LE PETIT RAPORTEUR

Post date: Dec 17, 2017 6:58:25 AM

Nos représentants élus de l’opposition ont assisté au dernier Conseil Municipal qui vient de se tenir mercredi 13 décembre. Cela mérite que nous y attardions quelques instants au travers de ces quelques lignes. Nul doute que vous n’y resteriez pas insensibles, voyons donc ça ensemble.

Si d’ordinaire l’ouverture des séances apparaissait bon enfant, en ce jour devant un parterre bien rempli, 5 personnes au total (record d’affluence battu), la tension était perceptible, palpable, il y avait comme de l’électricité dans l’air.

Dès que le rideau fut levé et que le chef d’orchestre lança sa première note, les hostilités commencèrent, le ton fut donné. Le dernier procès-verbal fut d’emblée mis sur la touche par les élus de l’opposition souhaitant revoir la copie du montage financier du futur groupe scolaire.

Le moment tant attendu, vint de la déclaration officielle du retrait des délégations à deux maires adjoints issus du groupe de la majorité, Madame Michelle Desessard et Monsieur Gilbert Lamotte. A cet instant, l’artillerie lourde se mit en action. Le premier à dégainer fut Philippe Decrulle, en retrait des affaires depuis qu’il ne partage plus les orientations et les dérives de son leader et maire. L’affrontement fut truculent et incisif comme il sait si bien le faire.

A ces instants, vu la tournure des événements, le maire prétextant que le sujet n’était pas à l’ordre du jour a voulu clore les débats. Alors la deuxième salve vint de nos troupes mobilisées et prêtes à bondir sur l’ennemi. Il leur a fallu sortir les griffes pour être entendus. Nous avons eu la possibilité de lui faire part de notre désappointement, de notre colère devant ce délit d‘atteinte à la liberté d’expression au sein de notre institution locale ; lettre de protestation lui fut remise en fin de séance et demandant qu’elle soit portée dans le prochain compte-rendu de séance.

Nous étions alors partis pour un relai 1500 mètres par équipe, le passage du témoin fut remis à l’un des « parias », Michelle Desessard. La charge à la hussarde n’a pas manqué de piquants et le maire et l’un de ses protégés masqués, le directeur du cabinet vont très certainement en garder des séquelles. Elle a notamment fait mention que les échanges, l’écoute, étaient impossibles, inexistants avec le « patron ». Tout était cadenassé par son « valet ». La réponse fut édifiante – « C’est faux, chacun peut s’exprimer librement mais personne ne prend la parole lors des réunions du bureau municipal » Qui s’y risquerait si c’est pour se voir traduit devant la cour martiale ?

Le couvert fut une nouvelle fois remis par le maire, qui, en voulant justifier sa décision envers nos deux collègues, se prit en quelle sorte les pattes dans le tapis. N’a-t-il pas accusé l’un de ses proches alliés, Monsieur Lamotte d’avoir voté contre la suppression de l’exonération de la taxe d’habitation sur les deux premières années par intérêt personnel ? Imaginez la suite !! Les coups de 11.43 ne manquèrent pas de crépiter ceci jusqu’à épuisement du chargeur.

Quelle bassesse, quel vil procédé d’intention prêté par le premier édile de la commune à l’encontre de son « ami » ! De tels propos ne grandissent pas celui qui les a tenus, c’est petit c’est mesquin, c’est méprisant, c’est indigne !

Le premier acte de la pièce s’est achevé par le départ de la scène de nos trois acteurs principaux, Decrulle, Lamotte, Desessard.

Il restait cependant à reprendre le cours de notre histoire pour laquelle nos élus avaient été conviés. L’abstention à chaque délibération fut de règle au sein des deux groupes de l’opposition, non pas qu’elles n’avaient aucun intérêt puisqu’elles se rapportaient à des demandes de subventions auprès de l’Etat, la Région, le Département pour des réalisations futures (groupe scolaire – 1871). Mais ce fut la forme par laquelle ils ont jugé bon d’user pour marquer leur révolte, leur désapprobation et leur répulsion face au despotisme régnant dans le « palais ». Nul doute que les sarcasmes ne manqueront pas de fleurir à leur encontre mais le discrédit ne sera pas forcément là où l’on l’attendra.

Le loup vient de faire deux victimes avec l’aval du berger …..