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Cueillez des mots - Sylvain Lelarge

Des mots qu'il faut (!) connaître

La Poésie, paroles et musique de Léo Ferrée

Texte de "La Poésie"

J'ai du savon qui lave

Les péchés capitaux

Un stylo-bille qui grave

Le goût d'un apéro

Un soutien-gorge à piles

Qui n's'allum' qu'aux beaux yeux

Un dentifrice habile

A blanchir les aveux

Un buvard facétieux

Qui sèche les chagrins

Un oeil pour lire à deux

Quand le jour s'est éteint

Un violon capital

Voilé de Chambertin

A fair'sonner le mal

Plus fort que le tocsin

Si ça n'va pas

Tu peux toujours aller la voir

Tu demand'ras

La Poésie

On t'ouvrira

Mêm' si ell' n'est pas là

D'ailleurs ell' n'est pas là

Mais dans la têt' d'un fou

Ou bien chez des voyous

Habillés de chagrin

Qui vont par les chemins

Chercher leur bonne amie

La Poésie

J'ai des bas pour boiteuse

A fair'boiter l'ennui

Et des parfums de gueuse

A remplir tout Paris

Des pendul's à marquer

Le temps d'un beau silence

Des lassos à lacer

Les garces de la chance

Des machin's à souffler

Le vert de l'espérance

Et des vign's à chanter

Les mess's de la démence

Des oiseaux-transistors

Qui chantent sur la neige

Garantis plaqués-or

Plaqués par le solfège

Si ça n'va pas

Tu peux toujours aller la voir

Tu demand'ras

La Poésie

On t'ouvrira

Même si ell' n'est pas là

D'ailleurs ell' n'est pas là

Mais dans la têt' d'un fou

Qui s'prend pour un hibou

A regarder la nuit

Habillée de souris

Comme sa bonne amie

La Poésie

J'ai du cirage blond

Quand les blés vont blêmir

De la glace à façon

Pour glacer les soupirs

Des lèvres pour baiser

Les aubes dévêtues

Quand le givre est passé

Avec ses doigts pointus

J'ai tant d'azur dans l'âme

Qu'on n'y voit que du bleu

Quand le rouge m'enflamme

C'est moi qui suis le feu

J'ai la blancheur du cygne

A blanchir tout Saint-Cyr

Et sur un de mes signes

On meurt pour le plaisir

Si ça n'va pas

Tu peux toujours aller la voir

Tu demand'ras

La Poésie

On t'ouvrira

Des fois qu'ell' serait là

Ell' te r'cevrait mêm' pas

Ell' n'est là pour personne

Ell' n'aim'pas qu'on la sonne

C'est pas une domestique

Ell' sait bouffer des briques

Mais quand ell' veut, Ell' crie

LA POÉSIE !

Bigflo & Oli - Plus tard

Bigflo & Oli - Texte de "Plus tard"

Quand j'étais petit,je pensais qu'en louchant trop, je pouvais me bloquer les yeux, Que les cils sur mes joues avaient le pouvoir d'exaucer les vœux... Quand j'étais petit je pensais que les adultes disaient toujours vrai, Et la nuit, dans la voiture, j'pensais que la lune me suivait... Mais depuis, qu’est-ce qui a changé? Pas grand-chose... Je n’ai pas rangé les questions que j’me pose... Qu’est-ce qui a changé? Pas grand-chose... Je n’ai pas rangé les questions que j’me pose... On m’disait: «Tu comprendras plus tard, Tu comprendras plus tard,Tu comprendras plus tard...» Mais on est ‘plus tard’, et je comprends pas!«Tu comprendras plus tard, Tu comprendras plus tard, Tu comprendras plus tard...» Mais on est ‘plus tard’, et je comprends pas! Quand j'étais petit, j'entendais un monstre qui vivait sous ma maisonJe pensais mourir dans la lave si je marchais pas sur le passage piétonQu'à l'époque des photos en noir et blanc les gens vivaient sans couleur J'étais sûr qu'un bisou de ma mère pouvait soigner la douleur... Aujourd'hui,en grattant un ticket,je me vois millionnaire... Je me dis tout ira mieux si je souris à la banquière!Aujourd'hui, je me dis que, sij' attends, quelqu'un fera ma vaisselle...Et que,même sij evieillis, mes parents sont immortels...



