CR de la sortie Agile dans les Vosges du 30/10 au 02/11 2022
Après une sélection drastique chez les migs pour envoyer nos plus beaux ambassadeurs et trices dans les Vosges, seront nommés : Gilles massy, Sophie, Dom, Thierry C., Gilles K., Christophe, Vincent A. et le G.O. (Gentil Organisateur) The JM Galan.
Finalement Gilles K ne sera pas retenu pour éviter une nouvelle propagation d’épidémie de C19 et Christophe par manque de foi, sale nihiliste va !
J1_ Rdv donné pour un départ vendredi matin 9h de chez JM et déjà la ponctualité réputée du club nous propulse sur un GO à 10 h... L’idée est alors de faire une étape à Soncourt, un site sur la route de l’Alsace visée.
Soncourt, 70m. C’est à midi que nous arrivons et c’est donc la bouche pleine que nous y croisons un indigène qui nous informe que le vent vient d’arriver aussi, encore troublé de cette coïncidence. C’est avec une amabilité commune des parapentistes qu’il nous présente les lieux et pense que cela va être une bonne journée surtout si le J.P. local débarque et c’est sur cette incantation que le J.P. local débarque !!! On a tous la banane et déballons déjà nos affaires. C’est JM qui ouvre le feu (surement voulant impressionner des provinciaux un peu trop crédules…) quand je suis surpris que ce ne soit pas notre fusible habituel, l’impétueux Dom …Et c’est là que je réalise que le BPC a grandement fait murir notre homme. Bref ! On est tous en l’air +2 locaux, ce n’est pas gros, voir assez faiblard pour qu’on tombe tous une fois (sauf JM) mais remontons pour un p’tit tour et là une restit’ se met en place et c’est du bonheur. Seulement le temps passe et il reste de la route pour rejoindre notre étape principale ainsi nous posâmes et nous partîmes, partâmes, partus pour les Vosges vers 17h, non sans dire au revoir au Galopin de Bar que l’on a trouvé sur site.
C’est à Plombières-les-bains que nous arrivâmes pour un camping désert occupé juste par des champignons géant divers et variés. Les tentes installées, les tranchées creusées, fier d’un campement réussi, il ne manquait que nous sustenter !
Quand on arrive en ville,
il n’y avait personne pour changer de trottoir,
on avait pas l'air virils mais on faisait peur à voir (cf chanson Balavoine).
C’est ainsi que forcement l’on a choisi the best place of the town. C’est dans la majestueuse salle et véranda du restaurant L’Orangerie du Grand Hôtel / monument historique, que – encore tout habillé de notre tenue de lumière de parapentiste et surtout avec une spéciale dédicace du short du Dom que nous nous installons à table. Don’t panic ! Nous avions repéré un menu à 18,50 hein 😉. Se suit une soirée mémorable avec une serveuse décalée, des rires et un début de week-end au standing bien élevé.
J2_ Aux lueurs de l’aube passée depuis un moment, Sophie et Gilles M. nous accueillent chaleureusement auprès de leur camion pour un café, brioche en abondance et levons le camp décidant après les prèv’ météo de faire Chèvre Roche le matin et filer au Treh, soit le Markstein ! En fait, c’est JM qui a dit et on a suivi…
Chèvre Roche est à 825 m (420 de dénivelé) et bien ouvert, nous sommes reçus à l’attero par des locaux forts aimables et ravis de nous présenter le site qui commence à gagner en réputation avec des cross et FAI réalisés dans le coin. Malheur à eux s’ils savaient à combien nous débarquons à chaque sorties club… Leur candeur me faisait penser à celle des amérindiens face aux conquistadors…
Le déco est bien propre comme tout dans le coin, on sent bien l’influence teutonne quand même et imagine la déception d'un Domergue qui n'aurait pas de travaux à faire sur un déco 😁. Le vent est déjà là, comme la veille, présent mais avec un léger manque de caractère, ça sent le plouf mais c’était prévu et l’intention reste la découverte des sites. C’est beau.
Déco Chèvre Roche
Jm reçoit un texto lors de la prévol d’un contact au Treh, celui-ci a reposé au Déco, c’est là-bas que ça se passe, on plouf tous et filons au Markstein.
Le Treh est à 1250 m et c’est put*in de beau, on est haut et le potentiel du site parait dingue. Pour le coup ça rentre bien. En l’air ça monte partout, surtout quand on veut pas 😋. Les conditions sont "rafaleuses", thermiques et les couches supérieures sont toniques, des voiles se mettent aux oreilles. JM et moi après être resté sur la proximité du déco reposons au sommet à un moment fort. Perso pour ce faire je descends en 360 un poil engagé 🤐 et second barreau pour réussir l’atterro.
