lassement: | 32 | Participants: | 785 (inscrits) |
Classement catégorie: | 19 | Arrivants: | 720 |
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J’ai encore pris une leçon de course à pied ce dimanche sur le Trail Givré, qui m’a rappelé combien j’étais un piètre coureur sur route et mauvais sur le plat.
Les conditions sont idéales pour une course de ce format : frais mais pas trop (3°C), temps couvert avec quelques discrets flocons, chemins globalement secs.
Pas besoin d’être devin pour prédire un départ canon ; je m’échauffe ainsi bien plus qu’à l’habitude – 3km, peut-être – et arrive à bien me placer parmi le bon millier de participants (départ commun du 9 et du 21km). S’agissant d’une manche du TTN Court, la tension et l’enjeu sont palpables chez certains, et le carambolage qui se produit à mes côtés au coup de pistolet en est révélateur.
J’atteins d’emblée un rythme de croisière qui me satisfait, même si au bout de 2 virages, les premiers sont déjà bien loin ! Je double la première féminine – ça, c’est fait – mais me retrouve au bout de 4~5km avec des coureurs de mon allure, avec qui je vais jouer au yo-yo tout le reste de la course (Eric Féminier, notamment).
Passée l’euphorie du début de course, pas d’essoufflement, mon allure ne faiblit pas (trop), je suis agréablement surpris de faire la différence dans les trop rares côtes, mais j’ai déjà perdu l’espoir de bien figurer.
L’arche d’arrivée se présente devant moi au bout d’1h27’55’’, soit 2’30’’ de plus qu’en 2011, dans des conditions identiques. Une performance en retrait, donc, qui confirme mes sensations des dernières semaines. Même en maintenant la charge d’entraînement, les 3 côtes cassées en janvier n’y sont peut-être pas étrangères. A moins que ce ne soit le poids des ans... (déjà ??).
Bon : de toutes façons, je ne serais pas rentré dans les 20 premiers au classement pour autant, donc autant voir le verre à moitié plein : blessé à pareille époque en 2012, je reviens de cette épreuve sans aucune courbature. Juste une inflammation récurrente à la cheville, à surveiller.