Fragments 10

91. des alligators d’or grouillent parmi les prêles

(Georges Fourest)



92. De l’eau pure pour rincer mes dents de silencieux

(Saint-John Perse)




93. Et des fleurs d’aube bleue à danser sur les criques du matin

(Saint-John Perse)




94. Quand l’hirondelle soudain partie on se réveille dans le premier silence de l’arrière saison

(Jean-Paul de Dadelsen)




95. J'attends, cette lumière cinglante de gouache unie

(Philippe Leuckx)




96. Un abricot où la marque des dents indique un enlèvement oriental.

(Daniel Boulanger)




97. Et l’impossible odeur de l’ombre Qui s’ouvre comme une anémone

(Maurice Fombeure)




98. J'entre dans la foule. L'industrie de l'être est là. Chaque visage est une aile de l'indicible.

(François Jacqmin)




99. à brefs éclairs de lointaines fenêtres heureuses

(Jean-Paul de Dadelsen)




100. L’automne qui se résigne Passe avec son bateau bleu


(Anne-Marie de Backer)