Estives 16, 17, 18
Estives 16, 17, 18
Estive 16
Dans les parages du ciel
- vibrants d’arrière-étés –
un merle redécoupe les silences pointillés
L’immuable lève sa risée d’alexandrins
Estive 17
L’agile guetteur du jour
se disperse
L’été
- s’infusant d’ardeurs
où rien ne presse -
travaille sur le motif
et tisse la vêture de l’évidence
Estive 18
Le pile-face des étés s’efface
en ressouvenirs
Reste le léger
- le vient et va de la vie -
côtoyant les faveurs du séjour inlassé