des responsabilités... Cette silhouette féminine debout les bras ouverts accueille généreusement notre monde (Charlice planet) souvent façonné par les hommes...

On n'a jamais regardé tant le ciel que depuis nos mésaventures sanitaires. C'est la participation de Charlice à cet élan astronomique qui fait respirer notre pensée, et interroge, avec une toute autre dimension, nos questions existentielles et métaphysiques... Tant de mystères qui sont autant de terrains d'aventures humaines spatiales. 

Ces silhouettes qui se tournent le dos forment, comme le disait l'oncle Joseph, une sacrée belle paire, une paire de mollets, un jeu de mollets pour Jean qui est tout sauf bête...

Ce chat stylisé est un des premiers travaux de Charlice. Avec le Diasapaon, mi-diapason, mi-paon, il fut dessiné brièvement, et évoqua pour tous le chat telle qu'on le connaît quand on partage quelques années avec ce quadrupède velu.

Ce trophée des sables est un hommage rendu à celles qu'on n'entend pas, qu'on n'écoute pas, parce qu'elles on la douleur de naître et survivre dans des contrées où la femme n'est pas toujours considérée comme une personne à part entière...c'est pourquoi le vrai trophée, c'est un visage de femme sans bouche !

Elles portent le monde. Équateur et tropiques peuvent être assimilés aux traits de couture du ballon de volley de cette passeuse...la texture évoque nos continents.