A priori Gilles a su - sous les conseils avisés de notre AS - "profiter bien" de son vol en perdant un peu de temps tout de même pour vérifier qu’effectivement ce jour-là il n’y avait pas de squelettes dans les nuages.
Au sommet on va pour descendre le camion et rejoindre la troupe quand les conditions semblent se calmer un ch’touille. Me voyant encore la bave aux lèvres, Jm me dit que ça lui ne pose pas de problème si je veux y aller et qu’il descendra le camion, un parapentiste m’indique lors de ma prépa ce qui sera l’avis de ceux déjà en bas, la sortie du Treh pour rejoindre l’atterro est dégueulasse !
Bien entendu le doute m’habite, d’autant quand je vois un Bi se prendre des scuds et c’est alors que je me dis "tiens si j’essayais un plan de vol", ce qui donna un 4 km/h au second barreau à un moment au milieu de la traversée 😥 et la confirmation que c’était dégueulasse : brassé, contré, remonté. Heureusement arrivant sur la vallée et parce que tout ce qui est haut vient à redescendre, je le fais en m’amusant sur des petits waggas car c’est le nom du camping où l’on vient de s’installer et termine par un magnifique loupé de mon atterro en faisant une vente arrière hors terrain sous les félicitations spéciales du Gillou !👌.
Pour expliquer l’absence et ce qui sera une leçon sous les conseils de thierry C. J’étais convaincu du vent car contré fortement et en ayant vu la manche à air d’un déco intermédiaire en avant de l’atterro j’étais persuadé du sens, alors qu’il y a une grosse manche à air à l’atterro qui me criait du contraire et qu’on était en adiabatique ! Je vous partage mon accumulation d’erreurs non pour vous dire à quel point je suis nul hein mais pour dire que j’apprends 😅.
Le Treh
J3_ C’est à nouveau au camion de Sophie et Gillou que l’on déjeune. La tête de chacun est peu glorieuse, il faut dire que le camping à l'avantage d'être juste à côté de l'atterro MAIS ! On y voit un train passer juste à côté et qu’il klaxonne pour annoncer son passage et ceci TRÈS TÔT le matin et qu’il repasse inlassablement.
De plus, il semble y avoir une charmante église dans un village proche dont les habitants imaginent angoissés sa disparition probable, elle sonne donc TOUTES les heures pour les rassurer.
De plus, cette nuit a voulu être radicalement différente des autres et ne pas tenir compte du réchauffement climatique pour être TRÈS froide sous tente.
De plus, j’avais un matelas gonflable percé ainsi dans la nuit le confort et surtout l’isolant thermique de l’air disparaissait et je regonflais. Dom a dû supporter en supplément de cette liste déjà interminable l’effort indiscret du Shadock.
Comme il en faut plus pour nous atteindre, nous faisons le point météo : on refera le Treh et une possibilité s’ouvre à nous pour un nouveau site car le vent va tourner. En fait, c’est toujours Jm qui dit et qu’on suit…
C’est bien de travers qu’on décolle du Treh mais dans des conditions calmos et le plouf reste bien sympa. On pli les gaules pendant que Jm remonte récupérer le camion et que Gilles et Dom croisent une ancienne du club : Léa. Qui va bien.
C’est en moins de 10 minutes qu’on arrive à l’atterro de Gustiberg rejoindre un des nombreux indic’ de Jm, l’accès au déco demandera une p’tite marche un peu raidos mais ce n’est encore pas mal une fois là-haut côté panorama. Par contre le vent est limite cul, mais se remet péniblement dans l’axe, comme dira Sophie "jusqu’ici on avait pas encore fait de para-waiting. On a falli louper l’essentiel de ce sport" 😒.
Finalement on plouf tous, c’est beau, ça glide tranquille, la lumière est folle. Jm et moi s’en faisons un p’tit dernier avant la route. C’est autour d’une bière que les belles histoires finissent et que nous nous séparons. Gilles et Sophie vont rester encore le mardi dans le coin, nous autres rentrons encore sous la satisfaction de ces moments. Une déconnection complète, un endroit vraiment magnifique avec un superbe potentiel.
Déco Gustiberg
Des gens heureux
Merci à tous de ces moments partagés, merci Jm de cette programmation aux p’tits oignons et Viva les sorties Agiles ! Viva el Parapenté !
Vincent A.
