- La chatte et la lune

Seule la chatte semble goûter le clair de lune qui n’est comme elle-même que cendre bleue, argent, lueurs brèves et brisées. Une élytre énorme brille et vibre, une étoile filante glisse, un hydravion traîne là-haut son feu : la chatte révérée, assise sur son mur, paie à toute étincelle voyageuse un tribut paisible d’attention et de rêverie.

(Journal à rebours)

La Chatte Dernière, qui se mourait, indiquait d’un geste de la patte, d’un sourire de son visage, qu’une ficelle traînante était encore objet de jeu, aliment de la pensée et de l’illusion féline.

Chez moi, on ne me laissera pas manquer de bouts de ficelle.

(Le fanal bleu)