Date de publication : 7 mars 2015 13:03:58
Aujourd'hui, alors qu'en France la distinction entre les "matheux" et les autres a toujours cours dans le système scolaire français, et que la catégorisation entre les soi disant 'scientifiques' et les 'littéraires' reste d'actualité dans la société civile, des enseignants et des chercheurs s'élèvent contre cette systématisation et tentent d'y apporter des solutions. En matière de "mathématiques", spécifiquement, au-delà du sens des mots et du langage qu'il convient d'interroger et de revisiter afin d'ouvrir la discipline à tous les élèves, l'histoire des mathématiques se révèle un outil pédagogique efficace qui commence à faire ses preuves !
Avec Stella Baruk, professeur de mathématiques et chercheuse en pédagogie française, auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier paru au Seuil, Nombres à compter et à raconter, Alice Moralès qui travaille à Grenoble au sein du Groupe Histoire des Mathématiques de l'IREM de Grenoble et Stéphane Favre-Bulle, professeur de mathématiques au collège Henri Brisson de Talence et auteur de bandes dessinées dont la dernière Un grain de sable dans un cours de math (Ellipses 2012)., ce sont trois façons de convoquer cette histoire des sciences au profit de l'enseignement des maths que nous allons découvrir, trois méthodes expérimentées ou en cours d'expérimentation nées, souvent, d'initiatives et de besoins personnels... Des idées et des outils basés sur la volonté d'enseignants d'ouvrir la discipline et de la rendre plus charnelle, plus humaine pour mieux l'appréhender et l'enseigner.
Et en seconde partie nous retrouvons Céline du Chéné pour sa Carte blanche consacrée au musée d’ethnologie de Krasnoïarsk en Russie avec comme guide dans le musée, Natalia Orekhova, chercheuse et conservatrice du musée.
Céline du Chéné, s’était rendue, il a quelques mois, en Sibérie pour effectuer une série de reportages pour « La Marche des sciences » et « Le Monde est un campus » son émission sur France Culture Plus.