29/04/2012 Lézard

Rencontre et balade avec Baguerra,Actumer et Lézard-vert le 29/04/2012 ( cr fait par Lézard-vert )

Départ de Paris vendredi à Midi.

Equipement pluie de rigueur, la vara est prête, le plein est fait, les vérifications niveaux aussi et la chaine est graissée.

Les sacoches sont pleines.

Un bisou à mâme Lézard et c’est partit !

Il n’y a que le complément d’essence à faire pour être tranquille sur les 350 kilomètres.

Je vais dans ma station « préférée », fait le plein. La caisse est à une dizaine de mètres. Je vais pousser la vara jusque là, un truc que je ne fait JAMAIS. Je pose la moto entre deux voitures et tout doucement elle s’affale sur moi … ‘ tain la béquille ! j’accompagne sa descente et me retrouve bloqué en partie sous la moto et appuyé à la voiture en stationnement.

Evidement personne ne vient m’aider. J’arrive à soulever la moto et à la remettre debout. Ca sent l’essence mais elle n’a pas une égratignure (tu m’étonne avec moi qui est fait « tampon »). Il y a juste une nana qui s’approche pour regarde la portière de la voiture … je rêve !

Ben ça commence bien mon aventure. Je me suis fait mal au dos en plus. Allez hop on repart.

Je connais le trajet par cœur. Je décide de prendre le réseau secondaire. Sortie de Paris sans trop de problème.

Ca se gâte en route et la pluie s’y met sur la dernière partie du trajet. C’est une pluie pas trop violente mais j’arrive quand même trempé.

Repos dans l’Allier.(Deux voltarène et deux tétrazepam, ce sera comme ça tous les soirs)

Je recouvre ma belle avec la protection offerte par le Baron (après l'avoir longuement essuyée)

Samedi matin, départ pour l’Ardèche. Le temps prévu n’est pas terrible ! le vent devrait être de la partie !

Equipement : caleçon, pantalon pluie, tour de cou, cagoule, gant et blouson hiver.

'tain l'ampoule code droit vient de lacher ...

Premier plein à Vallon en Sully après 329 kms.

Je pars sous un ciel plombé et quelques gouttes.

De Montluçon à Clermont Ferrand, je prends le réseau secondaire. Je « cruise » avec un couple de gros cubes. Un des motards et une femme et je pense qu’elle devait avoir sa moto depuis peu de temps, elle hésitait sur ses trajectoires. Evidemment dès que ça grimpe je suis largué mais sur le plat et les descentes, j’arrive à suivre le rythme.

Ca va rappeler des souvenirs à certains :

Arrivé sur Clermont, je m’engage sur l’autoroute pour rejoindre la bifurcation avec la route de Brioude après Issoire.Ca fait un peu moins de 60 kms avec une série de virages à 90.

Le reste du temps la vara tient son 110, mais le vent commence à se faire sentir …

A Issoire, le vent forci et ça commence à devenir « compliqué » dans les cotes …

Je sors et m’engage sur la 102 direction Pradelles : une centaine de kilomètres sur de la route que je connais bien, ça monte pas mal et c’est un axe extrêmement dangereux au vu des silhouettes qui ornent le bord de la route !

Cette partie du trajet fut la plus dure ! Et encore je suis en dessous de la vérité. Le vent est devenu très fort de face et de coté.

La conduite de la moto est difficile, elle est trop sensible à ce vent. Outre la vitesse qui tombe littéralement, je suis déporté violement sur la file de gauche à plusieurs reprises.

Plusieurs fois d’ailleurs je vois des voitures arriver derrière ralentir en voyant mes trajectoires et plusieurs ont reportés le doublement sur les portions dédiées !.

Le col Fix St Geneys est à 1100 mètres. Une très longue montée que la vara d’ordinaire avale facilement et j’arrivais au sommet à 90.

Aujourd’hui, avec ce vent c’est presque la montée impossible. Je galère et j’atteins le sommet à 75 km/h à 11500 tours ! La moto n’en peut plus et hurle en sur régime.

Ca m’a rappelé la fois ou j’étais descendu avec ma rebel … 40 au sommet !

La suite n’est pas mieux, je roule en moyenne à 80 toujours en dedans coté vitesse à 11000 / 12000 tours.

Non seulement je dois rester cramponné au guidon mais je dois éviter tous les trucs qui traversent la route poussés par ce vent. Des branches, un panneau publicitaire et beaucoup de plastiques agricoles.

