Classement: | 5 |
Participants: | 90 |
Classement catégorie: | 5 |
Arrivants: | 90 |
Belledonne Gelon Raidlight Trail 2013 |
Un calendrier n'est jamais figé, et les impératifs personnels me font faire l'impasse sur les classiques courses nature dans la Loire, pour revenir sur le Belledonne Gelon Raidlight Trail, comme en 2012.
Direction donc dès potron-minet vers Chambéry, Allevard (et son casino), la Rochette (et sa papeterie), puis la Vallée des Huiles, qui mène au col du Grand Cucheron.
J'arrive le premier au Bourget-en-Huile, peu après 7h ; les premières lueurs dévoilent un magnifique ciel bleu azur et le thermomètre de la voiture affiche... -12°C ! Pas le choix, il faut sortir.
Les préparatifs se déroulent classiquement jusqu'au chaussage, et là... m..., j'ai oublié mes nouvelles Salomon S-Lab ! Tant pis, mes vieilles mais fidèles Mizuno Ascend feront l'affaire - heureusement que je ne suis pas venu en tongs.
9h, le départ : les favoris Brun, Daum et Chorier sont en première ligne. Nous avons gagné 3°C, les tongs n'étaient définitivement pas une bonne idée. Premier km tranquille dans leur sillage, puis le groupe de tête s'étire dans la première côte.
Je patine et peine dans cette neige abondante, et décide de m'arrêter pour chausser des crampons à neige ; le 6ème en profite pour me doubler. 200m plus loin, un des systèmes se défait, imposant un nouvel arrêt, et c'est alors le 7ème qui me talonne.
A la faveur de portions moins enneigées, je reprends du champ sur lui, mais je me sais déjà (presque) définitivement distancé par les 5 premiers. Au bout de 6km, mon objectif est désormais d'immortaliser au mieux, avec ma Camsports, ce paradis blanc et ces panoramas sur les massifs alentours.
Arrive le point bas du parcours et la remontée vers le Pic de l'Huile, par ce que nous nommions l'an passé "le-pré-qui-tue". Eh bien, ma foi, aujourd'hui, il n'est guère plus pénible que tous les amas de neige dans lesquels je m'empêtre et gesticule depuis une dizaine de km : c'est simple, j'ai plus l'impression de danser le smurf que de courir. A l'évidence, le lyonnais digère mal la neige.
Retour vers un peu de civilisation aux ravitos de Provenchère et Champlaurent, ainsi qu'au col éponyme : des enfants nous encouragent au tintement de leurs cloches. Cela fait du bien moralement... et permet de jauger de son avance sur ses poursuivants.
Avance d'une paire de minutes au Col de Champlaurent : manifestement, je ne suis pas le seul à galérer, et c'est toute une troupe de smurfeurs qui me poursuit.
Plus l'on grimpe et... plus il y a de neige, forcément. Ainsi, la dernière grosse difficulté après Champlaurent aura été bien laborieuse. j'aurai connu, j'avoue, quelques moments de découragements ; si les premiers ont réussi à y courir, je les salue et suis preneur de leurs astuces !
Un photographe au sommet m'annonce le 5ème à 30'' ; d'abord agréablement surpris, je reste néanmoins sceptique : il aurait déjà dû être dans mon champ de vision. Bon, j'essaie de hausser le rythme un tantinet dans la descente. Dans la première portion, faite de monotraces en dévers, je troque mes habits de danseur pour le style culbuto : adhérence zéro, j'enchaîne les glissades. Il y a tellement de neige que c'en est indolore et presque amusant.
La suite de cette longue descente est plus plaisante mais je reste (un peu trop ?) sur la réserve, ne voyant pas où j'enfouis les pieds. Reprendre quelques coureurs brise la solitude et motive.
Dernier ravito au hameau des Granges et... divine surprise, il ne reste plus que 5km ! déjà presque 3h de course, qui auront finalement passé vite. Plus rien ne peut m'arriver, je connais la fin et le dernier talus à gravir... et, cerise sur le gâteau, je reprends de façon inattendue le 5ème, victime d'une défaillance.
Cette belle balade s'achève donc sans encombre à une satisfaisante 5ème place, très loin du quatuor de tête - à 1/4 d'heure du 4ème, un certain J.Chorier... qui c'est, celui-là ??
