Classement: | 8 | Participants: | ? |
Classement catégorie: | 7 | Arrivants: | 106 |
![]() ambiance au Pic de l'Huile...
|
Eh bien, voilà une épreuve qui m'a rappelé à ma condition de petit
coureur à pied citadin ! Moi qui arrivais pourtant en confiance pour la
3ème fois dans la Vallée des Huiles, après plusieurs semaines
d'entraînement régulier, ponctuée de quelques sorties longues et de
séances d'escaliers, des vitesses moyennes en hausse ... J'ai été
surpris de batailler tout du long autour de la 10ème place. Oh, bien sûr, je ne m'attendais pas à voir longtemps Nicolas Martin, Ludovic Pommeret ou Alexandre Daum ; au bout d'1km, le groupe de 5 dont ils faisaient partie était déjà hors de vue. Mais nous sommes bien plus nombreux que l'an passé, derrière, à nous poursuivre les uns les autres : 4 coureurs en point de mire pour ma part, autant sur mes talons, dont Charles Sroczynski, que je retrouve après notre chassé-croisé sur le Maratour de Chartreuse 2012. Je me sens bien : dès le début au seuil mais jamais dans le rouge - comme l'en atteste mon relevé cardio -, des appuis sûrs, une foulée correcte, de bonnes relances... je bascule pourtant 10ème au sommet du Pic des Huiles. Dur, dur... La météo n'est pas avec nous, cette année : nous aurons droit à de la pluie en-dessous de 800m, de la neige au-dessus. Mes belles Asics ne sont guère mieux loties, avec alternances de bains de boue, de ruisseaux, et de la neige pour nettoyer de temps en temps. Mais je ne me plains pas, il fait 10°C de plus que l'an passé et les portions enneigées sont bien plus "courables", grâce au gros travail des Belles Grimpes en Belledonne. Voilà un vrai trail, varié, où l'on ne s'ennuie pas une seconde. Un parcours qui s'améliore d'année en année ; le passage après Champlaurent depuis 2013 et sa descente "à fond les gamelles" dans la poudreuse, le final en monotraces dans les sous-bois cette année, pour rejoindre la dernière montée... quelle(s) surprise(s) pour 2015 ? Pour revenir à la course : jusqu'à Champlaurent, les gars ne lâchent rien. J'ai beau me lâcher dans les descentes où, avec la boue, la neige, ou les deux, il n'est pas toujours évident d'anticiper les obstacles... les positions ne changent guère. Régulier jusqu'au bout, je bénéficierai cependant de la baisse de régime de certains pour remonter à la 8ème place. Je reconnais même, à 500m du but, le 7ème, parmi les nombreux concurrents du petit parcours... mais trop tard. Le classement ne tarde pas à être affiché, et je comprends alors mieux ma douleur. Le niveau était clairement plus dense cette année, et l'objectif de rentrer dans les 5 était illusoire. Je pense même avoir réalisé une bonne course, en terminant à 15' de L.Pommeret, une nouvelle fois vainqueur - un débours semblable à celui de l'édition de 2012. Le soir même, ni fatigue, ni courbature, ni le moindre bobo : voilà une autre source de satisfaction. |
|
|
... |