Je bifurque à Pradelles. Je suis naze et je n’ai pas aimé du tout cette partie du trajet.

Je prends direction Langogne, refait le plein à 301 kilomètres et là …. C’est ma récompense, ma gourmandise la route qui va de Langogne à Villefort. Elle longe l’Allier et fait 45 kilomètres.

Le vent est toujours présent, mais je roule dans une vallée et la vitesse ne dépasse guère 6O à 80 km/h. Rouler plus vite serait gâcher les vues magnifiques.

Je longe :

Ca n’empêche pas deux BMW trail de m’enrhumer en coupant les virages !

Cette route a due être dessinée par un motard ! Ça tourne, ça monte, le bitume est de bonne qualité. On peut rouler en toute tranquillité. Le pied quoi.

Elle longe la voie de chemin de fer qui va de Paris Gare de Lyon jusqu’Alès. Je l’a prenais petit quand je partais en vacances.

Elle doit être conservée pour les touristes. C’est vraiment un truc à faire.

Il me manque quelques tofs de ce passage .... je les mettrais dans un autre topic tant pis !

Je croise des groupes de motards, certains saluent d’autres ignorent …. Pas grave je suis bien. La vara enroulent les virolos, je tiens un rythme qui me va.

J’arrive sur Villefort.

Puis c’est la redescente vers les Vans : 25 kms mais il faut raisonner en temps car la route n’est qu’une succession de virages.

Une route de motards que je vous dis !

Le seul souci c’est qu’avec ce vent, la route est parsemée de pommes de pins et deux fois j’en prends une sur le casque.

Enfin, j’arrive au Vans. Ouf repos mérité.

Lendemain : départ vers Marseille. Je pars à la nuit, sous le vent et une pluie fine. Décidément rien ne m’aura été épargné ! Jusqu’Alès ça va à peu près, je connais bien la route ça tourne pas mal et je traverse des villages. Du coup la vitesse tombe et le vent n’est pas un problème.

D’Alès à Nîmes, toujours ce vent qui fait tomber la vitesse. 95 / 100 max sur les voies rapides. Je prends l’autoroute et arrive sur Marseille. Un petit sms à Bagh et me voila au vieux port.

Je me faisais une joie de petit déjeuner dans un des bars près de la mer …. Horreur ! Des travaux partout, des blocs de béton qui cachent la vue sur mer. C’est moche (désolé les Marseillais !). Je ne reconnais plus l’endroit.

Je refais le plein après 278 kilomètres.

Je rejoins Actumer qui m’attend, on se salue car je ne le connaissais pas (remarquez que je l’aurais salué aussi si je l’avais connu avant !)

Bagh nous rejoint. Bisous et hop on change d’endroit car c’est vraiment beurk.

Direction l’Estaque (je crois)

On prend un bon chocolat et croissant (merci Actumer !). On papote et on dit du mal de …. La routine quoi !

On fait un petit tour en attendant le RDV. C’est joli comme tout.

Par contre coté chaussée … c’est plein de trous de tranchées. Le dos en prend un coup.

Actumer

L'autoportrait ! tradition oblige

C’est l’heure de rejoindre Jésus à l’obélisque.

Bagh me dit qu’il va être en retard … et finalement notre jésus arrive comme prévu.

On fait connaissance.

Ca fait tout drôle de rencontrer « pour de vrai » quelqu’un avec qui on correspond depuis tant d’années. Il est comme je me l’imaginais. Ca fait plaisir et l’objectif de voir les potes aussi loin est déjà remplit.

Je remplis la mission que m’a confiée Varagégé.

On parle de tout et de rien et on reprend la route direction Cassis (on dit Cassi et pas Cassisseu !).

Des virolos qui montent ! La vara à un peu de mal à suivre. La pauvre je lui mène la vie dure. Les démarrages sont laborieux.

Les paysages sont magnifiques.Le soleil est de la partie.

On déjeune et on papote.Ca fait plaisir. Actumer, Bagh et Jesuspm. La rencontre tient ces promesses.

Bagh .... en délicatesse avec son peigne .... mouarf ! (scuse Bagh !)

C'est la haut qu'on va.

Après le déjeuner, on prend la route des crêtes et on se dirige vers Le Castelet.

Pas pu résister ....

