De nos jours, toutes les composantes de l’environnement sont impactées par les changements climatiques aggravés par les activités humaines. La prise de conscience lente et progressive de ces effets et les nuisances les plus évidentes liées à l’activité anthropique devient un sujet de préoccupation majeure. On reconnaît également que la santé des humains, de la flore, de la faune et des écosystèmes est étroitement liée et interdépendante. L’interaction complexe de l’homme avec son environnement a conduit à une détérioration de plus en plus accrue de notre environnement, notamment sous l’effet nocif de l’industrialisation, l’urbanisation, l’intensification agricole, l’utilisation irrationnelle des ressources naturelles,…
Dans ce contexte, l'impact des résidus toxicologiques, d'origine industrielle et agricole, sur l'environnement en général et la santé humaine et animale en particulier, s'amplifie davantage, notamment dans les pays de l’Afrique du Nord qui subit d’une manière très marquée les conséquences des changements globaux. Ceci a engendré la prise de conscience des scientifiques à encourager la recherche pour une meilleure connaissance de ces résidus, la surveillance et l'évaluation des risques toxicologiques sur la flore, la faune, les milieux naturels et les agrosystèmes. Ainsi, l'utilisation des pesticides conventionnels, neurotoxiques incite à proposer de nouvelles alternatives pour les programmes de lutte contre les ravageurs des cultures et les vecteurs de maladies. L'utilisation des substances naturelles reste une alternative, des produits chimiques, prometteuse pour réduire les risques toxicologiques environnementaux.
A cet effet, des échanges et concertations entre spécialistes, provenant de divers horizons et disciplines scientifiques, s’impose, afin de pouvoir faire l’état des lieux, les évaluations et les diagnostics adéquats capables de fournir les outils nécessaires aux usagers et aux gestionnaires. La sécurité sanitaire et alimentaire, entre autres défis d’actualité, ne peuvent être assurés qu’en arrivant à connaître et à gérer, au mieux possible, les risques de perturbations affectant tous les pans de notre environnement, qu’on aimerait garder sain et d’une manière durable.