Classement: | 5 | Participants: | 150 |
Classement catégorie: | 4 | Arrivants: | 134 |
Nom de la course: Trail de la Côtière Lieu: Beynost (01) Catégorie: Trail Date: dimanche 17 avril 2011 09:00 Distance: 20.0 km Temps: 1:32:24 Dénivelé: +400 m / -400 m Vitesse moy.: 13.0 km/h ![]() L'ultime descente, très très raide ! |
"Baisse la tête, t'auras l'air d'un coureur", me disait-on à vélo. Mais en trail, la relever permet d'éviter de se tromper de parcours ! C'est ce qui m'aura coûté le podium sur cette course.
Le soleil est radieux en ce 17 avril, comme partout ailleurs. Je me rends à vélo à Beynost, lieu de départ de cette 5ème édition, ville de la plaine de l’Ain mais au pied du plateau des Dombes. C’est sur les pentes et crêtes entre ces deux régions que vont se dérouler nos joyeux crapahutes.
Le parcours se compose de 3 parties distinctes : environ 6km de pur trail, puis une course nature en rase campagne, avant un final encore plus acrobatique que le début (notamment, une belle descente sur les fessiers).
Le départ est très rapide, imprimé par quelques coureurs du petit parcours (10km)… mais pas seulement. J’en remonte la plupart sans me mettre dans le rouge, les sensations sont assez bonnes. A l’arrivée sur le plateau, et après la bifurcation entre les parcours, je constate que je suis 3ème, mais déjà à 1’ derrière les 2 gaillards bien affûtés que j’avais repérés au départ.
Sur la portion de plat, je conserve mon avance sur les poursuivants tout en reprenant mon souffle. C’est de bonne augure pour la suite… sauf que, après le second ravitaillement, tout à mon euphorie de serpenter dans des monotraces, je ne fais pas attention à un endroit où la balise a dû tomber, et suis une mauvaise trace. Au bout de quelques mètres sans balisage, plutôt que de faire immédiatement le point, je m’obstine et m’égare.
Au
bout de 200m, l’erreur est flagrante, je rebrousse chemin avec un autre coureur
également perdu, et retrouve la bonne trace… mais avec bien 3~4 minutes de
débours !
La motivation en prend forcément un coup, jusqu’à ce que reprendre certains coureurs qui me font dire que je suis encore dans les 10 premiers. Et quelle ne fut pas ma surprise, à 1km de l’arrivée, d’apercevoir le 3ème et de venir mourir à 20 secondes de lui !
Tant pis pour le podium, mais cela fait partie du jeu. Le bilan est positif, après une grosse charge d’entraînement la semaine précédente : 22 heures, cela ne m’était pas arrivé depuis… probablement jamais !
A présent, récupération active à vélo (ça tombe bien, l’été est déjà là) jusqu’au 30 avril et l’Ardéchois, très gros morceau.