Date de publication : 15 févr. 2020 07:50:34
Comment Sophie Germain s’est-elle forgée une culture mathématique au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle ? Quels ont été ses principaux apports théoriques en matière de théorie des nombres et de surfaces élastiques ? Quelle postérité ont eu ses travaux et sa pensée philosophique ?
C’était mardi la journée internationale des femmes de science. Si aujourd’hui la parité est dépassée dans les sciences du vivant, il reste des domaines dans lesquels les femmes sont encore très sous-représentées, au premier rang desquels, les mathématiques. S’il a fallu attendre 2014 pour que la médaille Fields soit remise à une mathématicienne, c’est bien l’histoire d’une mathématicienne que nous allons vous raconter aujourd’hui. Une mathématicienne de la fin du XVIIIème siècle qui a dû longtemps se faire passer pour un homme pour que ses travaux soient reconnus, et que l’histoire des sciences a longtemps laissé dans l’ombre : Sophie Germain.
Sophie Germain : la boss des maths, c’est le programme féminin qui est le nôtre pour l’heure qui vient.
Et pour raconter cette histoire, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Christine Charretton, mathématicienne, maîtresse de conférences honoraire à l’université Claude Bernard Lyon 1, ancienne présidente de l’association Femmes et mathématiques, co-autrice avec Anne Boyé de Je suis Sophie Germain (éd. Jacques André éditeur) et Victoria Cantoral Farfán, en duplex du bureau de Radio France à Bruxelles, chercheuse post doctorale au sein du département mathématique, section d’Algèbre à l’université KU Leuven.
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/sophie-germain-la-boss-des-maths