Date de publication : 21 août 2017 08:09:53
Le Royaume-Uni et la France connaissent cette semaine des élections législatives et nous avons accoutumé de célébrer celles-ci comme la manière naturelle, quasi évidente, en démocratie, de désigner nos représentants, qui auront le pouvoir de voter la loi, notamment financière, et de contrôler les gouvernements.
Loin de moi, vous le pensez bien, l’idée malvenue, en toute occurrence et spécialement aujourd’hui, d’en dénigrer le précieux principe mais il ne m’en a pas moins paru stimulant de rappeler qu’en régime de liberté un autre système que le vote a été souvent envisagé et parfois pratiqué pour assurer le choix des citoyens opinant en notre nom, dans l’ordre judiciaire, au premier chef, mais aussi dans l’ordre politique : entendez le tirage au sort. Toute une lignée de théoriciens se sont en effet référés au principe énoncé par Aristote, à Athènes, au IVe siècle avant Jésus Christ : « Il est considéré comme démocratique que les magistratures (comprenez les emplois publics) soient attribuées par le sort, et comme oligarchique qu’elles soient électives »
https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/le-tirage-au-sort-democratique