Classement: | 1 | Participants: | ~100 |
Classement catégorie: | 1 | Arrivants: | 99 |
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On continue avec les trails courts d'automne, et celui de Haute-Azergues. Des épreuves à proximité, des distances courtes, pas besoin de s’organiser à l’avance (une paire de baskets, un short et 4 épingles), et l’été qui joue des prolongations : de quoi retrouver la motivation, après mes déconvenues sur les épreuves de longue distance.
3 parcours sont proposés : 12, 24 et 42 km, tracés dans les bois du Beaujolais Vert. Ayant d’autres rendez-vous très proches (le marathon de Lyon, voire le Grand Trail du Saint-Jacques), le 24km et ses 1100m de dénivelé me suffiront.
Mon entraînement en course à pied est toujours plus famélique : une ou deux séances par semaine. La faute à cette tendinite à la cheville qui ne part jamais complètement, ainsi qu’à quelques raideurs tendons d’Achille… souvenirs de l’UTMB !
Ces douleurs se seront étonnamment faites discrètes pendant la course, grâce à quelques bandes adhésives « Auchan » judicieusement appliquées. Thérapie à pas cher, mais efficace, pour le coup.
9 heures, les dernières brumes matinales se dissipent, la centaine de coureurs s’élance. Nous sommes 4 à nous détacher, sous l’impulsion de Serge Raynard et d’un triathlète. Ce dernier fait très, très forte impression sur le plat ; hélas pour lui, il n’a manifestement pas l’habitude de dévaler les chemins, et est contraint de lâcher prise à la première descente.
Je mène durant les 10 premiers km, mais avec deux poursuivants dans mon sillage immédiat : mon ami Serge, ainsi que Vincent Aujogues, qui me fera remarquer à l’arrivée que nos chemins se sont croisés lors du dernier Trail de Vulcain (tiens, encore une galère de cette année que j’avais –presque– oubliée).
Le cœur est au taquet (180~185 bpm), mais pour autant, les jambes répondent bien et je ne me sens pas à court de souffle. Plutôt que de servir de lièvre encore longtemps, je laisse Serge revenir et me relayer sur les portions planes.
Vincent reste toujours en embuscade, juste derrière nous ; du bluff avant l’estocade ? c’est ce que je pense au km 16, à l’approche du second ravito, lorsqu’il prend les devants. Dépourvu de porte-bidons, je m’arrête un peu plus longuement que mes acolytes, pour avaler plusieurs verres. Me voilà avec quelques dizaines de mètres à rattraper.
Le moment de doute sera bref : on entame juste après une montée bien raide, mon domaine de prédilection. Marche obligatoire (sauf peut-être pour un Alan ou Ogo), je reviens vite en tête. Au sommet, Serge plie un peu mais ne rompt pas. En revanche, Vincent semble craquer.
Je n’avais pas le parcours en tête mais me souvenais d’une difficulté vers le km 20 ; Serge et moi l’entamons en marchant. Je gratte d’abord quelques mètres puis, me sentant bien, reprends un petit pas de course aux 2/3 de l’ascension. L’écart se creuse et je crois alors que la partie est finie.
C’est sans compter un ultime coup de stress peu avant la flamme rouge : en traversant un champ, plus de balisage une fois au milieu ! Je « jardine » un peu en contrebas, Serge revient sur moi, aussi désorienté. Devinant Claveisolles au loin, je me lance dans cette direction et, par chance, retrouve un chemin et des balises. Ouf ! Je hèle Serge et entreprends l’ultime descente.
Les derniers hectomètres s’égrènent plaisamment. Serge n’est pas loin et, plutôt que de devancer d’une poignée de secondes celui avec qui j’aurai fait course commune, je l’attends sur la ligne d’arrivée. Vincent arrive quelques minutes après, puis plus tard Rémi, brillant vainqueur du 42km.
