Soirée Littéraire et Musicale aux tonalités du Chili

Jeudi 7 juin 2018 à 18h30 à la Maison de l’International, 1 rue Hector Berlioz, Grenoble.

Le roman Piedras Blancas, les tortionnaires du dictateur, ainsi que toute cette soirée, sont dédiés aux victimes de la dictature qui a été instaurée au Chili après le coup d’État de Pinochet du 11 septembre 1973 et qui a duré 17 longues années. Cette soirée s’inscrit donc, à double titre, dans la ligne des activités de Maison Latina : comme activité culturelle et comme activité de mémoire. .

 Présentation du livre (voir ici VIDEOS de la présentation et de la soirée)  par Franck Gaudichaud, politologue, spécialiste du Chili, Maître de conférences en Civilisation latino-américaine à l’UGA et Co-président de France Amérique Latine, du roman Piedras Blancas en présence de l’auteure, Maria Isabel Mordojovich.La rencontre sera accompagnée d'intermèdes musicaux du trio chilien Amsur, trio reprenant les chansons emblématiques des grands interprètes del canto popular...Victor Jara, Violeta Parra, Patricio Manns, Savia Nueva, Illapu... ou chansons de Mercedes, Atahualpa, ainsi que les plus représentatives de chaque pays de l’Amérique du sud. Entrée libre (un chapeau sera proposé pour les musiciens).

María Isabel Mordojovich a publié trois livres au Chili et en France sous le nom de plume María London: Le rêve et la chute. Récit d’une quête d’absolu, L’Harmattan, 2012.  Le livre de Carmen, Indigo&côté-femmes, 2007. Tisseuse de mémoires de la Patagonie aux Balkans, L’Harmattan, 2003. Son quatrième ouvrage, le roman Piedras Blancas, publié au Chili en 2016 et en France, par les éditions Ovadia en 2018, est le fruit de ses questionnements sur les crimes contre l’humanité et de son travail avec notre association Maison Latina au sein du Collectif grenoblois « Chili 1973-2013, Mémoires et Résistances » et du Collectif « Mémoire-Vérité-Justice Rhône-Alpes».

PIEDRAS BLANCAS (éditions Ovadia 2018)

Tejas Verdes (Chili) était l’école de torture du Général Pinochet.

Piedras Blancas (« Pierres Blanches ») évoque ce lieu sous la forme d’un roman, qu’éclairent plusieurs documents en annexe, et pose des questions universelles : Pourquoi de jeunes officiers se transforment-ils en tortionnaires implacables ? Pourquoi le silence des civils et de leurs proches? Peut-on refuser de torturer ? Comment résister à la torture ? Quels mécanismes poussent certains êtres à épouser des idéologies basées sur la négation des droits les plus élémentaires de l’homme ?

« Un défi radical, un pari insensé, un coup en pleine poitrine… D’une manière particulière, presque expérimentale, l’auteure combine des perspectives diverses, des personnes narratives, des voix appartenant aussi bien aux victimes qu’aux tortionnaires, qui donnent lieu à une construction multiforme où l’écriture, à partir de faits réels, construit des histoires, fictionnalise des témoignages, convoque des pensées, des paroles… » Marián Semilla-Durán, Professeure des Universités.

Une critique de Piedras Blancas publiée sur le site de Espaces Latinos.

Una crítica en español: Historia de la Tortura de José Promis  publicada en la Revista Los Libros de EL Mercurio en Chile.