Trois en début d’année, trois autres tout dernièrement. Donc six nouvelles ceintures noires déjà en 2024, le Vichy ASG Judo affole quelque peu le compteur dans le petit monde du tatami.

Frédéric Gouby avait le sourire, dernièrement, au dojo des Célestins. Pas seulement parce qu’il s’apprête à fêter ses 50 ans, dont 25 d’enseignement de la discipline et 22 au service de l’ASG, mais parce que la grande famille du club s’était rassemblée pour remettre la ceinture noire à trois membres.

Première à l’honneur, Anissa Moga Ait Bengrir, tout juste quinze années qui, coup sur coup, vient de s’octroyer le titre AuRA et la médaille d’argent au championnat de France. En 2020, elle décrochait la ceinture orange, c’est dire sa progression.

Kévin Pillon, lui, n’a rejoint le club que cette saison en raison de ses études, seulement doté de la ceinture marron. Il a rapidement comblé le vide en cette couleur et le noir.

Christophe Rey, lui, est un cas. Il arrive à l’ASG avec une ceinture marron un brin poussiéreuse pour cause d’arrêt de la pratique pendant une vingtaine d’années. Assidu, il gagne vite les points qui lui manquent pour obtenir le graal. Trois nouvelles ceintures noires, donc ce qui porte le total du club à 50.

Cerise sur le gâteau, Romane Begon a validé son deuxième dan compétition tandis que Matthieu Potier a obtenu son diplôme de moniteur d’arts martiaux.

Dernière satisfaction, le staff se verra renforcer par Jérôme Dagieu, professeur brevet d’État, 4 e dan, arbitre national et ancien très bon compétiteur.

Saint-Yorre. Le Challenge des Sources pour les jeunes judokas. L’École de Judo Kodokan et l’ASG Judo de Vichy ont réuni leurs forces pour organiser conjointement la première édition du Challenge des Sources. Ce tournoi amical, destiné aux plus jeunes pratiquants de judo, a tenu toutes ses promesses en réunissant 229 mini-poussins et poussins issus de quinze clubs du département, à la Halle des Sports.

Devant un nombreux public composé essentiellement de parents, cette belle journée sportive a commencé par une bonne séance d’échauffement et de plusieurs apports techniques. Ensuite, dans un parfait esprit, les jeunes judokas ont pu mettre en pratique leur savoir en se mesurant les uns aux autres, sur le tatami.

Suite à cette belle première réussie, les deux clubs amis pensent déjà à l’organisation de la seconde édition dès l’année prochaine.

La saison est désormais bien lancée pour le Vichy ASG judo reparti sur le rythme d’un exercice 2022-2023 déjà très gratifiant. Comme les feuilles mortes, les bonnes nouvelles se ramassent à la pelle.

Le Vichy ASG judo n’est pas tout à fait un club comme les autres. Il tire son originalité, son carburant de ses pères fondateurs qui l’ont voulu avant tout comme une grande famille où les premières vertus dispensées sont le respect et le travail. Frédéric Gouby, le référent actuel, s’attache à faire perdurer cet esprit familial et cette notion de labeur.

Pas étonnant, dès lors, que l’actualité du club soit focalisée sur un record, celui du nombre d’adhérents qui vient juste de franchir la barre des 150 kimonos.

Bientôt de retour en son dojo

Une bonne nouvelle alors que le club retrouvera, au printemps, son dojo de la rue Belin, affecté par la tempête de grêle de juin 2022. Les travaux de réhabilitation vont en effet bon train.

Autre actualité, sportive celle-ci, les médailles de bronze ramenées de l’Open de Riorges (compétition de niveau AuRA) par les deux espoirs, Sara Bruyand et Ouweis Roumani.

Côté projet, le Vichy ASG judo a sous le coude l’organisation prochaine, avec la collaboration du club voisin de Saint-Yorre, du challenge des Sources. Celui-ci aura lieu à la Halle des sports de Saint-Yorre et rassemblera plusieurs clubs de l’Allier. Les participants, des mini-poussins et poussins, se verront proposer des situations d’opposition, sans classement toutefois à l’arrivée.

