Campus Senghor en Côte d'Ivoire

Master 2 en COMMUNICATION & MÉDIAS

à Abidjan, Côte d’Ivoire

Formation en cours du soir

INSCRIPTIONS 2017-18 CLOSES

Le texte ci-dessous est celui de l’appel à candidatures clos (2017-18).

La mise en place d’un environnement professionnel de haut niveau dans le domaine de la communication et des médias conditionne largement l’influence culturelle et le développement des industries culturelles de l’Afrique.

Pour répondre à cet enjeu majeur, la formation de haut niveau de cadres compétents dans les pays africains désireux de s’intégrer professionnellement avec succès dans le développement culturel de leur pays s’impose comme une priorité.

Depuis 2013, l’Université Senghor, université internationale au service du développement africain, délocalise un ensemble de formations professionnelles diplômantes sur le terrain, dans 7 pays africains dont en particulier la Côte d’Ivoire. La formation dans le domaine de la gestion et du management est précisément au cœur de ses compétences.

Ces « Campus Senghor » sont conçus pour favoriser l’employabilité rapide et opérationnelle des cadres africains, en réponse aux besoins réels du continent africain exprimés par les acteurs professionnels. C’est pourquoi ces filières spécialisées font appel à l’expertise professionnelle et aux ressources professorales internationales, régionales et locales.

Les auditeurs sont majoritairement des professionnels en activité. Cette formule souple permet, en cours du soir, à un nombre décuplé de responsables des secteurs privé et public ou de la société civile d’accéder à des formations de haut niveau international, adaptées aux réalités du terrain et ce, sans quitter leur environnement professionnel.

Le Master se déroule à l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle à Abidjan. Il est sanctionné par un diplôme de l’Université Senghor reconnu par le CAMES.

Objectifs du programme

  • Maîtriser les outils théoriques, les évolutions et les pratiques de l’analyse d’information et apprendre à se réapproprier les techniques actuelles de communication.
  • Connaître les enjeux déontologiques du domaine de la communication et des médias et apprendre notamment à concevoir et à réaliser des projets (émission de radio, article de presse écrite, production audiovisuelle).
  • Approfondir les enjeux des technologies numériques (économie des produits, Internet, propriété intellectuelle,...).
  • Maîtriser les instruments de la construction des projets dans le contexte des partenariats et des compétitions nationales et internationales (objectifs, stratégies, marketing, budgets, etc.).
  • Connaître les instruments de réalisation et de pilotage des projets (négociations, communication, prévisions, évaluation, technique des indicateurs).
  • Aborder les grandes questions de la socio-économie du domaine culturel en Afrique et dans le monde (pratiques et consommations culturelles, institutions et financements de la culture, dynamiques économiques du secteur culturel, problèmes de la création/diffusion, etc.) à travers les différents modèles de politiques publiques et à travers les enjeux nationaux et internationaux du développement culturel.
  • Etablir les liens entre le journalisme, les médias et les problématiques culturelles et se sensibiliser aux enjeux culturels véhiculés par les médias contemporains.
  • Etre ainsi en mesure d’œuvrer au développement de la production et de la distribution de programmes culturels.
  • Former un corps unique de professionnels animés par l’ambition primordiale de mettre en œuvre des projets dans le domaine de la communication et des médias ;
  • Donner aux auditeurs les outils professionnels nécessaires, les sensibiliser et leur fournir les clés et les méthodes de travail leur permettant de s'adapter au mieux aux diverses situations auxquelles ils seront confrontés.
  • Renforcer les compétences des auditeurs pour mettre en œuvre des politiques et des plans d'actions opérationnels mobilisant des équipes et intégrant la gestion des risques.

Débouchés

Ce Master 2 vise à former des porteurs de projets et des opérateurs responsables, capables d’intégrer ou de créer des structures publiques ou privées en Afrique, d’animer des équipes et de piloter des actions dans les différents secteurs du domaine de la communication et des médias et/ou de participer au développement des institutions qui en relèvent dans un cadre local, national, ou international.

Les auditeurs sont amenés à devenir des professionnels de haut niveau polyvalents, conjuguant connaissance approfondie et bonnes pratiques.

Dès la fin de la formation, les auditeurs sont directement opérationnels.

Conditions d’admission

  • Pour être admis au programme de Master 2, les candidats doivent être titulaires d’une première année de master ou d’un diplôme de niveau équivalent délivré par une institution reconnue. L’admission est également possible par validation des acquis professionnels (VAP85) à partir de trois ans d’expérience ad minima.
  • Dans tous les cas, la sélection est effectuée au vu du dossier académique et professionnel du candidat.
  • Le versement de la première tranche des frais de scolarité à l’Université Senghor confirme l’inscription définitive des candidats pré-admis pédagogiquement.

Méthodes pédagogiques

Le Master comporte dix-huit semaines de cours en présentiel. Le mémoire est soutenu après la fin du stage d’une durée minimale de trois mois.

