Classement: | 1 | Participants: | 250 |
Classement catégorie: | 1 | Arrivants: | 206 |
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Avec le Beaujolais Villages Trail, voilà une nouvelle « épreuve-bonus » que je n’avais pas prévue dans mon agenda cet hiver. 5 semaines séparent les Coursières du Grand Duc mais, au bout d'une dizaine de jours, je sens que la récupération est totale et la forme bien là, alors pourquoi ne pas l’exploiter en épinglant un nouveau dossard ? Début de semaine, la météo du week-end s’annonce bonne… banco, je m’inscris. Et le samedi matin, 4h, je prends la route pour le Puy-en-Velay, cette ville si singulière dans un site fascinant empli d’histoire. Départ de Saugues au cœur du Gévaudan pour 77km. 3000m D+ annoncés, soit plus du double de l’édition 2013 à laquelle j’avais participé la dernière fois ! Je m’imagine que ce chiffre est exagéré… il n’en sera rien, le parcours a énormément changé : beaucoup de sentiers monotraces, une traversée de rivière, des descentes en fond de gorges (de l’Allier), de nouveaux sommets (le mont Devès)… on a affaire désormais à un vrai trail, bien loin du GR65 que fréquentent les pèlerins pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Dommage que beaucoup de coureurs ont déjà, en cette saison, leurs regards tournés vers les trails en montagne, ce parcours vaut le détour.
Et la course dans tout ça ? Ma foi, j’en prends les devants au bout de 10km, mais sans en avoir la certitude : en effet, entre tous les formats de course et les dossards aux couleurs semblables, les bénévoles et signaleurs m’annoncent tantôt second, cinquième, troisième… bah, qu’importe, je procède comme sur les fois dernières, en gardant un œil sur les pulsations cardio. Lesquelles m’inquiètent un peu, car aujourd’hui plus élevées : 155~170bpm. Fatigue ou grande forme ? Après coup, le tracé cardio ne s’est pas effondré, preuve que ce rythme était optimum. Aucune info non plus sur les écarts avec mes poursuivants, jusqu’à Saint-Christophe-sur-Dolaison (km 62) où mon cher Rémi (qui s’est payé 200 bornes à vélo pour nous encourager, moi et sa sœur) m’annonce n’avoir vu personne dans les 10 minutes après mon passage. Peu avant les Chibottes (km73), l’écart est au moins de 15’… c’est bon, l’affaire est dans le sac ! J’arrive donc en vainqueur rue des Tables, au pied de la célèbre Cathédrale, ravi… mais épuisé. Pas de crampe ou problème gastrique, mais 8 heures de course sans guère relâcher la pression, ça crève ! |
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