Enfin, rappelons que le club vichyssois a obtenu le label rare de la Fédération, couleur bronze. Et ce, pour son dynamisme et la qualité de sa formation qui lui ont permis d’avoir amené 44 des siens à la ceinture noire alors que 10 autres piaffent d’impatience de l’obtenir.

Alors que les internationaux de la discipline viennent régulièrement s’entraîner au Creps, le sport vichyssois tient là une belle pépite et, pourquoi pas, de futurs médaillés pour des JO à venir.

La grande famille du judo vichyssois s’est réunie dernièrement pour fêter Éliane Body qui revendique trente années à la tête du club. Un grand merci fort et sincère…

Deux dates dans la vie d’Éliane Body : 1981, elle débute le judo à l’ASG, club de l’ex-Manhurin. Douze ans plus tard, elle en prend la présidence. Quarante-deux après, elle est toujours là. Tout est dit !

Pas tout à fait, parce que, au cours de ces quatre décennies, la « maître » soixante comme aime à la plaisanter Frédéric Gouby, professeur de judo actuel de la structure et ami de longue date, s’est donnée à fond pour obtenir sa ceinture noire en 1993. Dans le même temps, elle se forme à l’arbitrage et représente son club sur bien des dojos.

Élue présidente, elle va s’employer à dynamiser l’ASG Judo, devenue depuis peu, Vichy ASG Judo. Présente sur presque tous les cours pour accueillir les parents, refaire une ceinture, donner un dan, répondre aux questions et soigner les petits bobos, Éliane Body reste la poutre d’un club qui avoisine les 150 licenciés qui s’enorgueillit d’avoir formé plus de quarante ceintures noires.

Son humilité ne l’a pas empêché d’être remarqué par la municipalité qui lui a décerné le 22 février dernier un trophée d’argent lors de la cérémonie des récompenses sportives.

Noa Lebissonnais est le 43e licencié de la riche histoire de l’ASG judo Vichy à obtenir la ceinture noire. Un objectif atteint grâce à une assiduité et un état d’esprit remarquables, dixit son professeur.

Le dojo du centre omnisports de Vichy était encore en ébullition ces derniers jours. Pour la seconde fois de la saison, le club cher à la présidente Éliane Body avait rassemblé la grande famille du judo vichyssois afin d’honorer un de ses plus talentueux et prometteur combattant.

Noa Lebissonnais a débuté le judo en 2009 à l’âge de cinq ans. Un brin dilettante au départ, il se motive vraiment quand il voit ses amis proches obtenir le Graal. Dès lors, il s’investit à fond, se qualifie pour les championnats régionaux et prépare la ceinture symbolique avec son jeune mentor Mathieu Gouby.

Les obstacles sont franchis les uns après les autres, et avec trois ippons victorieux, Noa entre dans la cour des grands. « Complètement mérité, souligne son professeur, Frédéric Gouby. Derrière une personnalité réservée, Noa cache un caractère affirmé. Sa marge de progression est large encore. »

La saison qui s’achève s’est révélée « nettement plus encourageante que prévu, dépassant largement les espérances des dirigeants », a noté Claude Gourlier, président du comité de l’Allier de judo, lors de son assemblée générale, à Moulins.

Après deux saisons fortement marquées par la pandémie et les périodes de confinement, le comité, qui avait perdu un tiers de ses licenciés, semble avoir retrouvé l’intégrité de son activité et (presque tout) son effectif.

Les clubs ont retrouvé près de 90 % de leurs adhérents

Un tiers des licenciés perdu, puis retrouvé

Et les résultats sportifs sont « des plus satisfaisants » : « Outre les seize podiums régionaux, le palmarès des judokas bourbonnais s’agrémente de deux vice-championnes de France : Sarah Bruyand, de l’ASG Vichy et Éloïse Le Roux d’Yzeure Judo ».

Le comité relève également « les trois places de cinquième aux championnats de France en catégories Cadettes 1D, Cadets 2D et Espoirs ».

À ce jour, « seuls les “éveils judo” ainsi que quelques vétérans manquent encore un peu à l’appel », mais le comité mise « sur bon nombre d’animations, stages et autres manifestations pour leur faire retrouver le chemin des tatamis dès la rentrée prochaine ». 

Article à retrouver sur le site de la montagne

Mathieu Gouby et Quentin Chabanon sont devenus respectivement les 40 e et 41 e ceintures noires du club de l’ASG judo Vichy.

