Ce n’est plus une ville c’est une mégapole. Que dis je une mégapole, une Giga pole. Il faut dire qu’en moyenne les bâtiments ne sont pas très élevés et donc il faut s’étendre pour loger tout le monde. L.A et nous ce n’est pas le grand frisson, mais il y eu de bons moments, et nous n’en avons vu qu’une partie infime :

- La visite des studios Universal : parc d’attraction pas très grand mais bien fait. Un classique du genre, dans les normes.

Pour ma part, j'ai rêvé de chevaucher la moto de Terminator!

- Visite à Hollywood boulevard, la perle de L.A : ben en fait c’est, comment dire en termes diplomatiques, intéressant. L’architecture du type cubique avec une façade façon décor ravira certainement les amateurs de cinéma. Les empreintes d’acteurs célèbres prises dans du ciment gris basique sont plutôt décevantes et pas très classes (c’est juste mon avis). En revanche, les noms d’artistes sur les trottoirs dans le marbre font bonne figure et nous rappellent à chaque pas que nous avons marché là où ils ont marchés EUX. Excitant non! Bon, on y va. Y a encore les plages à découvrir.

Nous avons aimé :

- La vue sur Los Angeles depuis les collines. C’est là que l’on prend conscience de l’étendue de l’affaire. C’est gigantesque. Belle vue également sur les autoroutes à échangeurs en trèfles (petit clin d’œil à la nature). A voir.

- Beverly hills … pour la verdure, la propreté nickel, le calme, la largeur des routes et les quelques vues sur de somptueux palais cachés au regard de la populasse (visiblement les architectes savent se donner du mal quand ils veulent).

- Notre hôtel, l’Hacienda, pas trop cher, confortable et très bien placé

- Les plages : un régal. On peut être un homme d’affaires dans la journée et venir se prélasser au bord de la plage ensuite. Elles sont très larges, bien surveillées (c’est connu, même hors de Malibu), et la voie piétonne qui longe le sable, avec ses palmiers, ses surfshop ou gift shop, rendent le tout très agréable. Tous les clichés sont là, et c’est aussi un peu ce que l’on cherche : les patineuses athlétiques en bikini avec un walkman sur les oreilles, les surfeurs, les skaters, les fresques sur quelques murs, des murets pour les tags …

- Le dernier restau avant l’échafaud qui servait des salades et une nourriture plutôt diététique. Un contraste après ce que nous avons vécu.

Pour éviter le spleen avant de monter dans l’avion nous avons eu l’idée géniale d’arriver en retard en ne descendant pas à la bonne compagnie pour l’enregistrement… vu la taille de l’aéroport, les erreurs se paient cash. A essayer, c’est stimulant.

Pour ne pas sombrer dans la déprime en arrivant à destination la compagnie a pensé à perdre un de nos bagages, précisément celui où il y avait tous les cadeaux (Navajos) !. Si, si, c’est bien aussi pour occuper l’esprit. Il nous a été livré deux jours après, preuve que c’était bien organisé.

En reprenant notre voiture, minuscule, il fut bien difficile de réapprendre l’usage du levier de vitesse.

C’est en quittant les choses que l’on en mesure le plus de prix. En rédigeant ce carnet, j’ai re parcouru ce voyage, revivant tant et tant de plaisirs à chaque minute. Le plaisir de voir tant de merveilles, de vivre comme des Robinsons en pleine nature, le plaisir d’être tous ensemble, en famille, où s’installe tout un vécu, une ambiance que l’on a rarement l’occasion de vivre, même avec ceux qui nous sont si proches.

J’étais pour ma part un peu réticent à engloutir des milliers d’euros dans une quête au bout du monde. Merci Sylvie de nous avoir convaincu et d’avoir organisé si minutieusement ce voyage qui restera pour tous une référence incontournable et une expérience forte de notre vie.

Et n’oublions pas que le plus beau voyage, c’est celui que nous ferons demain …