221. Ici reviendra la fleurette blêmeDont les renouveaux sont toujours passés...Dans les cœurs ouverts, sur les os tassés,Une folle brise, un beau jour, la sème...
(Tristan Corbière)
222. Je vais, gravé d’azur, par de natifs chemins
(Jacques Audiberti)
223. Infini, fais que je t’oublieEt que je dise encorLe printemps au tendre décor,L’onde qui se délie...
(Paul-Jean Toulet)
224. Mais déjà le premier oiseau pépie sur la branche confuse.Les monts lavés naissent du safran oriental.
(Jean-Paul de Dadelsen)
225. Le médiéval nous balanceUn dimanche d’enluminures bleues
(Georges-Emmanuel Clancier)
226. Des enfants neufs jouent sur le gazonDes lassés neufs dorment dessousEt toujours le Printemps pensif revientEt toujours la neige ponctuelle
(New Children play opon the greenNew Weary sleep belowAnd still the pensive Spring returnsAnd still the punctual snow)
(Emily Dickinson)
227. Alors j’entendis le rire de l’angeme secouer avec douceur.C’était le rire de l’enfance fabuleusecaressant les jouets d’un sou.
(Jean Cocteau)
228. Je parsÔ Tour Eiffel arlequincage des oiseaux bleus
(Jean Cocteau)
229. Branchu, feuillu, danseur et murmurantJet d’ombre et de soleil vert sera l’arbre
(Georges-Emmanuel Clancier)
230. le ciel avec son paysage au couSe demande aller où
(Daniel Boulanger)