Le quartier

Population, dynamisme, évolution.

  • Commerces traditionnels, demeures bourgeoises et quartier résidentiels

Le territoire paroissial est composite : les rues les plus anciennes du faubourg Saint-Pierre, au pied des remparts de la ville, forment un quartier traditionnellement commerçant autour de la rue d’Auxonne ; la place Wilson et les allées du Parc et leurs alentours immédiats sont bordées de belles maisons bourgeoises ; l’espace autrefois occupé par les terrains agricoles (quartier dit Parc-Chevreul), construit tout au long du XX° siècle, occupé à l’origine par des personnes de condition modeste, est devenu un quartier très recherché par les classes moyennes supérieures. Il reste aujourd’hui quelques terrains à bâtir, friches industrielles qui ne tarderont pas à être colonisées.

  • Des jardins aux immeubles

L’activité maraîchère d’antan n’est plus qu’un souvenir. Les usines du XIX° et du début du XX° ont également disparu, et avec elles la population ouvrière. Il existe quelques blocs d’immeubles qui demanderaient à être réhabilités, quelques habitations en HLM (quartier du Petit-Cîteaux), mais la majeure partie du territoire paroissial, dès que l’on s’éloigne des rues d’Auxonne et de Longvic, est construite en maisons individuelles.

  • Un quartier qui rajeunit

La paroisse compte environ 18 000 habitants, ce qui en fait une des plus peuplées du diocèse. Le quartier est manifestement en voie de rajeunissement : en dix ans, le nombre annuel des obsèques est passé de plus de 80 à une petite cinquantaine. Ce rajeunissement est perceptible dans la stabilité, voire la légère hausse de la fréquentation du catéchisme paroissial, et l’importante augmentation des préparations au mariage, ainsi que par le nombre de jeunes familles qui fréquentent l’église depuis quelques années.

  • Ecoles, vie économique, vie associative

Trois écoles primaires publiques se trouvent sur le territoire paroissial, ainsi que l’école catholique Saint-Pierre (environ 270 élèves). Pour le secondaire : le collège du Parc, et le lycée du Castel qui est le plus grand lycée de Côte d’Or ; le groupe Saint-Joseph, sous la tutelle des frères des écoles chrétiennes, regroupe 3 000 élèves répartis entre primaire, collège, lycée et enseignement supérieur.

La vie économique du quartier est essentiellement le fait de commerces et de professions libérales (avocats, architectes, médecins). A l’heure du regroupement des centres médicaux au sein d’importants organismes de santé, la clinique Drevon, vieille fondation philanthropique dijonnaise, s’interroge sur son avenir ; la référence chrétienne, autrefois centrale dans l’établissement qui a joué un rôle pionnier dans le développement des soins palliatifs, en a complètement disparu.

La vie culturelle et associative est importante dans le quartier : trois associations réunissent les habitants et ont leur rôle dans la politique municipale (association des commerçants, association Saint-Pierre, association des amis des Allées). Ces associations utilisent souvent les locaux paroissiaux pour tenir leurs réunions. Rue de Longvic, l’Usine, centre culturel consacré à l’art contemporain, est actuellement en pleine rénovation.