Âgés de 16 ans, ces deux compétiteurs ont su progresser et s’affirmer pour obtenir avec brio ce grade si important dans la vie de tout judoka.

Arrière-petit-fils, petit-fils et fils de ceinture noire, Mathieu est le quatrième de sa lignée. Quentin est également fils de ceinture noire. Autant dire que la famille du judo sait faire des petits !

Leur professeur, Frédéric Gouby, est très fier de leur parcours et des valeurs morales qu’ils véhiculent, toujours réguliers à l’entraînement, tenaces en compétition, prêts à aider et à accompagner les plus jeunes de l’ASG judo Vichy.

« Nos deux inséparables sont devenus au fil du temps des éléments incontournables de l’association. De vrais exemples à suivre. Ils ouvrent ainsi la voie aux nombreuses ceintures marron du club qui aspirent à ce grade », indique l’entraîneur.

Les derniers résultats sportifs prouvent que le club se porte bien. Récemment, Sarah Bruyand, Ouweis Roumani et Aurélien Gouby, tous médaillés aux inter-départementaux, se sont qualifiés pour la phase AuRA qui se tiendra à Montélimar, dimanche 13 février.

La présidente Éliane Body, présente lors de chaque entraînement, veille sur le bon développement de son association (115 adhérents âgés de 4 ans à 77 ans) et sur l’esprit familial qui y règne. La valeur incontournable ! 

Charlène Beaucher, licenciée à l'Association sportive des Graves, vient d'obtenir sa ceinture noire de judo.

Après quelques années de compétition à Dijon, une blessure au genou l'arrête dans son accès au grade de ceinture noire. C'est alors qu'elle fait profiter les jeunes de l'Allier de ses connaissances de commissaire sportive interrégionale. Un investissement en faveur du judo qui lui donnera accès à la palme de bronze de la FFJ, en 2019.

La pratique du judo lui étant rendue difficile, elle continue son parcours de commissaire en officiant aux quatre coins de la grande région. En 2020, elle est élue membre du comité de l'Allier. Dans le même temps, elle est retenue pour passer le titre de commissaire sportif national, mais le grade de ceinture noire lui fait défaut.

Un dossier de mesure exceptionnelle est déposé auprès de la fédération. Le 1 er janvier, alors que le club propose du judo sans contact et des entraînements en extérieur, pour pallier l'interdiction de pratiquer en salle, Charlène obtient sa ceinture noire à la hors classe. Un bol d'air pour tout un club qui souffre des conditions liées à la Covid-19.

Aujourd'hui, les adultes foulent à nouveau le tatami. Les professeurs Thomas Pomarès et Frédéric Gouby ont remis la ceinture noire à la récipiendaire au dojo, rue Belin.

Le club AS Graves judo Vichy, affilié à la Fédération française de judo, est actif grâce à sa présidente, Éliane Body, et aux deux formateurs, Thomas Pomarès, créateur de la première école d'arbitrage en Allier et Frédéric Gouby, formateur d'arbitres dans le département.

Des brevets d'État garantissent qualité et professionnalisme. Les compétitions, les arbitrages au niveau national sont le lot de l'équipe sportive bien connue des instances décisionnaires départementales et des commissaires sportifs.

Quand on entre dans le gymnase alors que dehors le thermomètre affiche 37 degrés, on découvre un grand nombre de judokas habillés de kimonos blancs et portant un masque. Enfants, adolescents, adultes sont sur le tatami pour un entraînement sérieux et dans le calme.

« Le judo est un sport de combat aux valeurs éducatives accessibles à tous », confient les professeurs. « Un club convivial avec un code d'honneur du judoka : politesse, courage, sincérité, contrôle de soi, modestie, respect et amitié. »

Horaires des cours. Lundi : compétiteurs et katas, de 18 heures à 19 h 30. Mercredi ; enfants de 5 à 7 ans, de 17 heures à 18 heures ; enfants de 8 à 11 ans, de 18 heures à 19 heures ; à partir de 12 ans, de 19 heures à 20 h 30. Vendredi : enfants de 8 à 11 ans, de 18 heures à 19 heures ; enfants de plus de 12 ans, de 19 heures à 20 h 30.