Sortie Octeville du 12 juin 2022
Quelle journée !
Déjà sur le parking d’Orgeval, nous sentions qu’il allait se passer quelque chose : non seulement quelques migrateurs se retrouvaient (DomB, Damien, Paul, Jean-Claude et moi) mais il y avait aussi les Gaz’ailes, les Crécerelles et Voile en Vue.
Arrivés à Octeville, nous retrouvons Éric P et Sandrine qui ont installé leur camping-car sur le parking et pendant que nous pique-niquons ( c’est marée haute et bien que ça vole déjà, ce n’est pas la peine de prendre le risque d’aller poser sur la petite bande de plage encore disponible), nous voyons arriver Franck, Nicolas et enfin Christine, Rémi, Didier, Claude et Luc C.
Nous sommes prêt pour marquer des points pour la CFD.
Didier et Éric prennent les choses en main et font un briefing avec toutes les consignes qui vont bien pour que le vol de groupe soit validé :
- nous devons tous décoller entre 13h20 et 14h20
- nous devons faire 2 allers-retours sans poser à la fin du premier
- nous devons bien respecter les restrictions d’altitude (140 mètres entre le décollage et le Château d’Eau de Cauville)
Et c’est parti ! Je suis la première en l’air mais rapidement doublée par Luc, Rémi, Éric….. Trop occupée à faire les oreilles ou à m’éloigner sur la mer pour ne pas dépasser les 140 mètres, je renonce à accélérer….. c’est trop fatigant !
Et voilà nous sommes douze finalement à faire le parcours…. Maintenant il faut que nos traces soient validées par Thomas S, le valideur CFD). Croisons les doigts !
Certains, Luc, Didier, Éric….. ont encore soif de vols et repartent pour essayer d’aller jusqu’à Fécamp.
Le pari sera presque gagné par Luc. Éric est contraint de se poser entre Yport et Fecamp et n’ayant aucune nouvelle de lui, nous commençons à nous inquiéter quand Didier revient à Octeville ( après avoir fait Demi-tour vers le phare d’Antifer, je crois) et faute de ne pas avoir pu se poser à l’atterrissage, a dû se poser à la plage.
Pendant que nous attendions des nouvelles d’Eric, les Voile en Vue nous proposent de partager bières et autres boissons qu’ils avaient apporter pour leur journée-découverte.
En fait Éric n’arrivait pas à nous joindre ( pas de réseau) et après avoir marché pendant près de 2 heures dans les rochers, il arrive enfin à remonter en haut de la falaise.
Bref ! Nous nous retrouvons tous ( ou presque) pour manger des crêpes (il n’y avait plus de moules !) au soleil couchant sur la plage du Havre et il faisait bien froid !
Quelle journée ! Françoise
Séjour à Quend début mai 2022
Sur la route du retour, je m empresse de rédiger un petit compte-rendu de notre sortie.(si j attends trop, je risque d oublier, c est que je ne suis plus tout jeune !)
Dominique, Jean Marc et moi avons partagé 4 belles journées.
Départ mardi pour Lalandelle ou le vent, un peu trop nord nous laissera quelques créneaux pour décoller.
Tous les migrateurs présents ont volé, plus de 3 h 30 pour Jean Marc . Marc fera même un petit cross.
quelques uns ont décollé sans encombres du déco nord qui , comme d habitude n était pas très facile.
Le soir, nous nous dirigeons vers la maison de Dominique qui nous hébergera pendant 3 jours.
Mercredi, les prévisions sont incertaines, nous décidons ( surtout eux, moi je suis...) d aller sur un petit site au nord de Boulogne, Cran aux œufs .
Nous y rencontrons un local qui nous sert de fusible et que nous imiterons.
Le vent est travers droit et assez fort . L un de nous, je vous laisse deviner qui, décide de briser quelques icebergs et de faire trempette parmi les phoques.
nous finissons par décoller, plus ou moins facilement pour un vol le long de la falaise.
Quelques gouttes de pluie nous obligent à nous reposer( au déco), à temps pour éviter la grosse averse qui arrive et qui trempe nos voiles pendant le pliage.
Nous repartons vers Quend ou nous décidons car il fait beau, de faire sécher nos voiles en gonflant.
Jean Marc en profite pour voler le long de la dune.
Nous quittons la plage vers 22 h.
Vendredi, Dominique nous fait découvrir un magnifique site, Criel. Nous sommes seuls en l air pendant une bonne heure. Lumière splendide, paysage grandiose. Dominique et Jean Marc( plus de 2 heures de vol pour eux) traversent vers Le Tréport et Mers les bains.
