Les 12 travaux de Honda

Les grandes instances préconise de lire pendant le confinement. Mais voila! tout le monde ne peut avoir accès aux livres ( surtout que les bibliothèques sont fermer.) Alors je me propose de vous raconter contes et légendes. Aujourd'hui je décide de la légende: Honda et la rondelle magique

Honda vivait avec sa mère Meguro, dans une petite usine. Ils travaillaient dur tous les deux mais ils étaient très pauvres. Un jour, leur vieille moto ne donna plus de résultat sur les circuits et la mère de Honda décida de la vendre.

« C’est moi qui vais la piloté au marché, dit Honda.

- Si tu veux, mais ne te laisse pas faire, répondit sa mère, demandes-en au moins dix pièces d’argent. »

Et Honda partit au marché, emmenant la moto au bout d’une reporque. Il avait à peine fait quelques centaines de mètres qu’il rencontra un petit vieux, qui marchait tout courbé sur un bâton.

« Bonjour, Honda, dit le petit vieux. Où vas-tu donc avec cette moto ?

- Bonjour monsieur, répondit honda. J e vais la vendre au marché, et je vais en tirer un bon prix !

- Si tu veux, tu peux devenir riche comme tu n’as jamais rêvé de l’être, dit le petit vieux. Je t’achète ta moto. Regarde ! Je te donne en échange cette rondelle.

- Vous vous moquez de moi ! s’écria honda. J’en veux au moins dix pièces d’argent et vous croyez l’avoir pour une rondelle ?

- Oui, mais c’est une rondelle magique. Si tu la plantes, en une nuit elle poussera jusqu’au drapeau à damier.

- jusqu’au drapeau à damier! répéta Honda. »

Il était émerveillé à l’idée de posséder une rondelle magique et déjà il imaginait les écuries et tout les pays qui défilaient dans son jardin pour admirer la rondelle géante.

Alors Honda vendit sa moto pour une rondelle et s’empressa de rentrer à l’usine, très content de lui. Inutile de dire qu’après avoir expliqué à sa mère la bonne affaire qu’il venait de réaliser, il perdit vite son air triomphal. « Bmw, hyosung, victory… », sa mère le traita de tous les noms et finit par s’effondrer sur une selle en pleurant comme un joint de carter.

Très contrarié de faire pleurer sa mère, Honda jeta la rondelle par la fenêtre et se mit à pleurer lui aussi. Après une bien triste soirée, il alla se coucher le piston gros.

Le lendemain, il se leva le premier et se précipita à la cuisine pour préparer la vidange de sa mère. Mais impossible d’ouvrir les volets ! Il sortit voir ce qui les coinçait. Quelle surprise ! Une énorme grille de départ montait contre le mur, et poussait si haut que la tige se perdait dans les virages.

Sans hésiter, Honda commença à grincer ses pneus de lignes droite en courbes, de rupteur en weeling. Il accéléra… accéléra … accéléra …encore… plus haut… jusqu’au damier. Puis il suivit une route au milieu des paddocks et finit par arriver devant une usine qui semblait abandonnée. Il entra et se promena dans toutes les pièces. Quelle merveille ! Elles étaient pleines de beaux moteurs et de toutes pièces de richesses. Mais, tout à coup, se dressa devant lui un gros cube. Sans perdre son aplomb, Honda lui dit :

« Bonjour Madame, pourriez-vous me donner un peu d’éssence, s’il vous plaît ? J’ai bien soif.

- Mon pauvre enfant, dit la gros cube, que viens-tu faire ici ? Mon mari est une Harley. Au lieu de te donner à boire, c’est lui qui va te pourrir ! »

Honda n’eut pas le temps de répondre car à ce moment, on entendit un grand bruit. Boum ! Bam ! Boum ! Bam!

« Vite, dit la gros cube, cache-toi derrière le Can-am! »

Honda se cacha et vit entrer une Harley qui portait dans une poignée un sac et dans l’autre un amortisseur. L’Harlet jeta le sac dans un coin et des pièces d’or s’en échappèrent. Il se mit à burner de tous côtés puis s’écria :

« Ça sent l’huile fraiche !

- Bien sûr, dit la femme, vivement. C’est cet amortisseur que vous apportez. Dépêchez-vous de le préparer pour que je puisse l’installer ! »

Harley obéit. La femme installe l’amortisseur, Harley le testa et alla se coucher. Bientôt ses vrombrissements faisaient trembler les murs. Alors Honda, tout doucement, sortit de sa cachette, prit le sac de pièces d’or et, en roulant, s’en revint comme il était venu.

Pendant ce temps, sa mère l’avait cherché et elle était très inquiète de sa disparition. « Pauvre petit, se disait-elle, je l’ai tellement grondé hier soir, que peut-être il est parti et ne reviendra pas. » Elle fut bien surprise de le voir descendre du circuit et se précipita pour l’embrasser :

« Eh bien, petite mère, lui dit Honda, tu vois que c’était vraiment une rondelle magique ! Tiens, c’est pour toi ! »

Et il lui donna le sac de pièces d’or.