C’est mignon comme tout, mais y a intérêt à y aller en moto. Il fait beau et bon.

Au retour un « gus » gare une BMW en vrac, vu le prix de la bestiole Actumer est vert.

On reprend la route, ça tourne pas mal et à un moment je suis embarqué à gauche au milieu d’un virage. Arrive une voiture en face, je ne passe pas loin du rétroviseur de la voiture. Un coup d’œil au rétro et Actumer passe encore plus près ….

Puis d’un coup, je « sens » un flash derrière moi …’tain un radar ! je crois que j’en ai pris une !.

Après avoir bien roulés, bien papotés, c’est l’heure de se quitter.

Sniff.

Je refais le plein à Pelissanne après 204 kms.

Allez ! Je repars … en me plantant de trajet ! Pas grave je fais du hors piste et je retrouve la direction de Nîmes. Au retour vent de dos, la Vara est à 120 !

Retour au Vans. Belle et bonne journée.

Réveil ce dimanche. Un peu froissé quand même. J’avais prévu de partir en début d’après midi, mais un sms de Jesuspm m’informe qu’il va faire un temps de chi*ttes.

Du coup, je précipite le départ.

Je refais le complément d’essence à 180 kms.

Petit clin d'oeil à Sami13 ...

Je décolle vers les 9 h 30 et je regarde le ciel très menaçant au dessus des Vans. La montagne est dans les nuages. Ca va être duraille !.

Effectivement peu après le début de la montée, c’est l’orage, la pluie tombe drue, et comme plus je monte, plus je suis dans les nuages, l’humidité est partout.

Gros coup de gueule, sous cette pluie violente, je constate que le casque laisse passer de l’eau même avec la visière bloquée. C’est l’horreur car ca fait loupe. Je ne vois plus rien. Sasie center va m’entendre samedi prochain…. A 559 euros le casque !

J’arrive à Villefort trempé. Je pense que la combi et le blouson n’ont pas tenus alors qu’à la première pause je constaterais que non. Tout est sec à l’intérieur. C’est curieux.

Dépassé Villefort, la pluie s’arrête et il n’y a presque pas de vent. De ci, de là des arbres couchés.

Je voulais passer par Le Puy et La Chaise Dieu, mais de loin je vois que c’est noir par la bas. C’est bon ! J’ai donné, j’évite.

Je reprends l’autoroute, la vara tient sa bonne moyenne, je passe entre les gouttes. Sortie à Clermont, complément d’essence à St Eloy à 288 kms. Direction Montluçon ou j’arrive …. Avec la pluie !

Repos

Le lendemain Mardi, tondage de prairie à la maison (y en a besoin). Il fait un temps magnifique. On voit que nous sommes dans l’Allier.

Départ en début d’après midi, le temps est au beau, je ferais route buissonnière.

J’emprunte la route de Lionel. Puis la voie rapide jusqu’à Cosne sur Loire.

Ca fleure bon les odeurs agricoles.

L'Allier bien haute !

Après c’est réseau secondaire, il fait beau et bon. Pas de vent. La vara retrouve ses marques, c’est un vrai plaisir. Ca monte, ça tourne et ca descend. Tout ça dans une certaine douceur.

Je veux m'arreter dans un bistrot sympa ... mais fermé !

Complément d’essence à 253 kms sur Montargis.

Je passe par chez le « le grand chef » et reprends la route après cette sympathique pause..

On fait un petit bout de chemin ensemble et je repars en direction de l’écurie.

Arrivé en Région parisienne, je retrouve une circulation typique : incivilités et grillages de feux !

Puis c’est la maison à 128 Kms.

Ce fut un sacré périple dans des conditions difficiles par moment, mais la motivation était là. Et ça m’a permis de rencontrer les potes.

Malgré les difficultés, j’ai vraiment pris plaisir à rouler sur ces routes, à l’aller comme au retour, et ce, malgré les conditions climatiques. Les nombreuses haltes et nuits de repos m’ont permis d’arriver à peu près intact à destination. C’est la clé. Savoir se reposer et gérer ses fatigues. Ne pas hésiter, se dégourdir les jambes. Les arrêts tofs ont étés autant d’occasion de se relaxer.

1961 kilomètres parcourus ce qui correspond à mon année de naissance, marrant !

A refaire, mais à plusieurs, il y a vraiment des très beaux coins à connaitre et à visiter.