Séance du 30.03.2023

Lecture de L'Evolution créatrice de Bergson


1/ Enregistrement de la séance du 30.03.2023

Pour accéder à l'enregistrement, cliquer sur le lien ci-après:

enregistrement séance du 30.03.2023   


 2/ Plan du cours séance du 30.03.2023

C'est notre 6ème séance. Elle part de la fin du chapitre 1er pour entrer dans la lecture du chapitre 2.


1- En rencontrant la résistance de la matière brute, l'élan vital produit des formes vivantes

L'analogie entre le mouvement de la nature et celui d'une main qui traverse de la limaille de fer


2- Partir des effets du mouvement évolutif (la vie) pour « remonter de degré en degré jusqu'au mouvement originel » : le projet d'une lecture rétrospective de l'évolution (chapitre 2)

a- Pour rendre compte de la fragmentation (division) de l'élan vital en plusieurs directions divergentes, Bergson fait usage des métaphores de l'obus qui explose et de la gerbe qui se développe selon plusieurs tendances

b- « La vie est tendance » parce que l'élan vital est fini (limité intérieurement) : il doit se diviser pour croître en rencontrant la matière

c- Etudier le mouvement évolutif, c'est analyser les tendances qui donnent naissance à des espèces, et comprendre le phénomène d'adaptation

d- L'évolution n'est pas réductible à une adaptation aux circonstances accidentelles du milieu et elle n'est pas non plus la réalisation d'un plan d'ensemble («  la désharmonie entre les espèces ira en s'accentuant »)


3- Examiner les directions principales de l'évolution et particulièrement « la voie qui conduit à l'homme » : de la plante à l'animal, de l'animal à l'homme

a- Comment définir la plante et l'animal ? « La différence est dans les proportions »

b- Le règne végétal et le règne animal divergent à partir d'une souche commune ; les tendances qu'ils expriment vont dans des sens antagonistes : deux modes opposés d'adaptation (nourriture) et deux modes opposés d'action sur la matière


Le végétal emprunte directement à l'air, à l'eau et à la terre les éléments de sa nutrition (carbone et azote) ; l'animal au contraire ne peut s'emparer de ces éléments que s'ils ont été fixés pour lui par des substances organiques

Pas de mobilité l'animal est nécessairement mobile ») sans recherche de nourriture

Pas de conscience sans mobilité : l'animal n'est sensible au monde qui l'entoure que parce qu'il doit s'y mouvoir)

Fixité et inconscience d'un côté (la « torpeur » du végétal), mouvement et conscience de l'autre (animal)