Rappelez-vous que : le bouc blatère, la cigogne glottore, le grillon grésillonne, le geai cajole, l’étourneau pisote, les enfants vagissent, le faubourien grasseye, la souris chicote, le tigre rognonne, le tonnerre roule, la soir froufroute, la vague clapote, la foudre gronde, la guerre éclate, l’aigle trompette ou glapit.
Ajoutons que le ruisseau murmure.
Vous apprendrez au retour de vos vacances que le timbre carillonne, que le téléphone friture et, aussi, que le percepteur rugit.
(Almanach de juillet – Almanach des quatre saisons)
L’alouette grisolle, la caille carcaille, le corbeau croasse, le geai cajole, les gélinottes gloussent, les hirondelles gazouillent, le merle siffle ou flûte et le moineau pépie, la pie jase ou jacasse, et la perdrix cacabe.
Précisons, selon la notation internationale, l’épervier fait kr, kr, kr, (dans la conversation courante et, pendant la couvaison, gu) ; le geai, polyglotte, parle comme l’homme, miaule comme la buse (en faisant fiuu, mais aussi quelquefois tchée, tchée) et hulule comme le chat-huant ; la mésange dit tsti-purr ; le roitelet appelle en faisant tsit-tsit et chante sisisisisisi (en montant) ; le pinson chante tsi-tsitsi-till-tivi-tzio, appelle en faisant pink-pink, et vole en faisant iup-iup ; la linotte, quand elle chante, fait di-dé-dé-dé-duduie, quand elle appelle tsuiet, quand elle vole twit, twit, twit. L’hirondelle de fenêtre appelle tchirri, chante en gazouillant et alarme avec tsiep. Quand à l’hirondelle de cheminée, elle gazouille et roule pour chanter, alarme en criant tswit, tswit, tswit, titswie.
Que demander de plus à de modestes oiseaux ?
(Almanach de septembre – Almanach des quatre saisons)