L après midi , retour à Quend, après une nouvelle baignade pour qui vous savez et vols le long de la dune malgré un vent un peu de travers.
Pour ma part, je me contente de quelques sauts de puce et de remplir mes caissons de sable, Dominique m apprend à les vider...
Vendredi, après la traditionnelle baignade , vols sur les dunes de Quend, le vent mieux axé, me permet de voleter, quel plaisir ! Dominique et Jean Marc s en donnent à cœur joie.
Un dernier petit bain et nous voilà répartis vers Paris.
Au final, gros volume de vols sur des sites très variés ( 12 h de vol et 5 bains de mer pour l un d entre nous)
Excellente ambiance grâce à l accueil de Dominique qui n aime pas se baigner, plein de progrès pour moi qui avais malheureusement oublié mon maillot de bains..
Vivement que ça recommence !!!
Un très grand merci à Dominique qui nous a permis ce séjour très sympathique.
Nous avons hâte de recommencer !!!
Claude CANTAMESSI
Festival à Lalandelle
Nous étions nombreux hier à Lalandelle.
5 ADS et une dizaine de Migs. Et environ 50 pilotes au total.
La journée a été riche en petits événements. Elle aurait mérité une vidéo du déco de 12H00 à 18H00. En léger accéléré ça aurait vraiment extra !
L'orientation était franchement Nord donc tout le monde s'est retrouvé au déco Nord. Ah ce déco Nord dont on m'avait tant parlé ! Il mérite sa réputation.
Vers 11H30 il y a très peu de monde. Dominique.B décolle. Les conditions semblent un peu faibles mais il tient et profite du site pour lui tout seul au moins 30 mn.
Il sera rejoint un peu plus tard par d'autres pilotes.
Ceux qui volent à partir de 13H00 environ trouvent les conditions fortes en l'air et désagréables.
D'autre part, le spectacle au déco est en même temps "impressionnant" et amusant. Sur (évaluation au doigt mouillé) environ 300 gonflages/tentatives de déco nous avons pu en compter environ 5 propres.
Pour le reste ce fût un véritable festival :
- Gonflages Rock'n roll, ailes qui partent à gauche, à droite, devant, derrière, ferment, flappent…
- "Décos" avortés car partant de travers ou raclant le sol. A peu près toute la surface de la pente aura été utilisée pour se "poser" ou plutôt se vautrer dans les kékés.
- 50% passent le fameux rideau d'arbres, tout en bas du déco, en les frôlant. Certains pilotes le passent même les pieds dans les arbres. Malgré tout cela, aucun pilote dans les arbres au bas du déco.
Par contre, 2 pilotes finissent dans les arbres après des vols de quelques minutes (2 pilotes débutant).
Je n'ai pas dérogé aux règles du jour en effectuant environ 8 tentatives de déco avant de voler un peu plus de 20 minutes. Il était alors 18H00.
En fait les conditions au déco, après 1 ou 2 heures bien alimentes, étaient devenues assez faibles.
Ce qui s'est passé, à mon avis, en fin d'après-midi c'est que le vent dominant était Nord Ouest. D'où les conditions un peu scabreuses au déco. Et en l'air cela tenait difficilement. Et même si nous n'étions finalement pas très nombreux en l'air, c'était bien serré…
Étant données les difficultés à décoller il n'y a finalement jamais eu beaucoup de monde en l'air simultanément.
Il y a, toute l'après-midi, eu environ 10 à 15 voiles en attente de déco.
Il y a eu malgré tout cela des beaux vols. Vincent.A, et quelques autres, ont fait le plaf. 3 ou 4 ont reposé au déco.
Nous avons eu droit, aussi, au passage de 4x4 sur le bas du déco, qui nous ont fait profiter de leurs gaz d'échappement pendant 10 minutes.
Les ADS semblent plus accros à la bière de fin de journée que les Migrateurs. Ils se sont donc dirigés vers Gisors boire un coup au troquet tandis que les Migs rejoignaient sagement leur domicile afin de "profiter" de la soirée électorale. Ceux ayant choisi le troquet auront certainement bénéficier, aussi, de commentaires et analyses de qualité 😉
Voilà, ça n'était pas une grande journée mais sympa comme d'habitude. Une nouvelle sortie ou Migs et ADS ont pu partager : la journée et le covoiturage.
Pour finir je dirais donc que le déco Nord est bien aussi engageant que ce que l'on m'avait dit !
A réessayer ?
François
25 avr. 2022, 11:34:17