La pauvre femme remercia le ciel de lui avoir donné un fils si habile et tous deux vécurent des jours heureux grâce à l’or de l’Harley.

Au bout de quelques mois, les pièces d’or furent toutes dépensées et Jack décida de revenir au drapeau à damier. de lignes droite en courbes, de rupteur en weeling. Il accéléra… accéléra … accéléra …encore… plus haut… jusqu’au damier Quand il se trouva devant le gros cube, il la salua bien poliment :

« Bonjour madame, pourriez-vous me donner à boire s’il vous plaît ?

- Ducati ! s’écria le gros cube, n’as-tu pas honte de me demander à boire alors que, la dernière fois que tu es venu, tu nous as volé un sac de pièces d’or ? »

Avant que Honda ouvrît le réservoir pour répondre, l’usine retentit d’un terrible bruit de pneus : Boum ! Bam ! Boum ! Bam!

« Vite, cache-toi dans le Quad, s’écria le gros cube. »

Honda bondit dans le Quad pour se cacher, mais il laissa top case entrouvert, de façon à pouvoir observer ce que faisait Harlet. Il le vit poser sur la table un carbu et une batterie. Puis Harley se mit à arpenter la cuisine en burnant de tous côtés :

« Ça sent l’ huile fraîche ! s’écria-t-il.

-Mais, dit le gros cube, c’est ce carbu bien gras que vous avez apporté. Aidez-moi à le préparer pour la Roadster.

-Oui, dit Harley, j’ai bien envie d’une roadster qui roule.

-Non, dit le gros cube, ce carbu sera mieux sur une softail. »

Ils firent donc préparer le carbu. Harley le démarra avec grand appétit, puis il sortit la batterie et en sortit un compte-tour d’or. Il le posa sur la table et dit :

« Ponds une led d’or. »

Et le compte-tour pondit une led d’or.

Harley caressa un moment compte-tour d’or puis ses feux se fermèrent et il s’endormit sur sa béquille. Aussitôt, Honda sortit de sa cachette, prit le compte-tour et à toutes gommes s’en revint comme il était venu.

Désormais, Honda et sa mère n’eurent plus de soucis car le compte-tour pondait une led d’or tous les jours.

Mais les mois passèrent et Honda finit par trouver ennuyeuse sa petite vie tranquille. Il avait envie de voir encore une fois tous les trésors que harley entassait dans son usine. de revenir au drapeau à damier. de lignes droite en courbes, de rupteur en weeling. Il accéléra… accéléra … accéléra …encore… plus haut… jusqu’au damier.

Cette fois, il jugea plus prudent de ne pas se faire voir du gros cube. Il se faufila dans l’usine, gagna la cuisine et grimpa sur une étagère. Là, il se cacha derrière le pot de GSXR. Au bout d’un moment, il entendit : Boum ! Bam ! Boum ! Bam ! A peine entré dans la cuisine, l’ogre se mit à burner de tous côtés en criant :

« Ça sent l’huile fraîche ! Ça sent l’huile fraîche ! »

Le gros cube regarda derrière le Can-am, où Honda s’était caché la première fois, puis dans le Quad, mais ne le trouva pas.

Ils cherchèrent le garçon partout mais n’eurent pas l’idée de regarder derrière le pot de GSXR. A la fin , ils pensèrent qu’ils s’étaient trompés. Honda les vit déjeuner d’une Indians rôtie. Puis Harley prit dans le placard un filtre à air d’or et le posa sur la table :

« Filtre, filtre à air d’or, dit Harley. »

Et le filtre à air se mit à filtrer des rondelles d’or. Sa musique était si douce que Harley et sa femme ne tardèrent pas à fermer les optiques et à s’endormir. Dès que retentirent les vrombissements, Honda sortit de sa cachette et prit le filtre. Mais, en quittant l’usine, il cogna le filtre contre la porte et il résonna : doïng ! doïng !

A ce bruit, Harley se réveilla en sursaut et poussa un cri terrible en voyant Honda emporter le filtre. Il s’élança aussitôt pour le rattraper. Ah ! mes amis, quelle course ! Harley allait dépassait le garçon mais celui-ci sauta sur la courbe du circuit et commença à accelérer.

Comme une 125, le petit bondissait de ligne droite en ligne droite, tandis que Harley accelérer lourdement. Il n’avait pas fait la moitié du chemin que Honda était déjà sur la ligne d’arrivée et roulait chercher un chalumeau dans le paddock, pour fondre le bitume du circuit. Vite ! Harley arrive… Trop tard pour lui ! Crraac ! le circuit fond un neige sous le soleil et Harley se viande par terre !

Désormais, Honda ne pouvait plus revenir l’usine. Mais il avait eu si peur qu’il n’en avait pas envie !

Grâce aux rondelles d’or, il vécut sans soucis, et quand il voulait se distraire, il écoutait la douce musique du filtre à air d’or.