Les approches et les méthodes d’apprentissage sont diversifiées. Elles visent le développement des compétences (savoir, savoir-faire et savoir-être) pour tenir compte de la nature professionnelle du Master. Ainsi, les enseignements peuvent prendre les formes suivantes :

  • Exposés magistraux des professeurs
  • Études critiques de cas
  • Mises en situation
  • Jeux de rôles et simulations
  • Exercices individuels et en équipes
  • Visites d’entreprises et d’administration publiques
  • Grandes conférences
  • Visio-conférences et enseignement à distance

Certains modules peuvent également être dispensés à distance.

Chaque module est dispensé par un professeur selon un plan de cours établi à l’avance dans un format cadre et fait l’objet d’une évaluation par les auditeurs à l’aide d’un formulaire d’appréciation des enseignements. Les résultats sont ensuite traités par l’Université Senghor et transmis au professeur concerné dans un objectif d’amélioration continu.

Programme des enseignements

Les enseignements du master sont structurés et organisés selon la maquette prévisionnelle suivante :

UE1 : Enjeux communicationnels et médiatiques (18 ECTS)

  • Analyse de l’information
  • Financement des medias et de la communication
  • Journalisme, patrimoine et industries culturelles
  • Éthique du journalisme et des medias
  • Médias, journalisme et réseaux numériques
  • Théories de la communication

UE2 : Gestion et droit des industries créatives (9 ECTS)

  • Économie des industries et des programmes culturels
  • Management des industries culturelles et des medias
  • Droit de la culture et des medias

UE3 : Médias et communication opérationnelle (9 ECTS)

  • Conception et élaboration d’une émission de radio
  • Conception et élaboration d’un article de presse écrite
  • Introduction à la production audiovisuelle

UE4 : Dynamiques stratégiques (6 ECTS)

  • Négociation des partenariats
  • Stratégies de coopération et de distribution internationale
  • Conception et élaboration d’un dossier de production

UE5 : Unité complémentaire (3 ECTS)

  • Culture et développement

UE6 : Séminaire de méthodologie (3 ECTS)

UE7 : Stage et soutenance d’un mémoire (12 ECTS)

Droits d’inscription

Les droits d’inscription sont de 1.700.000 CFA (2600 €).

L’inscription n’est définitive qu’après règlement de ce montant dans le mois (30 jours) suivant l’avis d’admission .

Toutefois, ce montant peut être réglé en trois échéances. En ce cas, les droits d’inscription à régler sont augmentés des frais de dossiers (150.000 CFA) portant le total à 1.850.000 CFA (2.800 €), soit :

  • 550.000 CFA à l’admission (sous 3 semaines maximum à réception de l'avis d'admission),
  • 750.000 CFA au 15 décembre 2017,
  • 550.000 CFA au 28 février 2018.

Le défaut de règlement de la totalité des droits d’inscription à l’admission (ou du montant de la première tranche en cas de règlement en trois échéances) empêche l’inscription définitive au master.

En cas de règlement par échéances, le défaut de règlement des deux tranches suivant celle de l’admission aux dates d'échéance fixées, entraîne la suspension de l’autorisation de passer les examens de contrôle et d’obtenir des notes pour chaque module dispensé pendant la période de suspension.

En cas de régularisation au plus tard avant la fin de la période des enseignements du master, l’étudiant sera autorisé à passer des épreuves de rattrapage, et donc obtenir des notes.

A défaut de régularisation, l'absence de notes compromettra définitivement l'obtention du diplôme.

Veuillez noter que tous autres frais tels ceux de visa, voyage, logement, restauration, assurances, etc. pendant la durée de la formation, restent à la charge du candidat.

Dépôt des candidatures

Les candidats doivent s’inscrire sur la plateforme de candidatures en ligne, ouverte sur le site de l’université Senghor (lien en bas de page).

Ils doivent y déposer le dossier de candidature qu’ils auront rempli et obligatoirement complété sur internet par les documents suivants :

  • Curriculum Vitae (CV)
  • Lettre de motivation
  • Photocopie légalisée du diplôme ou documents pouvant justifier la validation d’acquis professionnels
  • Pour les candidats salariés, en cas d’admission à la formation, une lettre d’acceptation de mise à disposition du candidat signée par l’employeur.

Les originaux de ces documents seront demandés en cas d’admission et déposés avant l’inscription définitive auprès de M. Ahioua MOULARET de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle à Abidjan.

Calendrier et modalités de séléction

Un nombre limité de 25 places est ouvert. Les candidats seront sélectionnés sur la base de leur dossier de candidatures selon le calendrier suivant :

Au cas seulement où le nombre de places ouvertes (25) ne serait pas entièrement pourvu, une nouvelle session d’admission sera organisée comme suit pour les dernières places restantes :

Image d'en-tête : Bassam Beach, Bassam, Côte d'Ivoire. Ivoire8 - Own work. CC BY-SA 3.0