231. & l'angélik plümageurm'enveloppera d'üne douceursi émüe keu le koeur m'en mordra...
(Jean-Paul Klee)
232. Un chant, la halte d’étéÀ la fois fraîche et soleilleuse(« Ils sont partis à la fraîche »),Lenteur douce de la route qui tourne.
233. Tu ramènes tous tes escaliersTu fais chatte blanche au bout du jour.Frileux, de pierre et d’eau, furtif,Parismon amande bleue.
(André Frénaud)
234. ces ablutionsl’or du liquide et cette offrandeque le soleil fit scintiller
(Mathieu Bénézet)
235. L’heure comme une bête implacable et gloutonneMange les jours de l’homme à peine sont-ils nés.Les horizons, déjà du soir illuminés,Il les croyait encor baignés d’aube, et s’étonne.
(Paul-Jean Toulet)
236. Satin, or bleu, trouble sain.Rite : nous balbutions la réalité.Nous brûlons.
(Georges Perec)
237. Lorsque le crépuscule d’automneDevient l’automne du crépusculeAu cœur de l’inversion minusculeSe grave l’automne de l’automne
(Jacques Roubaud)
238. Joignant les aigles du bergerA la Grande OurseLe matin, monoplan légerRit en sa course
(Maurice Fombeur)
239. n’écoute pas le tempsprends-le aux doigts brûle toipendant toute une heure mais prend le
(Mathieu Bénezet)
240. des habits de fêtes qui n’eurent jamais lieudes portraits d’inconnus qui vous rendent heureux
(Daniel Boulanger)