Toen ik klein was dacht ik dat –als ik te veel scheel kijk –mijn ogen zoudenvast komen te zitten...Datde wimpers op mijn wang de kracht haddenom de wensen te laten uitkomen...Toen ik klein was dacht ik dat de grote mensen altijd de waarheid vertelden,En ’s nachts in de auto, dacht ik dat de maan me volgde...Wat is er dan sindsdien veranderd? Niet zo veel... De vragen die ik me stelde heb ik niet opgeruimd.Wat is er veranderd? Niet zo veel... De vragen die ik me stelde heb ik niet opgeruimd.Men zei tegen me: “Later zal je begrijpen”... Maar wij zijn later en ik snap het steeds niet.Toen ik klein was hoorde ik een monster die onder mijn huis leefde...Ik dacht dat ik in de lava zou doodgaan als ik niet op het zebrapad zou lopen...Dat in de tijd van de zwartwit foto’s, de mensen zonder kleur leefden,En dat een kusje van mijn moeder de pijn kon verzachten...Vandaag, als ik op een kraslot kras, zie ik me miljonair,En ik maak me wijsdat alles beter zal gaan als ik tegen mevrouw de bankier glimlach...Vandaag, zeg ik tegen mezelf dat –als ik lang genoeg wacht –iemand mijn afwas zal doenEn dat, zelfs als ikzelfouder word, mijn ouders onsterfelijk zijn...


FRc Tu Comprendras Plus Tardi.doc 2019-Sylvain Lelarge –www.talenvoortalent.nl

Raymond Devos in Nederlanders.fr

Een leuke bijdrage van Jacques van Hout, lees meer ...


Souad Massi, Pays Natal

Op 28 september 2021 heeft Syvain een geweldige bijdrage geleverd met een aantal "Mots Valises" zie meer ...

Hij sloot zijn cursus af met deze indrukwekkende chansons émouvante

Gedachtenkronkeltjes | Tiraillements de l'esprit

Manu Galure, un Troubadoure en France

Op 14 december 2021 heeft Sylvain Lelarge ons kennis laten maken met deze troubadour uit Frankrijk. Manu Galure heeft jarenlang te voet gereisd van het ene dorpje naar het andere waar hij dan een optreden deed.


Hieronder zijn poetische lied "Fontaine" met daarnaast de tekst

Fontaine, je boirai de ton eau !À l'ombre d'un vieux chêne, Descendant du ruisseau…J'en garderai la bouche pleine…Fontaine, je boirai de ton eau ! Fontaine, je boirai de ton eau ! J'en aurai les mains pleines, Glissantes sur ma peau …Ta source fraîche noie ma peine…Fontaine, je boirai de ton eau !Je chercherai le nom de celui qui, naguère,A disposé en rond la beauté de tes pierres…Je poserai sur son front un baiser sincère…J'irai jusqu'à ta source en protéger l'accèsAfin que l'eau si douce ne soit pas dérangée,Qu'elle soit toujours douce quand je la boirai…Fontaine, je boirai de ton eau !Et la pluie diluvienneQui coulera à flotsSur mon corps, glissera sans peine…Fontaine, je boirai de ton eau !Fontaine, je boirai de ton eau !Ta source sera mienne,Déversée par tonneaux…J'en serai ivre sous le chêne…Fontaine, je boirai de ton eau !J'écouterai, heureux, le bruit de l'eau qui sortEt le son mélodieux des pierres… Je m'endors,Allongé dans leur creux. Je serai ivre-mort…J'appellerai les copains, quand ils viendront le soir…Nous ferons des festins qui finiront très tard…Et, fraîche, le matin, nous pourrons te boire !Fontaine, je boirai de ton eau !Et la pluie diluvienneDéversée par tonneaux …J'en garderai la bouche pleine !Fontaine, je boirai de ton eau ! Je boirai de ton eau ! Fontaine, je boirai de ton eau… Manu Galure