Relativisons bien sûr ce fait d’arme, qui ne me ramènera pas de veste polaire « finisher UTMB » ; mais étant moins rapide que nombre de coureurs régionaux, je ne boude pas ce rare plaisir d’avoir fait la course en tête. En espérant que l'automne me donne d'autres occasions de le revivre...
3 parcours sont proposés : 12, 24 et 42 km, tracés dans les bois du Beaujolais Vert. Ayant d’autres rendez-vous très proches (le marathon de Lyon, voire le Grand Trail du Saint-Jacques), le 24km et ses 1100m de dénivelé me suffiront.
Mon entraînement en course à pied est toujours plus famélique : une ou deux séances par semaine. La faute à cette tendinite à la cheville qui ne part jamais complètement, ainsi qu’à quelques raideurs tendons d’Achille… souvenirs de l’UTMB !
Ces douleurs se seront étonnamment faites discrètes pendant la course, grâce à quelques bandes adhésives « Auchan » judicieusement appliquées. Thérapie à pas cher, mais efficace, pour le coup.
9 heures, les dernières brumes matinales se dissipent, la centaine de coureurs s’élance. Nous sommes 4 à nous détacher, sous l’impulsion de Serge Raynard et d’un triathlète. Ce dernier fait très, très forte impression sur le plat ; hélas pour lui, il n’a manifestement pas l’habitude de dévaler les chemins, et est contraint de lâcher prise à la première descente.
Je mène durant les 10 premiers km, mais avec deux poursuivants dans mon sillage immédiat : mon ami Serge, ainsi que Vincent Aujogues, qui me fera remarquer à l’arrivée que nos chemins se sont croisés lors du dernier Trail de Vulcain (tiens, encore une galère de cette année que j’avais –presque– oubliée).
Le cœur est au taquet (180~185 bpm), mais pour autant, les jambes répondent bien et je ne me sens pas à court de souffle. Plutôt que de servir de lièvre encore longtemps, je laisse Serge revenir et me relayer sur les portions planes.
Vincent reste toujours en embuscade, juste derrière nous ; du bluff avant l’estocade ? c’est ce que je pense au km 16, à l’approche du second ravito, lorsqu’il prend les devants. Dépourvu de porte-bidons, je m’arrête un peu plus longuement que mes acolytes, pour avaler plusieurs verres. Me voilà avec quelques dizaines de mètres à rattraper.
Le moment de doute sera bref : on entame juste après une montée bien raide, mon domaine de prédilection. Marche obligatoire (sauf peut-être pour un Alan ou Ogo), je reviens vite en tête. Au sommet, Serge plie un peu mais ne rompt pas. En revanche, Vincent semble craquer.
Je n’avais pas le parcours en tête mais me souvenais d’une difficulté vers le km 20 ; Serge et moi l’entamons en marchant. Je gratte d’abord quelques mètres puis, me sentant bien, reprends un petit pas de course aux 2/3 de l’ascension. L’écart se creuse et je crois alors que la partie est finie.
C’est sans compter un ultime coup de stress peu avant la flamme rouge : en traversant un champ, plus de balisage une fois au milieu ! Je « jardine » un peu en contrebas, Serge revient sur moi, aussi désorienté. Devinant Claveisolles au loin, je me lance dans cette direction et, par chance, retrouve un chemin et des balises. Ouf ! Je hèle Serge et entreprends l’ultime descente.
Les derniers hectomètres s’égrènent plaisamment. Serge n’est pas loin et, plutôt que de devancer d’une poignée de secondes celui avec qui j’aurai fait course commune, je l’attends sur la ligne d’arrivée. Vincent arrive quelques minutes après, puis plus tard Rémi, brillant vainqueur du 42km.
Relativisons bien sûr ce fait d’arme, qui ne me ramènera pas de veste polaire « finisher UTMB » ; mais étant moins rapide que nombre de coureurs régionaux, je ne boude pas ce rare plaisir d’avoir fait la course en tête. En espérant que l'automne me donne d'autres occasions de le revivre...