Bravo aux valeureux organisateurs pour cette épreuve au parcours varié et au balisage sans faille, qu'ils m'ont fait découvrir l'an passé, et où je suis revenu avec grand plaisir.
Direction donc dès potron-minet vers Chambéry, Allevard (et son casino), la Rochette (et sa papeterie), puis la Vallée des Huiles, qui mène au col du Grand Cucheron.
J'arrive le premier au Bourget-en-Huile, peu après 7h ; les premières lueurs dévoilent un magnifique ciel bleu azur et le thermomètre de la voiture affiche... -12°C ! Pas le choix, il faut sortir.
Les préparatifs se déroulent classiquement jusqu'au chaussage, et là... m..., j'ai oublié mes nouvelles Salomon S-Lab ! Tant pis, mes vieilles mais fidèles Mizuno Ascend feront l'affaire - heureusement que je ne suis pas venu en tongs.
9h, le départ : les favoris Brun, Daum et Chorier sont en première ligne. Nous avons gagné 3°C, les tongs n'étaient définitivement pas une bonne idée. Premier km tranquille dans leur sillage, puis le groupe de tête s'étire dans la première côte.
Je patine et peine dans cette neige abondante, et décide de m'arrêter pour chausser des crampons à neige ; le 6ème en profite pour me doubler. 200m plus loin, un des systèmes se défait, imposant un nouvel arrêt, et c'est alors le 7ème qui me talonne.
A la faveur de portions moins enneigées, je reprends du champ sur lui, mais je me sais déjà (presque) définitivement distancé par les 5 premiers. Au bout de 6km, mon objectif est désormais d'immortaliser au mieux, avec ma Camsports, ce paradis blanc et ces panoramas sur les massifs alentours.
départ (crédit photo: M.Volay)
|
|
Arrive le point bas du parcours et la remontée vers le Pic de l'Huile, par ce que nous nommions l'an passé "le-pré-qui-tue". Eh bien, ma foi, aujourd'hui, il n'est guère plus pénible que tous les amas de neige dans lesquels je m'empêtre et gesticule depuis une dizaine de km : c'est simple, j'ai plus l'impression de danser le smurf que de courir. A l'évidence, le lyonnais digère mal la neige.
![]() |
![]() |
Retour vers un peu de civilisation aux ravitos de Provenchère et Champlaurent, ainsi qu'au col éponyme : des enfants nous encouragent au tintement de leurs cloches. Cela fait du bien moralement... et permet de jauger de son avance sur ses poursuivants.
Avance d'une paire de minutes au Col de Champlaurent : manifestement, je ne suis pas le seul à galérer, et c'est toute une troupe de smurfeurs qui me poursuit.
![]() |
![]() retour vers Provenchère |
![]() |
![]() |
Un photographe au sommet m'annonce le 5ème à 30'' ; d'abord agréablement surpris, je reste néanmoins sceptique : il aurait déjà dû être dans mon champ de vision. Bon, j'essaie de hausser le rythme un tantinet dans la descente. Dans la première portion, faite de monotraces en dévers, je troque mes habits de danseur pour le style culbuto : adhérence zéro, j'enchaîne les glissades. Il y a tellement de neige que c'en est indolore et presque amusant.
La suite de cette longue descente est plus plaisante mais je reste (un peu trop ?) sur la réserve, ne voyant pas où j'enfouis les pieds. Reprendre quelques coureurs brise la solitude et motive.
![]() |
![]() |
Dernier ravito au hameau des Granges et... divine surprise, il ne reste plus que 5km ! déjà presque 3h de course, qui auront finalement passé vite. Plus rien ne peut m'arriver, je connais la fin et le dernier talus à gravir... et, cerise sur le gâteau, je reprends de façon inattendue le 5ème, victime d'une défaillance.
Cette belle balade s'achève donc sans encombre à une satisfaisante 5ème place, très loin du quatuor de tête - à 1/4 d'heure du 4ème, un certain J.Chorier... qui c'est, celui-là ??
Bravo aux valeureux organisateurs pour cette épreuve au parcours varié et au balisage sans faille, qu'ils m'ont fait découvrir l'an passé, et où je suis revenu avec grand plaisir.